jeudi 29 avril 2010

Communiqué de l'Association des Entraineurs

Posted on/at 23:09 by "Actionnaires du Galop"

Vendredi dernier, l'Association des Entraîneurs a fait parvenir au Directeur Général de France Galop une demande pour réunir d'urgence les comités des centres d'entraînement :

Source JdG du 30avril 2010

Il apparaît que les chiffres concernant le centre d'entraînement de Calas, transmis au Conseil d'Administration et au Comité de France Galop, sont totalement erronés.

Il ressort donc à nouveau que les données économiques relatives aux centres d'entraînement, communiquées par France Galop à ses administrateurs et aux professionnels, sont sujettes à caution. Les représentants socioprofessionnels, lors du Comité du 19 avril, ont fait valoir à grand bruit, la même réalité pour les centres gérés par France Galop. Aussi, ils avaient logiquement demandé l’ajournement des décisions prises sur des bases contestables. Ces demandes n’ont pas été entendues. Nous prenons cependant acte de l’engagement du président Édouard de Rothschild, sensible à certains de nos arguments, de réunir les comités consultatifs et de leur fournir des chiffres cohérents, avant le prochain Comité du 7 juin.
Tout cela met en lumière certaines anomalies : réfléchir et décider à partir de chiffres erronés est inimaginable en 2010, et fort dommageable pour le fonctionnement et l'image de France Galop. Dans ce contexte, nous demandons au président Édouard de Rothschild d’être ouvert au dialogue, de rouvrir officiellement la totalité du dossier du financement des centres d'entraînement et de suspendre les mesures prises jusqu’aux conclusions de la relecture de ce dossier.
Philippe Bouchara, Président du Syndicat des propriétaires du galop
Corine Barande Barbe, Présidente des Actionnaires du galop
Frédéric Danloux, Président de l’Association des entraîneurs propriétaires

Médias et paris en ligne : les liaisons dangereuses, par Dominique Cordier

Posted on/at 19:00 by "Actionnaires du Galop"

A l'heure où la France s'apprête à mettre un terme définitif au monopole historique du Pari mutuel et de la Française des jeux sur les paris hippiques et sportifs, en ouvrant son marché en ligne à de nouveaux opérateurs, la majorité des groupes de presse français ont illico annoncé leur intention de prendre position sur ce créneau réputé à forte marge (de l'ordre de 15 %, pour la fourchette haute).

Le groupe Amaury, éditeur notamment du quotidien L'Equipe et du Parisien-Aujourd'hui en France, a développé, en collaboration avec Bwin, sa propre marque, sajoo.com. Le groupe M6, lui, s'est associé à Betclick, propriété de Stéphane Courbit. Canal Plus a pour sa part annoncé, au moment même où la loi été définitivement adoptée par le Parlement, un partenariat avec Ladbrokes.

Il y a quelques mois, RMC avait annoncé son mariage avec le PMU, tandis que RTL pérennisait l'accord le liant depuis avril 2009 à la Française des jeux. Que dire enfin de TF1, dont les ambitions commerciales sur le marché du pari en ligne passent à la fois par des accords avec le groupe Barrière, le PMU et la Française des jeux, mais également par Serendipity Investment, société créée en 2007 et appartenant conjointement au groupe Bouygues et à Artemis, la holding de la famille Pinault, dont le premier acte commercial consista en 2008 à faire l'acquisition d'un groupe de presse leader dans l'information hippique, dans le cadre d'un joint-venture avec le PMU.

Cet inventaire non exhaustif, qui devrait encore s'enrichir ces prochaines semaines, ne manque pas d'étonner. En effet, un opérateur de paris sportifs ne gagne que quand ses clients perdent. Et si ses clients perdent, c'est très souvent parce qu'ils manquent d'informations, voire qu'ils ont bénéficié d'informations tronquées, erronées ou orientées. D'où ce paradoxe de voir les principaux leaders d'opinion de notre pays s'enflammer devant l'ouverture de ce marché. D'où évidemment un problème d'ordre déontologique, dont il est grand temps de mesurer enfin la gravité.

Plus que le mariage de la carpe et du lapin, plus que l'alliance de l'eau et du feu, les associations, partenariats et autres joint-ventures entre d'un côté les opérateurs de paris et de l'autre les groupes de presse s'apparentent à l'union du vice et de la vertu, les premiers réalisant leur chiffre d'affaires sur la désinformation ou la "mésinformation" de leur clientèle, quand les seconds font métier de la mission inverse, celle d'informer du mieux qu'ils le peuvent leurs lectorats, leurs auditeurs, leurs téléspectateurs.

S'il ne s'agit pas de faire ici le procès des paris à cote fixe, tels qu'ils seront légalement proposés demain aux parieurs français, il convient toutefois d'en démonter le mécanisme afin que chacun puisse librement en apprécier les avantages et les inconvénients. Plutôt que de "cote fixe", il serait plus opportun d'ailleurs de parler de "cote fixée".

En effet, dans ce système anglo-saxon qui s'oppose au pari mutuel, dans lequel les gagnants sont rétribués avec l'argent perdu par les perdants, c'est l'opérateur qui fixe librement la cote qu'il propose à ses clients. Pour y parvenir, il tient compte évidemment des chances de victoire de chacun des protagonistes du pari, mais aussi de paramètres extrasportifs tels l'offre de la concurrence, l'attrait de sa cote, etc.

Si un opérateur de pari mutuel ne perd jamais d'argent, se contentant d'encaisser les paris avant d'en répartir la masse restante après paiement des prélèvements légaux entre les gagnants, un opérateur de paris à cotes fixes est parfois condamné à payer des sommes supérieures à ses recettes, quand le nombre de gagnants est trop important. Il est dès lors aisé de comprendre que tout opérateur de paris à cote fixe trouve grand intérêt à ce que ses joueurs soient le moins bien informés possible, ou que les bonnes informations restent la propriété du plus petit nombre possible de personnes…

Cela exposé, il devient légitime de se demander ce que nos groupes de presse sont partis faire dans cette galère. Car à considérer le marché du jeu comme une activité dérivée au même titre que l'édition ou la billetterie, le groupe Amaury, Canal Plus, M6, RTL, RMC et tutti quanti commettent une erreur grave, susceptible plus que toute autre de mettre en péril leur notoriété et leur réputation, lentement et patiemment acquises grâce à l'indépendance de leurs informations, susceptible aussi de briser la confiance que le grand public peut avoir en ces (ses ?) médias.

Certes, ce débat-là, celui de la confiance des Français en leurs médias, n'est pas nouveau. Il se pose cependant de manière de plus en plus récurrente, mais jamais dans les mêmes termes. Ce fut le cas lors du rachat des Echos par le groupe LVMH en 2007, puis l'année suivante, quand Serendipity Investment, société présidée alors par M. Patrick Le Lay, fit l'acquisition, à égalité de parts avec le PMU, du groupe Gény Infos.

Confinée au microcosme hippique, bien à l'écart des sphères médiatiques traditionnelles, ce rachat préfigurait pourtant les nouvelles liaisons dangereuses entre les groupes de presse et les opérateurs de paris, telles qu'elles apparaissent aujourd'hui en pleine lumière.

A l'époque, certains journalistes de presse hippique s'étaient émus qu'un opérateur de jeu, en l'occurrence le PMU, puisse prendre le contrôle d'une agence de presse leader sur son segment, l'autorisant ainsi à proposer de facto des pronostics sur les épreuves qu'il organise et qui lui assure l'intégralité de son chiffre d'affaires.

Curieux mélange des genres décidément, qui n'empêcha pas la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCRF) d'accorder son blanc-seing au rachat de Gény Infos par Serendipity Investment et le PMU.

Que les opérateurs de paris souhaitent conserver la pleine maîtrise de l'information relative aux paris qu'ils proposent est de bonne guerre, cela se devine. On eût pourtant préféré qu'au lieu de débaucher les leaders de l'information sportive, tels que nous les discernons actuellement, ils prennent leurs responsabilités en créant leurs propres vecteurs d'informations s'ils n'en disposaient encore, ou qu'ils les développent, s'ils existaient déjà.

Que les groupes de presse soient en quête de nouvelles ressources est également compréhensible. On eût pourtant préféré qu'au lieu de s'associer avec les opérateurs de paris, ils se contentent de leurs budgets publicitaires, une manne importante qui aurait dû les contenter.

Au lieu de quoi on nous promet demain une information sportive dépendant directement des opérateurs de paris en ligne, le grand quotidien sportif, la première chaîne de télévision française ou la station de radio dans l'air du temps livrant pronostics, analyses et commentaires au gré des contingences économiques des opérateurs de paris devenus partenaires.

Avant les groupes de presse, les opérateurs de paris avaient déjà réalisé quelques bonnes prises en recrutant à titre individuel quelques commentateurs sportifs parmi les plus en vue de leur microcosme. Ceux-là mêmes que l'on retrouve en tête de gondole sur les sites d'Unibet ou de la Française des jeux, entre autres. Ces débauchages, qui n'en sont qu'à leur début, risquent malheureusement de nuire à toute la corporation des journalistes sportifs, qui, veut, croyons-le, dans sa majorité, poursuivre ses relations en dehors de tout lien de vassalité avec un opérateur de paris.

Tant que le pari sportif était illicite ou peu goûté du grand public, chacun pouvait considérer que l'information fournie par les journalistes sportifs étaient fiables et sans orientation particulière. Aujourd'hui, à l'heure où les différents résultats impliqueront directement et les médias qui ont investi dans ce domaine, et les journalistes qui louent leur image aux mêmes opérateurs, le risque sera réel que les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs doutent définitivement de l'information sportive livrée, de sa véracité et surtout de son indépendance.

Dominique Cordier est journaliste

lundi 26 avril 2010

Paris en ligne.

Posted on/at 18:02 by "Actionnaires du Galop"

Ci-joint les commentaires d'un membre des Actionnaires du Galop sur la stratégie de notre institution face à l'ouverture à la concurrence des paris en ligne :

Les sociétés de courses n'ont-elles pas eu le tort de suivre à l'unanimité la proposition du patron du PMU, de se lancer dans les paris sportifs ? En faisant du sport leur allié au lieu de le combattre comme leur concurrent n° 1, les sociétés de courses et le PMU ne jouent-ils pas avec le feu ? Car ils ne peuvent plus se battre contre ceux dont ils font des alliés ! Déjà on voit que Paris-Turf propose des articles sur les pronostics des matchs de football, les informations relatives aux courses vont donc se réduire d'autant.

Si, la veille du Jockey-Club, c'est aussi la veille de la finale de la Ligue des Champions, quelle tête ferons-nous quand nous découvrirons que le site pmu.fr consacre deux-tiers de sa page d'accueil au football et un tiers seulement aux courses ?
Plus grave, combien de temps les fédérations sportives admettront-elles que l'argent misé par les amateurs de sport dans les paris sportifs du PMU revienne aux courses et non pas à ces sports ? N'auront-elles pas beau jeu de mettre en avant cette incohérence ? Ne leur tendons-nous pas une perche fatale en leur fournissant un excellent prétexte pour revendiquer la fin du monopole des paris en "dur", dès lors que l'argumentation vertueuse du PMU et des sociétés de courses depuis toujours pour défendre leur monopole (l'argent des turfistes retourne aux courses pour alimenter la filière et ses 63 000 emplois) sera sérieusement battue en brèche (au nom de quoi l'argent des amateurs de football ou de poker alimenterait-il la filière hippique ?).

Bref, il me semble que la position des courses et du PMU aurait été beaucoup plus forte, plus cohérente et plus rentable à long terme s'ils avaient décidé de consacrer toute leur énergie et leurs investissements aux courses au lieu de les partager entre les courses et leurs concurrents directs, et qu'ils risquent de perdre plus que ce qu'ils vont gagner en introduisant le loup dans la bergerie : impossibilité de mettre désormais en avant l'argumentation vertueuse devenue incohérente, fin du monopole en "dur", banalisation du PMU, perte d'identité du PMU, réduction de la place accordée aux courses dans les médias consacrés aux courses, etc.

France Pari possible nouvel entrant pour les paris hippiques en ligne.

Posted on/at 09:46 by "Actionnaires du Galop"

France Pari qui s'annonce comme le 3ème opérateur français de paris sportifs en ligne (derrière La Française des Jeux et Betclic), annonce qu'il sera prêt à élargir son offre aux paris hippiques au courant de l'été, étant actuellement en discussions avec un certain nombre d'acteurs fournissant des solutions de masses communes.

France Pari compte déjà 30.000 joueurs inscrits, en croissance de 20% par mois, est le leader en matière de paris sportifs en co-branding, et le seul aujourd'hui susceptible d'offrir le pari mutuel sur le sport.

dimanche 25 avril 2010

Le site PMU.FR dans sa version Mobile ne propose pas tous les paris.

Posted on/at 20:15 by "Actionnaires du Galop"

Nous venons de constater, à notre grand étonnement, que la version accessible par téléphone mobile du site PMU.FR ne propose pas tous les paris disponibles de la gamme, à savoir que les paris Tiercé, Quarté et Report ne sont pas disponibles.

Nous avons contacté le service client du PMU, qui nous confirme ce choix stratégique, en nous conseillant d'ailleurs d'utiliser via un ordinateur le site www.PMU.fr pour effectuer ce type de paris ( !).

On peut effectivement s'inquiéter de ce choix peut judicieux de restreindre l’offre, surtout sur des paris aussi médiatiques que le Tiercé et Quarté. Par ailleurs, si ce choix n'était st pas stratégique mais technique, c'est tout aussi inquiétant à quelques semaines de l'ouverture à la concurrence des paris en ligne.

ARJEL : formulaire de demande d'agrément disponible.

Posted on/at 20:07 by "Actionnaires du Galop"

L’ARJEL vient de publier sur son site internet le formulaire de demande d’agrément pour les opérateurs de paris sportifs en ligne, disponible à l'adresse suivante : http://www.pre-arjel.fr/-Projet-Formulaires-.html 

Les formulaires de demande d’agrément pour les opérateurs de pairs hippiques et de jeux de cercle en ligne seront « disponibles ultérieurement », selon L’ARJEL.

Publicité sur les jeux en ligne à la télévision.

Posted on/at 20:02 by "Actionnaires du Galop"

Comme nous l'indiquions dans notre post de jeudi dernier, la publicité sur les jeux en ligne à la télévision pose débat. A cet égard, le CSA lance une consultation publique, dont le contenu est disponible à l'adresse suivante :

jeudi 22 avril 2010

Restriction probable de la publicité sur les jeux en ligne à la télévision.

Posted on/at 12:16 by "Actionnaires du Galop"

Il semblerait que le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pourrait dans les prochains jours statuer sur une restriction de la publicité à la télévision concernant les paris en ligne, qui devrait aller vers une interdiction totale avant 22 heures.

Il est à noter qu'en Grande-Bretagne la publicité des opérateurs de jeux est autorisée à partir 21 heures, excepté pendant une épreuve sportive où la publicité pour les jeux est considérée comme pertinente à l’audience et au contenu télévisuel.

Si cette décision était confirmée, elle pose 2 problèmes :

- comment justifier une telle mesure alors que depuis des années le PMU communique à la télévision sans contraintes significatives ? Encore un exemple de position dominante qui pourrait être contestée par les nouveaux entrants auprès de la Commission Européenne.

- de nombreuses alliances se sont construites ces derniers mois entre opérateurs et groupe médias, avant tout pour profiter des espaces publicitaires, si cet espace se réduisait, les anticipations de business devraient être reconsidérées.

mercredi 21 avril 2010

MALTE fait retarder d'une semaine la promulgation du cahier des charges de la loi sur les jeux en ligne.

Posted on/at 23:01 by "Actionnaires du Galop"

En effet, Malte a transmis à la Commission Européenne un avis motivé sur un des décrets communiqués par la France à la Commission le 15 janvier dernier. Cet avis motivé n'a pas pour conséquence d'imposer à la France des modifications du texte, mais retardera la publication. La période dite de "statu quo" qui devait se terminer le 15 avril, sera prolongée d'un mois supplémentaire conformément au droit communautaire.

En conséquence, le décret sur le cahier des charges ne sera pas publié avant le 16 mai au mieux.

Le calendrier devient donc de plus en plus serré.

PMU Poker

Posted on/at 11:55 by "Actionnaires du Galop"

Faisant preuve d'une très grande imagination, le PMU déclinera son offre de poker en ligne sous la marque PMU Poker. Rien n'étant encore définitif, il est néanmoins fort probable que cette offre de paris en ligne ne sera pas intégrée au site PMU.FR

Les chiffres de Marseille

Posted on/at 02:29 by "Actionnaires du Galop"

L'article du JdG sur le centre d'entraînement de Marseille fait apparaître un déficit de 100 k€ contre 700 k€ annoncés dans le dossier des "Centres d'entraînement publics" que les Actionnaires du Galop ont contesté dès sa parution... Cela nous confirme dans notre refus d’accepter pour les propriétaires des augmentations de cotisations arbitraires ! Qu’en sera-t-il des autres centres quand les chiffres que nous demandons à cor et à cri seront enfin connus ?

Compte-Rendu du colloque tenu ce 20 avril au Sénat sur le thème des paris en ligne.

Posted on/at 02:12 by "Actionnaires du Galop"

Sous le titre « Quelle place, quel rôle pour les nouveaux entrants ?» , vous trouverez ci-joint un résumé des points importants évoqués lors de ce colloque qui s'est déroulé ce mardi 20 avril 2010.

Intervention de l’ARJEL

- 30 dossiers devraient être instruits pour une demande d’agrément avant la Coupe du Monde de Football, pour les dossiers déposés plus tard il y aura 4 mois de délais.
- L’ARJEL devrait se doter de policiers et de gendarmes, mais rien n’a encore été décidé quant aux affectations.
- A priori l’ARJEL devrait être en « vitesse de croisière » à fin 2011 avec une équipe de 80 personnes.
- L’ARJEL ne poursuivra pas les joueurs jouant sur des sites illégaux, les sites illégaux eux par contre seront poursuivis (nous sommes aux Actionnaires du Galop toujours sceptiques quant à l'efficacité à bloquer des sites illégaux).


Intervention de Jean-Marc LASSUS , président de la Fédération Française d’Equitation

- D’une manière générale intervention très agressive à l’encontre du monde des courses.
- Il insiste (lourdement) sur le fait qu’Equestre ne veut pas dire Hippique.
- Il indique que si la filière cheval regroupe 70000 emplois directs et indirects, « lui » (l’Equestre) couvre déjà 50000 (sur les 70) - scepticisme de notre part.
- Il indique que la filière Equestre ne reçoit aucune subvention ni de l’Etat, ni du PMU, ni des sociétés de courses , et cela depuis des décennies (nous croyons nous souvenir qu’à l’époque de la Société des Steeple-Chases de France (fusionnée en 1995), il existait certains flux financiers en faveur de la Fédération Equestre).
- Il se considère comme un nouvel entrant dans les paris en ligne, et propose à tout opérateur en ligne de prévoir des paris sur les concours hippiques.
- Un intervenant demande s’il "lorgne" les 1% censés revenir au Centre National du Développement du Sport, il répond oui mais aussi à une partie des 8% de la filière hippique !!! (il a le droit de rêver).

- et le meilleur pour la fin :

o Il dit que les chevaux de la filière équestre ont 15 ans en moyenne, ce sont de vrais chevaux, préparés, entretenus, par des chevaux de 3 ou 4 ans comme aux courses (c’était bien sûr une critique sur notre filière).
o Il dit que dans la filière équestre il ne pouvait pas y avoir de triche, car le but final est le sans faute, sous entendu qu’il y a de la triche aux courses (son interprétation est bien sur erronée, car il suffirait à un favori de toucher une barre exprès pour que le-dit favori ne soit pas payé).

Ce discours fait devant un parterre d’auditeurs nous parait déplacé, et il n'est pas bon de mettre dos à dos, des disciplines où les principaux acteurs ont en commun l'amour du cheval.

Interventions diverses

- Paris-Turf : une étude récente a démontré que Paris-Turf n’était plus un journal national, car il n’y a plus de rédactionnel, de commentaires détaillés sur les courses, de chroniques, ... 95% du journal n’est que le reflet des programmes de courses. De fait la commission paritaire pourrait disparaître prochainement et mettre le journal dans des difficultés sérieuses.

- La société MASSCOM (filiale à 100% de Serenpidity de Philippe Le Lay) est à la tribune pour se présenter (?) et faire sa publicité. Il s'agit d'un aggregateur de masse qui vient potentiellement concurrencer le PMU, et comme c’est un prestataire technique il n’a pas besoin de licence

- Un intervenant demande si les programmes des courses et l’information associée sera libre d’accès, et qui la délivrera et comment elle sera délivrée : personne ne savait répondre, entre Sociétés de Courses et PMU personne n’a su donner la règle, ni même l’ARJEL (à quelques semaines de l'ouverture des paris en ligne, c'est inquiétant).

- Fichier des interdits de jeu : l’ARJEL n’a pas su expliquer comment ces données seront récupérées (on est juste à 2 mois de l’ouverture des paris en ligne)

- Loi et fiscalité : la loi française pourra sans doute être revue dans les 12 à 24 mois par une baisse de la fiscalité en référence au modèle italien (baisse de la fiscalité peut vouloir dire baisse des 8% acquis à la filière hippique ?). L’ARJEL au premier rang ne contredit pas cette affirmation.

- Perspectives : l’arrivée d’acteurs asiatiques est probable, le secteur devrait d’ailleurs se « financiariser » (arrivée de fonds d’investissement, introductions en bourse, et fusion des activités de gaming/gambling à terme)

Dans les 2 ans, l'arrivée des betting shops en France est fort possible. L’ARJEL au 1er rang ne dément pas (c'est ce que nous écrivions hier dans notre blog, il se confirme que le monopole sur les paris en dur ne pourra pas être maintenu très longtemps)

- explosion du budget marketing au PMU, il semblerait (à confirmer) qu'une rallonge ait été demandée aux sociétés mères pour son budget communication suite à la mise en place effective de la loi sur les paris en ligne, de 60 millions d'euro. A ceux ci viennent bien sûr s’ajouter leur budget initial (xx millions). Ces montants sont inquiétants car disproportionnés, en effet on annonce un budget pub de 250 millions d’euros sur 3 ans pour tous les opérateurs confondus, le PMU aurait donc dépensé le budget annuel de tous les opérateurs en une année (voir moins) ? nous allons suivre ce point de très près.


Le 23/04/2010 : M. Lassus semble revenu à de meilleurs sentiments vis à vis de notre institution, puisque dans un droit de réponse accordé au Journal du Galop qui l'avait cité,  il précise "Non l'Equitation n'est pas en guerre avec les courses", ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Afin  que tout le monde puisse se faire une idée sur les propos tenus lors des "Deuxièmes assises du jeu d’argent au Sénat", vous pouvez écouter l'enregistrement audio à l'adresse suivante : http://www.Aromates.fr/download/JHA/audio.zip 

mardi 20 avril 2010

News PartyGaming (partenaire du PMU pour le poker en ligne)

Posted on/at 17:03 by "Actionnaires du Galop"

PartyGaming vient d'annoncer un deuxième partenariat B2B en France après celui du PMU (voir message blog du 30 mars). Un service en ligne de poker en marque blanche sera fourni à AB Groupe (RTL9, AB1, AB Moteurs, ...).

Par ailleurs, l'agence REUTERS annonçait hier la fusion de l'opérateur BWIN avec PartyGaming.

mise à jour du 21/04/2010 :
Le groupe AB déclinera son offre de paris sportifs et de poker en ligne sou sla marque LuckyJeux.

Paris en dur / Paris en ligne

Posted on/at 02:19 by "Actionnaires du Galop"

Le domaine de référence du projet de loi sur les paris est sans ambiguïté, seul le secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne est concerné. La prise de paris "en dur", c'est à dire dans le réseau physique des point de vente du PMU et de la FDJ, et accessoirement des casinos ne sont pas impactés.

Néanmoins, force est de constater que les dépenses publicitaires pour promouvoir les activités sur les paris en dur servent également à la promotion des activités en ligne pour un même opérateur, et c'est là que le bas blesse ! Les nouveaux entrants n'auront pas de difficulté à prouver que l'opérateur ayant une activité exercée en monopole utilise cette ressource financière (rente monopolistique) pour conquérir des parts de marché ou compenser des pertes sur un secteur ouvert à la concurrence. Ceci pose un problème en droit communautaire, et d'autres monopoles (télécommunications et électricité) ont précédemment été sanctionnés par l'Autorité de la concurrence pour abus de position dominante.

Il n'est pas certain qu'il faudra attendre le temps de la clause de revoyure (dans 18 mois) pour que ce sujet soit abordé.

Comité du 19 avril 2010

Posted on/at 01:28 by "Actionnaires du Galop"

Il n’était pas possible d’approuver le projet Procés Verbal de la réunion du Comité du 14/12/2009, qui était en fait une interprétation résumée… Procédé récurrent chez France Galop qui, depuis peu balance des comptes rendus sous forme de Communiqués à la Presse avant même leur validation…

Cette forme de ‘désinformation’ ne respecte pas les membres qui se déplacent et travaillent les dossiers, ni ceux qui, lecteurs, prennent ces résumés tronqués pour argent comptant.

Ainsi le Procès Verbal ne mentionnait pas les réserves exprimées sur le principe de l’élection des Commissaires par liste, ni le contenu des protestations sur le mode de scrutin. 20% des votants n’ont pas voté pour la liste proposée et cela mérite explication. D’autant plus que le passé récent a montré qu’il est indispensable que les membres du Comité puissent élire chaque Commissaire afin d’éviter à France Galop d’avoir ensuite à gérer des situations délicates.
A l’heure ou la légitimité et la crédibilité des Commissaires est souvent mise à mal par le public et les médias, il paraît indispensable d’être transparents et irréprochables.


Sur le dossier des centres d’entrainements nos vives protestations sur le fond et la forme étaient ‘oubliées’ ! C’est d’autant plus regrettable que ce dossier a déclenché la polémique que l’on sait.
J’ai souligné ces oublis et une incohérence : Le PV indique que ce dossier a fait l’objet d’une présentation et d’un débat lors du Conseil d’Administration du 23 novembre 2009. Alors que le compte rendu du CA du 23/11 mentionne que cette étude et les modalités de son application feront l’objet d’une présentation et d’un débat devant le Comité de France Galop. Il est clair que ce débat n’a toujours pas eu lieu ! J’ai demandé qu’il soit mis à l’ordre du jour d’un prochain Comité …
J’ai ensuite demandé des explications sur la distribution des primes FEE : Pourquoi, hormis les courses d’inédits, ne sont elles distribuées que dans les courses F et D hors périmètre France Galop et pour la plupart PMH. La vocation des primes FEE est elle de remonter les allocations de ces épreuves ? Je n’ai pas eu de réponse en séance, mais je ne désespère pas


Monsieur Philippe Germond, PDG du PMU a ensuite fait un brillant exposé sur le bilan d’activité du PMU et ses perspectives à moyen terme. C’était très intéressant et détaillé. Dans l’ensemble assez conforme aux interviews parues dans la presse hippique.
Nous avons eu l’occasion de poser des questions et de débattre.
Concernant le bonus fiscal et sa redistribution, il nous a été confirmé que la décision incombe aux Sociétés mères, et qu’une provision est gardée pour faire face d’une part au retard éventuel et d’autres part à un surcroît d’opérations de marketing pour nous défendre face à une concurrence qui va probablement lancer de ‘gigantesques campagnes de publicité’.
J’imagine et espère que ces débordements seront retenus par le souci de ne pas développer l’addiction … Et que les fruits financiers de tous les paris organisés par le PMU, dont il nous a été garantis qu’ils reviendront à la filière, permettront à celles-ci de soutenir ses actionnaires que sont les propriétaires.
Concernant la comparaison entre les spécificités du GIE qu’une journaliste a opposé à celles d’une Société Anonyme en dénombrant les qualités de cette seconde forme juridique, le Président du PMU a confirmé que le GIE ne lui posait pas de problème et qu’un changement n’était pas plus à l’ordre du jour que des acquisitions amenant le PMU a emprunter. En tout cas pour l’instant.
Philippe Germond a insisté sur l’importance de maintenir et développer la moyenne des partants pour pérenniser les enjeux. A cette occasion j’ai évoqué le surcoût de la multiplication des réunions qui est évoqué pour France Galop et qu’il convient, en toute logique, de rapprocher du surcoût impliqué pour les entraîneurs et par voie de conséquence répercuté sur les propriétaires. L’idée d’un soutien sous forme d’une prime aux partants PMU entraînés en France (où que ce soit) sur laquelle nous avions fait une proposition a été évoqué par d’autre membres et semble avoir retenu l’attention.
Il ne s’agit en aucun cas d’une assistance, mais bien d’un soutien à la recette : le programme évolue, les occasions se multiplient et avec elles les frais : il est évident que le budget engagements et forfaits des propriétaires est devenu exponentiel. Il serait déraisonnable de ne pas accompagner la multiplication de l’offre et des dépenses par des compensations distribuées en proportion de la participation à la construction de la recette. Cela relève de l’intérêt général.


Le dossier des Centres d’entraînement gérés par France Galop a ensuite été abordé sous forme d’une « information sur les décisions prises pour 2010 ».
Il n’est plus question du grand dossier sur les centres d’entraînement public dont le déficit est comblé par France Galop, donc par la collectivité.
Le débat a été vif car nous rejetons la ‘mise devant le fait accompli’ opérée depuis le départ !
La constitution de Comités Consultatifs censés se concerter à l’avenir nous semble tardive et devrait précéder toute décision. Ce n’est qu’une mascarade tant que ces Comités n’ont pas été réunis par France Galop pour étudier les chiffres qu’ils ont demandés. Beaucoup pensent qu’un amalgame est fait entre les centres et les hippodromes qu’ils abritent, alors que l’on ne doit pas taxer les propriétaires sur d’autres dépenses que celles consacrées à l’entraînement.
Rien ne s’est passé depuis la réunion organisée le 9 mars 2010 pour répondre à la grogne des socioprofessionnels. Là aussi un résumé a été transmis à la presse comme si tout le monde était d’accord… sans faire état des nombreuses demandes.
Entretemps, face aux protestations le Conseil d’Administration a concédé de réfléchir à un étalement sur 5 ans des mesures d’augmentation et à l’objectif de 60% qui pourrait être revu selon les cas, l’urgence et les conclusions des Comités consultatifs, quand ils se réuniront …
Nous maintenons notre position d’attente de connaître exactement le détail des coûts de fonctionnement avant d’appliquer quelque augmentation que ce soit.
Aujourd’hui, nous nous sommes collégialement opposés à la méthode, montant au créneau les uns après les autres et avons demandé un ajournement en attendant la réunion des Comités Consultatifs et surtout l’obtention préalable des chiffres.
Cette demande a été refusée : l’augmentation décidée par le Conseil d’Administration pour 2010 est applicable (et même appliquée depuis le 1er avril).
Le Président de France Galop, Edouard de Rothschild a toutefois reconnu que le Conseil d’Administration n’est pas toujours d’accord à l‘unanimité sur tous les sujets et que nous sommes fondés à vouloir connaître chiffres et dossier. Il s’est engagé à ce que les Comités Consultatifs des centres d’entraînement gérés par France Galop soient réunis rapidement et que leurs membres disposent des chiffres leurs permettant de faire des propositions. Il nous a assuré que rien n’était décidé pour la suite des augmentations à partir de 2011 et que rien ne se fera sans concertation.
Nous sommes au regret de constater qu’en attendant, cela implique pour 2010 une augmentation brutale et importante des taxes appliquées aux propriétaires des centres d’entraînement qui n’en avaient pas besoin.


Un point intéressant a ensuite été fait sur la diffusion des images de Courses.
Puis les modifications des Statuts de France Galop nécessaires dans le contexte de l’ouverture ont été votées. Deux membres du Comité, démissionnaires ont été remplacés.
Le ‘Point d’information de la doctrine de jugement des gênes en course’ et les ‘Questions diverses’ ont été reporté et la séance a été levée.
CBB

lundi 19 avril 2010

19 avril 2010 : Comité de France Galop : L'Ordre du Jour

Posted on/at 00:43 by "Actionnaires du Galop"

Exposé de Philippe Germond, PDG du PMU.
Les Centres d'entraînement
Premier bilan de la diffusion des images de courses
La doctrine de jugment des gênes en courses
Les statuts
Nous ne manquerons pas de questions sur tous ces sujets !

dimanche 18 avril 2010

Assemblée Générale des Actionnaires du Galop : La "Com"

Posted on/at 23:00 by "Actionnaires du Galop"

Pourquoi la presse ne publie t'elle pas toujours une news sur l'Assemblée Générale des Actionnaires du Galop ?

vendredi 16 avril 2010

Article du Racing Post reprenant les commentaires récents de Louis Romanet sur l'usage de la cravache.

Posted on/at 15:32 by "Actionnaires du Galop"

L'article ci-joint paru dans le Racing Post du 12 avril reprend les commentaires récents de Louis Romanet tenus dans le cadre de la mise en place de la commission sur le bien-être des chevaux auprès de la Fédération Internationale des Autorités Hippiques de Courses au Galop (IFHA).

Louis Romanet prédit que dans les 5 ans, l'usage de la cravache ne servira plus à obtenir un meilleur classement, mais à prévenir uniquement d'éventuels accidents. Il précise également qu'à ce jour, seule la Norvège a statuer en autorisant l'usage de la cravache que dans des situations qualifiées de dangereuses, tout autre usage étant sanctionné. Le temps est donc venu pour les autorités hippiques de légiférer en la matière.


Romanet: "whip will be outlawed in five years"

FORMER leading French administrator Louis Romanet forecast on Monday that within the next five years major racing nations would outlaw use of the whip other than for corrective purposes.

He said: "Public perception about using the whip to improve a horse's placing will lead to restriction in its use to prevent accidents, in the case of, say, a horse swerving.

"It won't happen tomorrow, but it's something that racing should be looking at, because of the influence of better quality television on public perception.

"It will require taking decisions and then teaching young people coming in through the various racing schools. But I think it will happen within five years.

"It's similar to the process for applying non-medication rules in racing, which has to be done gradually and through education."

Romanet was speaking in his role as chairman of the International Federation of Horseracing Authorities in a panel debate on animal welfare.

He pointed out that the IFHA had recently set up a welfare committee, chaired by the BHA's Tim Morris, to address welfare issue, exchange information, promote best practice and raise awareness of specific issues by talking to welfare organisations.

One of the measures taken by the IFHA, Romanet said, had been to draw up a list of examples where use of the whip was prohibited, concentrating instead on its use for "safety, correction or encouragement without abuse."

However, he said the time may come when racing authorities had to go further, and he drew attention to the rules in Norway, where the whip could only be used in dangerous situations, and now for encouragement.

Romanet's outline of work being carried out by the IFHA drew a favourable reaction from Helen Neil, chief executive of the RSPCA of Australia.

But his highlighting measures taken in Norway brought a derisory response from Peter McGauran, chief executive of Thoroughbred Breeders Australia and a former federal minister of agriculture.

McGauran, who said recent changes to the whip rules introduced by the Australian Racing Board had "reached a sensible balance," scoffed, "It's great to see that that famous racing jurisdiction of Norway is going to set the standard."

jeudi 15 avril 2010

Pour les italiens, la filière hippique française va s'écrouler.

Posted on/at 11:59 by "Actionnaires du Galop"

Lors d'un colloque tenu à Rome le 9 avril dernier sur le thème de la "Libéralisation du secteur des jeux de hasard, quelles perspectives pour l'Italie et pour la France ?", Maurizio Ughi, le président de la SNAI (Societa Nazionale Agenzie Ippiche - où ippiche veut bien sûr dire Cheval), a annoncé vouloir se positionner d'ici la fin de l'année dans les paris hippiques en ligne en France.

Il n'en a pas moins critiqué la lourdeur de la fiscalité française et qualifié de "faute" celle pesant sur les paris hippiques : "le joueur ira ailleurs, la filière hippique va s'écrouler dans deux à trois ans".

La société SNAI est cotée à la Bourse de Milan, et est l'un des principaux opérateurs de jeux italiens, exploitant notamment des hippodromes (600 millions d'euros de CA en 2009, 4 milliards d'euros d'enjeux).

Un autre gros opérateur italien, Sisal (contrôlé par Apax Partners et Permira) pourrait également se positionner sur les paris hippiques en ligne en France, bien que la décision ne soit pas encore prise pour une demande d'agrément.

Paris en ligne et Recours auprès du Conseil Constitutionnel : peu de chance d'aboutir.

Posted on/at 11:25 by "Actionnaires du Galop"

Les députés de l'opposition ont déposé le 13 avril un recours auprès du Conseil Constitutionnel contre le projet de loi relatif à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne.

Nous ne sommes pas certains qu'il y ait des arguments de nature constitutionnelle à opposer à ce projet, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette saisine de huit pages s'attache à dénoncer l'idée générale du texte, sans entrer dans le détail des 69 articles. La partie étant perdue d’avance.

Ce recours se concentre sur la philosophie du texte en précisant que le projet de loi est "outrageusement" contraire à l'intérêt général, et porterait atteinte au devoir de protection de la santé en ne prenant pas les mesures nécessaires de lutte contre l'addiction. Enfin les députés estiment que le texte ne respecte pas le principe d'égalité devant les charges publiques en instaurant une différenciation des taux de prélèvement.

mercredi 14 avril 2010

OUF ! Les photos d'arrivées sont revenues sur le site France Galop

Posted on/at 23:28 by "Actionnaires du Galop"

C'est tout de même agréable de pouvoir revoir les arrivées de nos chevaux... Surtout quand l'arrivée est disputée ! Les Actionnaires du Galop veillent ...

Les propos de Philippe Germond inquiètent ...

Posted on/at 11:57 by "Actionnaires du Galop"

Dans une interview accordée au journal Le Monde le 13 avril, Philippe Germond précise notamment :

- "En termes de fiscalité, avec les nouvelles règles de calcul qui fixent une taxe de 7,5 % sur les paris hippiques, nous devrions faire une centaine de millions d'euros d'économie en année pleine. Cette somme ira soit nourrir notre résultat net et financera la filière hippique, ce qui est la vocation du PMU, soit nous permettra de nous diversifier dans les paris sportifs."
c'est bien sûr la dernière partie de ce commentaire qui nous interpelle, si celui ci est effectivement intégralement retranscris par le journaliste du Monde, nous pouvons être inquiet sur le bonus fiscal annoncé, en effet il semblerait que Monsieur Germond ait prévu certains investissements dans les paris sportifs, au détriment donc de la filière hippique. La question sera donc posée afin d'éclaircir ce point.

- sur la structure juridique du PMU, Monsieur Germond précise que la structure de GIE (Groupement d'Intérêt Economique) pourrait constituer un handicap pour le développement du PMU si celui ci devait s'endetter, alors que celon lui une société anonyme aurait plus de facilité.
Nous suivrons ce projet éventuel s'il était avéré avec intérêt, afin d'éviter une nouvelle fois d'être mis devant le fait accompli. Un tel changement étant bien sûr structurant pour notre institution.

mardi 13 avril 2010

Paris en ligne : saisie du Conseil Constitutionnel.

Posted on/at 21:25 by "Actionnaires du Galop"

Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, qui n'a cessé de dénoncer la pression des lobbies pour faire adopter le texte et les risques d'addiction pour les consommateurs, a saisi le Conseil constitutionnel sur cette loi.

Jean-François Vilotte, futur président de l'ARJEL donne sa première interview.

Posted on/at 14:51 by "Actionnaires du Galop"

Jean-François Vilotte, futur président de l'ARJEL donne sa première interview, et certains commentaires nous paraissent intéressants :

- une fois les décrets d'application de la nouvelle loi, et dans la période de transition qui pourrait aller jusqu'à lancement de la Coupe du Monde de Football, le PMU devra avoir obtenu un agrément pour proposer des jeux en ligne.

Ce qui concrètement veut dire que sans agrément pour les paris hippiques, le site PMU.FR pourrait ne plus fonctionner, ou tout au moins être hors la loi.

- les nouveaux opérateurs de jeux, pour faire de la publicité, devront avoir obtenu leur agrément. La publicité sera encadrée, et l'ARJEL engagera des poursuites en liaison avec la police judiciaire et les douanes si des sites non autorisés faisaient de la publicité.

Certains ayant déjà commencé à faire de la publicité (direct et indirect), il sera intéressant de voir la position de l'ARJEL au terme de la période de transition.

dimanche 11 avril 2010

La TRANSPARENCE selon France Galop :

Posted on/at 19:19 by "Actionnaires du Galop"

Traditionnellement les résumés, compte rendus et procès verbaux des réunions des instances de France Galop sont approuvés à la réunion suivante. Ils restent confidentiels jusqu’à cette approbation. Et même après... Puisque les Actionnaires du Galop se sont vu reprochés par les dirigeants de divulguer des informations dans la chronique des instances qu’ils tiennent depuis juin 2000 sur leur site www.action-galop.com.
Aujourd’hui, France Galop diffuse en toute précipitation à la presse des « résumés » non validés : dont les données seront revues et parfois (souvent) complétés et corrigés, mais ces changements ne seront pas diffusés !
Nous trouvons que c’est une forme de désinformation, un moyen de passer messages et réformes en force, dans un total non respect des membres de ces instances !
A moins de prévoir à l’avenir un espace à chacun pour donner sa version de la même réunion … Ce qui ne semble pas être dans l’esprit de ces méthodes !

Les photos d'arrivées ne figurent plus sur le site www.france-galop.com

Posted on/at 19:18 by "Actionnaires du Galop"

Ne cherchez plus les photos d'arrivées sur le site www.france-galop.com, celles ci ne figurent plus.

Elles demeurent disponibles sur le site de Zeturf, mais est-ce la meilleure façon de fidéliser les parieurs et professionnels à consulter le site du PMU ?

Paris-Turf publie sur son blog et dans son quotidien le compte-rendu du dernier Conseil du Plat de France Galop.

Posted on/at 19:08 by "Actionnaires du Galop"

Mardi, s'est déroulé le premier Conseil du Plat de l'année 2010, au siège de France Galop. Une occasion, pour les socioprofessionnels élus dans cette instance, de balayer bon nombre de sujets d'actualité, passés, présents ou à venir.  François Boulard, directeur technique, effectue le tour d'horizon de tous les points abordés.

> Cagnes et Pau :

En dépit de conditions météorologiques assez défavorables, les deux meetings d'hiver organisés dans le Sud-Est et le Sud-Ouest se sont déroulés de manière jugée “satisfaisante”, même si la piste en gazon cagnoise a montré ses limites. “On a besoin de ces deux pistes, gazon et PSF, pour assurer le programme”, redisent sociopros et membres du Conseil d'Administration de FG. Cela dit, “il est nécessaire de procéder à des travaux d'assainissement et de drainage sur tout un tronçon” (au niveau du dernier tournant). Ces réalisations sont à engager sans attendre pour résoudre le problème, une bonne fois pour toutes.

> Plat/obstacle : la règle du 2/3-1/3 respectée

153,3 millions d'euros d'encouragements ont été versés en plat, en 2009, sous la forme suivante :

- 93,9 millions en prix de course

- 36 millions en primes propriétaires

- 16,6  millions en primes éleveurs

- 6,8 millions en contributions diverses (dont déplacements). 

En obstacles, ce sont 74,3 millions d'euros qui ont été rétrocédés aux acteurs sous forme de :

- 60,8 millions de prix de course

- 10,2 millions de primes éleveurs

- 3,3 millions en divers

La règle du 2/3-1/3, voulue par France Galop, est donc globalement respectée, le plat ayant obtenu en 2009 67,3 % des subsides contre 32,7 % à l'obstacle.

> Quand Chantilly s'efface

À dater de la mi-juillet, l'hippodrome de Chantilly va fermer ses portes (temporairement), le temps de construire une piste en sable fibré. Les trois épreuves de groupe III qui y étaient programmées vont être transférées à Maisons-Laffitte (Prix d'Arenberg le 13/09, Prix Eclipse le 9/10) et Longchamp (Prix d'Amale, le 9/09). Les sept listed-race cantiliennes de fin de saison seront dispersées entre les sites de Saint-Cloud, Longchamp et Maisons.

Autre décision : le Prix de la Forêt (groupe I) sera programmé désormais le dimanche de l'Arc, et non pas la veille comme en 2010. Le dimanche phare de Longchamp proposera, en conséquence, un nombre record de huit groupes I.

> Des Poules bien portantes, des réclamers à revoir

Les engagements dans les courses de groupe (et notamment les Poules et classiques) ont généré 5,3 millions d'euros en 2009, soit près de 20 % du montant des allocations distribuées dans ces épreuves. Cette enveloppe augmente d'une année sur l'autre, ce qui a permis à FG de se constituer une réserve de 1 million d'euros. 325.000 euros ont été dégagés de cette cagnotte pour doter six groupes I de 50.000 euros supplémentaires et financer le passage du Prix Djebel au niveau de groupe III.

Concernant les réclamers, le changement de règle décidé en début d'année par les trotteurs a fait réagir certaines édiles de France Galop.

Ces épreuves génèrent chaque année un excédent de 1 million d'euros côté parisien, et 800.000 euros en province. Une majorité, au sein du Conseil du Plat, convient de se pencher sur le sujet. L'idée serait que le propriétaire puisse percevoir 50 % du montant de l'excédent éventuel tout en payant 50 % de la “défense” éventuelle. Le Conseil d'Administration de France Galop aura l'occasion de se prononcer sur cette proposition qui pourrait être ensuite testée, à titre provisoire dans un premier temps.

> Centres d'entraînement : le sujet abordé

À défaut d'être à l'ordre du jour, le sujet des centres d'entraînement et de leurs coûts de revient, pris en charge par France Galop, a été abordé en fin de séance. Henri-Alex Pantall (voir encadré) et Axelle Nègre se sont fait les interprètes de tous les entraîneurs, installés dans des structures privées, émus par la situation actuelle. “De premières décisions ont été prises par le Conseil d'Administration” confirme François Boulard. “Il appartient maintenant aux trois commissions consultatives créées pour l'occasion de travailler sur ce dossier sensible et de faire des propositions qui seront soumises aux Conseils des plat et de l'obstacle”. Le sujet, c'est certain, ne sera plus enterré.

ZETURF ne sera par rentable avant deux ans.

Posted on/at 19:04 by "Actionnaires du Galop"

Dans une interview publiée sur Capital.fr, Emmanuel de Rohan Chabot annonce que Zeturf ne sera pas rentable avant 2 ans.

Pour rappel, Zeturf a été créée à Malte en 2005. En juillet 2005 Zeturf est condamné devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour le caractère illicte de son activité de prise de paris. En janvier 2006, la cour d'appel confirme la condamnation de Zeturf. Mais en juillet 2007, la Cour de Cassation donne raison à Zeturf en se fondant sur la jurisprudence européenne.

Zeturf a réalisé un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros en 2009, et affiche un TRJ (taux de retour aux joueurs) de 95%. Les mises sont taxées à 0,5% à Malte contre 15,5% en France (7,5% pour l'Etat et 8% pour financer la filière hippique), ce qui a permis à Zeturf de dégager une marge de 6,75 millions d'euros en 2009.

Pour maintenir une rentabilité comparable, Zeturf devra offrir un TRJ de 80%, ce qui le rendra nettement moins attractif.

vendredi 9 avril 2010

Signature d'un accord entre LE MONDE.FR et SPORTINGBET.

Posted on/at 12:07 by "Actionnaires du Galop"

LE MONDE.FR et SPORTINGBET viennent de signer un accord de partenariat de 2 ans.

Ce partenariat sera constitué d'un accord publicitaire et de la mise en place d'un espace co-brandé, accessible depuis les pages de la chaine Sport du MONDE.FR.

L'accord se traduira par la mise en place d'un site de paris gratuits dans un premier temps, puis un site de paris payants dès que l'ARJEL aura délivré l'agrément nécessaire.

SPORTINGBET est une société de droit britannique, cotée à la Bourse de Londres, et leader des bookmakers en ligne en Europe, en Australie et en Amérique du Sud. Elle est spécialisée dans le pari "in play" qui permet aux joueurs de parier en temps réel pendant le déroulement d'un évènement.


Signature d'un accord entre M6 et Mangas Gaming.

Posted on/at 11:40 by "Actionnaires du Galop"

M6 et le groupe français de paris sportifs et de jeux en ligne viennent de signer un partenariat stratégique d'une durée de 4 ans.

Mangas Gaming est détenue à parité par Stéphane Courbit et Les Bains de Monaco, et est opérateur de BetClic et d'Everest Poker.

L'accord semble construit autour du parrainage d'émissions de poker et de sports, portées par des figures de l'antenne M6 (Mélissa Theuriau ou Estelle Denis).

Dans une interview publiée par le journal Challenges du 8 avril, Isabelle Parize, vice-présidente de Mangas Gaming, annonce que dès le mois de juin, Mangas Gaming proposera une offre de paris hippiques.

Signature d'un accord entre Canal+ et Labrokes.

Posted on/at 09:59 by "Actionnaires du Galop"

Canal+ et le bookmaker Ladbrokes viennent de signer une joint venture qui verra les deux groupes lancer un site de jeux et de paris en ligne commun sous un nouveau nom une fois les agréments accordés par l'ARJEL.

La joint venture est basée sur un partenariat 50/50, qui se sont engagés à investir chacun 2,25 millions d'euros.

L'actuel directeur du igaming chez Ladbrokes, John O'Reilly, sera le responsable de ce nouveau groupe.

Canal+ dispose d'une option de vente pour une période de 7 ans après la fin de la cinquième année de la joint venture.

Ladbrokes s'est engagé à ne pas lancer sous sa propre marque une autre offre de paris en ligne pendant les deux ans suivant la création de cette joint venture.

Jean-François Villote, futur président de l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne).

Posted on/at 00:02 by "Actionnaires du Galop"

jeudi 8 avril 2010

France Galop et son Président ne communiquent plus que par la presse spécialisée.

Posted on/at 14:19 by "Actionnaires du Galop"

France Galop ayant décidé d'informer par communiqués de presse exclusivement, nous avons décidé, au sein de ce blog, de vous poster systématiquement ces textes.

Il est regrettable et dommageable que les professionnels apprennent dorénavant les nouvelles, souvent structurantes, concernant leur institution par la presse.

La FIAH prend note de l'impossibilité d'une doctrine commune européenne sur les gênes de courses.

Posted on/at 14:18 by "Actionnaires du Galop"

COMMUNIQUE DE LA FEDERATION INTERNATIONALE

DES AUTORITES HIPPIQUES DE COURSES AU GALOP (FIAH) du 8 avril 2010

La FIAH a pris connaissance de la position de France Galop exprimée dans un Communiqué de son Président, Edouard de Rothschild, concernant la doctrine pour le jugement des gênes en courses.

La FIAH prend note de l’impossibilité d’une évolution, à court terme, des doctrines actuelles en Europe en raison des spécificités de l’organisation et du marché des jeux des pays concernés.
Elle souligne avec intérêt la poursuite des réunions de concertation entre les Autorités Hippiques européennes afin de rechercher les points de convergence possibles à terme.

Toutefois, la FIAH tient, à cette occasion, à remercier les membres du Comité International d’Harmonisation des Codes des Courses et tout particulièrement son Président, M. Rob de KOCK, dont les efforts ont permis de trouver un terrain d’entente dans plusieurs domaines.

En effet la FIAH se félicite que les travaux de ce Comité aient permis de trouver un consensus sur des normes en matière d’utilisation de la cravache en course qui ont ainsi pu être intégrées à l’Article 11 bis dans l’édition 2010 de l’Accord International sur l’Elevage, les Courses et les Paris.

En outre, le Président de la FIAH, Louis ROMANET, tient à souligner l’importante avancée aux Etats-Unis, qui a permis d’aboutir, à compter de 2010, à l’interdiction totale de l’utilisation des stéroïdes anabolisants dans la quasi-totalité des courses et notamment dans toutes les courses de Groupes et les Listed Races.

La doctrine française de jugement des gênes en courses ne change pas.

Posted on/at 14:00 by "Actionnaires du Galop"

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de France Galop le 8 avril 2010

Déclaration du Président Edouard de ROTHSCHILD

OBJET : Réflexion sur la doctrine française de jugement des gênes en courses.
________________________________________

Boulogne-Billancourt – 8 avril 2010 - A l’occasion des diverses positions exprimées à l’issue du Qatar Prix Vermeille et de la rétrogradation de DAR RE MI, j’avais annoncé un processus de consultation et de réflexion sur la doctrine française de jugement des gênes en courses, et sur la recherche d’une harmonisation internationale.

A ma demande la concertation a été complète et approfondie.

Sous l’autorité du Président du Conseil Juridictionnel, Alain de KERMADEC et du Premier Commissaire de FRANCE GALOP, Jean-Pierre COLOMBU, plusieurs réunions ont été organisées, permettant aux principaux acteurs des courses (propriétaires, éleveurs, entraineurs, jockeys, commissaires) ainsi qu’à des observateurs (journalistes) d’exprimer leur point de vue.

Jean d’INDY, Vice Président de FRANCE GALOP accompagné d’Henri POURET, Directeur de la Réglementation, ont participé à ma demande à une réunion informelle avec les autorités anglaises et irlandaises afin de comparer les doctrines, leurs conséquences et les perspectives d’évolution envisageables pour chacun. Dans le même temps, le sujet à été maintes fois évoqué dans un certain nombre de réunions internationales.

Enfin, j’ai entrepris sur ce point un certain nombre de consultations et organisé plusieurs débats avec les membres des instances décisionnaires de FRANCE GALOP (Conseil d’Administration et Comité).

Les conclusions que je tire de ces quelques mois de consultations sont les suivantes :

1°) Au plan européen :

De nos consultations actuelles tant bilatérales qu’au sein des réunions de la Fédération Internationale, il apparaît que l’Angleterre comme l’Irlande n’envisagent pas - et pour des raisons qui tiennent aux spécificités de leur organisation et de leur marché des jeux - une évolution sensible de leur doctrine notamment pour ce qui concerne la manière d’apprécier les gênes en courses.

2°) Au plan français :

Il existe un fort consensus des acteurs français des courses pour conserver l’architecture générale de la doctrine française telle qu’elle est aujourd’hui en application.

Elle se caractérise par le déclassement de l’auteur d’une gêne derrière le concurrent gêné si la gêne a empêché ce dernier d’obtenir une allocation ou une meilleure allocation.

Elle correspond de notre point de vue aux contraintes imposées par la présence forte dans notre gamme de paris des “paris de combinaison” qui donne - plus qu’ailleurs en Europe - une importance déterminante au classement des chevaux arrivés premier, second, troisième, quatrième et cinquième (Quinté +) contrairement à d’autres pays où le jeu “gagnant” est prédominant.

Elle est l’expression d’une volonté politique de sanctionner plus sévèrement les fautes des jockeys afin d’assurer la meilleure régularité possible dans nos épreuves.

Elle induit enfin une pression plus grande sur les jockeys en matière de sécurité vis à vis des autres concurrents et de leurs chevaux à l’heure où l’opinion publique est à juste titre plus attentive à la notion de respect des animaux.

Aussi l’harmonisation des règles au niveau européen ne semble pas devoir pouvoir se réaliser à court terme.

J’ai néanmoins demandé que nous puissions poursuivre toutes les réunions de concertation des Commissaires et des services afin que l’information puisse circuler dans les meilleures conditions et qu’au fil du temps tout point de convergence puisse être acté.

Des réunions de Commissaires anglais, irlandais et français il ressort que plus de 80% des incidents de courses sont jugés, certes sur la base de doctrines différentes, mais aboutissent à des conclusions, à des décisions et à des sanctions extrêmement proches.

Les divergences entre les différentes doctrines ne sont particulièrement sensibles et mises en évidence que dans quelques cas plus médiatiques notamment dans les épreuves de sélection internationales.

Dans l’immédiat, j’ai demandé aux services de FRANCE GALOP de mettre en œuvre un certain nombre de moyens d’information afin de mieux faire comprendre et partager la doctrine et le Code français à l’ensemble des parties susceptibles d’être concernées par nos règles, notamment les professionnels anglais et irlandais qui sont habitués à des règles divergentes. Il importe que les règles de droit soient acceptées et surtout comprises par ceux qui doivent les respecter.

Conseil du Plat du 6 avril

Posted on/at 01:53 by "Actionnaires du Galop"

A l’occasion du Conseil du Plat du 6 avril, nous avons regretté que le Conseil n’ait pas été consulté sur le financement des centres et reçoive les dossiers au dernier moment.
Nous avons réaffirmé qu’aucune augmentation des cotisations sur les centres d’entraînement ne sera acceptée avant que les comités consultatifs se soient réunis et aient pu prendre connaissance des chiffres détaillés et notamment des coûts d’exploitation de ces centres. La question de compléter le financement par une subvention a été abordée, certains ont proposé que les centres privés profitent également d’une aide. Ce qui a paru envisageable en fonction de leur participation à la recette. Une forme d’indemnité aux partant Pmu entraînés en France a été évoquée. Nous allons préparer une simulation.
En ce qui concerne la proposition du Président des P.P. de faire évoluer les courses « A réclamer ». Il a été rappelé qu’il y a 15 ans, il a refusé tout net d’envisager que le propriétaire touche plus sur les excédents. Au Conseil, les réactions sont contrastées. Certains refusent tout changement, d’autres sont partisans d’un changement. En alternative à un mauvais projet qui privait les propriétaires de 500k€ au profit des sociétés organisatrices, nous avons proposé le 50% / 50 % : Ainsi le propriétaire encaisserait la moitié de l’excédent et paierait la moitié d’un rachat éventuel. Le bilan serait à l’avantage des propriétaires. Le tour de table a opté pour cette solution, recommandant une application provisoire à fin d’étude … Attendons que le Conseil de l’Obstacle donne son avis, puis le CA …

mercredi 7 avril 2010

Paris en ligne (agenda)

Posted on/at 13:32 by "Actionnaires du Galop"

Compte tenu des longues discussions parlementaires, le calendrier s'avère tendu pour voir les premiers agréments délivrés par l'ARJEL avant le début de la coupe du monde de football (11 juin).

Les premiers dossiers pourront être déposés début mai, il faudra au préalable purger tous les recours possibles, à savoir celui devant le Conseil Constitutionnel qui nécessitera 8 à 15 jours, puis les délais de carence de la Commission Européenne. S'ajoute ensuite la publication des décrets d'application qui devront notamment être examinés par le Conseil d'Etat et la CNIL.

A priori il ne restera à l'ARJEL que 2 à 3 semaines pour statuer sur les dossiers, qui pourraient être nombreux. Ce n'est d'ailleurs pas moins de 11.000 dossiers (cahiers des charges et dossiers techniques) qui ont été téléchargés sur le site de l'ARJE à fin mars.

L'ARJEL pourrait d'ailleurs faire appel à des prestataires extérieurs pour absorber ce démarrage.

mardi 6 avril 2010

Adoption du projet de loi sur les paris en ligne.

Posted on/at 17:25 by "Actionnaires du Galop"

Par 299 voix contre 223, le Parlement a adopté (comme l'avait fait le Sénat le 24 février dernier) le projet de loi ouvrant à la concurrence les paris hippiques, les paris portifs et le poker.

Le Groupe Lucien Barriere pourrait se lancer dans les paris hippiques.

Posted on/at 10:12 by "Actionnaires du Galop"

Le groupe Barrière qui sera très prochainement introduit en bourse, annonce qu'il pourrait se lancer dans les paris hippiques. Pour autant, aucun partenariat n'a encore été annoncé, on sait que la Française des Jeux est déjà partenaire du Groupe Lucien Barrière pour le poker en ligne.

dimanche 4 avril 2010

"On va dans le mur !" par Corine Barande-Barbe (article paru dans le JDG du 4 avril 2010)

Posted on/at 22:46 by "Actionnaires du Galop"

A l’heure de l’ouverture, le fonctionnement de France Galop se dégrade : les décisions sont communiquées aux membres par voie de presse ! Le Conseil d’Administration décide sans voter, sans entendre les instances et, plus grave, sans tenir compte de la voix qui s’élève en provenance directe du terrain.
Le Conseil d’Administration se réunit pour édicter, avant le Comité et avant les Conseils du Plat et de l’Obstacle, censés débattre de la politique générale de leur discipline. La question des centres ne leura jamais été présentée. La manoeuvre qui consiste à créer des Comités consultatifs (sans aucun pouvoir) qui se réuniront après que les décisions soient prises et annoncées est inacceptable.

La logique d’entreprise voudrait que France Galop définisse un objectif, puis étudie les données pour optimiser le parc de chevaux disponibles, tout en préservant les points névralgiques. Depuis 15 ans, on avance au coup par coup, sans anticiper et, brutalement, il faut boucher les trous d’une gestion empirique. En 2008, on ponctionne tout le monde en consacrant un tiers de l’augmentation des allocations au budget des indemnités de transports pour préserver la recette. En 2010, on veut ponctionner les seuls propriétaires des 70% de chevaux entraînés sur les centres. Pourquoi ?
Le nombre de galopeurs, le besoin en partants et en courses supports d’enjeux PMU et l’enveloppe des allocations mettent en évidence les priorités. Et France Galop dispose de moyens pour organiser un fonctionnement serein, sportif et incitatif à tous les niveaux.

Il n’est pas question pour les propriétaires de refuser de faire un effort (de plus !).
Mais un effort instruit de chiffres précis et assorti d’un droit de regard sur son utilisation, AVANT de le chiffrer. Les représentants socioprofessionnels se sont réunis pour travailler ensemble : à ce stade, atteindre une couverture de 50% sur 5 ans dans une gestion plus transparente leur paraît « envisageable ».
Les propriétaires ne devraient pas voir leurs taxes augmenter brutalement. Au-delà des 50% envisagés, le solde du financement des centres d’entraînement revient à la collectivité, (utilisateurs des centres compris), comme le budget des transports. Le même esprit doit animer la gestion de tout le service dit « public ». Les chiffres des enjeux sont corrects et il y aura un bonus fiscal. Quand l’Etat prévoit une taxe affectée de 8%, n’est elle pas constitutive d’aide pour soutenir l’intérêt général ?

Ne cédons pas à la tentation de faire payer les erreurs par notre clientèle.

Le Galop change: les socioprofessionnels parlent d’une même voix. Ils ne se contenteront plus de promesses : dire quelque chose et écrire autre chose ; modifier le Budget sans consultation. Les prochains Conseils et le Comité seront l’occasion de reparler du dossier des Centres d’entraînement qui devra intégrer les demandes actuelles des socioprofessionnels et une clause de « revoyure » certaine avant le prochain Budget.

Et puisque les Statuts doivent être modifiés, pourquoi ne pas envisager une modification du Décret pour augmenter la participation des socioprofessionnels au Comité et surtout au Conseil d’Administration qui n’est plus suffisamment représentatif ? »

vendredi 2 avril 2010

PMU.fr

Posted on/at 11:03 by "Actionnaires du Galop"

10h50 les cotes sont rétablies, nous nous inquiétons toujours des dysfonctionnements trop fréquents du site PMU.fr surtout à l'aube de l'arrivée de concurrents techniquement "affutés".

PMU.fr : nouveau problème informatique

Posted on/at 10:40 by "Actionnaires du Galop"

Ce matin sur le site PMU.fr à 10h30 aucune cote n'est disponible pour les courses de la journée.

jeudi 1 avril 2010

La vérité sur les amendements déposés sur le projet de loi pour l’ouverture à la concurrence des paris en ligne :

Posted on/at 14:31 by "Actionnaires du Galop"

Qui était visé par ces amendements

- Stéphane Courbit (principal actionnaire de Mangas Gaming) à l'heure où la régie publicitaire de France Télévisions va lui être confiée, un amendement réclamait l'interdiction de toute publicité en faveur des opérateurs de jeux et paris en ligne dans les programmes des chaines de télévisions et des radios publiques.

- le fournisseur d'accès Free (qui s'est allié à Chiligaming), un amendement réclamait l'interdiction de la publicité pour les jeux dans les services d'une société de communication au public en ligne qui détient tout ou partie du capital d'une entreprise opérateur de jeux ou de paris en ligne.

- dans la même logique les opérateurs de téléphonie étaient visés (Orange notamment)

- Winamax, un amendement souhaitait que l'agrément ne soit pas délivré aux entreprises dont le nom de domaine laisse entendre que le gain est systématique (genre gagner-au-poker).

Confidentiel

Posted on/at 00:46 by "Actionnaires du Galop"

Un groupe d’opérateurs en ligne étrangers s’apprête à proposer de sponsoriser les chevaux des centres d’entraînement français, pour s’assurer qu’il y aura toujours le nombre de partants nécessaires pour préserver les enjeux dans nos courses !

Affaire à suivre …