mercredi 31 mars 2010

2ème jour d’examen à l’Assemblée Nationale en 2ème lecture du projet de loi sur l’ouverture à la concurrence des paris en ligne.

Posted on/at 22:35 by "Actionnaires du Galop"

Les débats ont été une nouvelle fois interrompus suite à une interruption de séance à 17h30 afin que les députés UMP puissent se rendre à l’Elysée. Les députés de l’opposition ont vivement critiqué l’interruption des travaux.

La majorité n’a déposé aucun amendement, et a décidé de repousser les 200 amendements de l’opposition, pour une adoption définitive le 6 avril prochain.

Dépenses de publicité.

Posted on/at 22:07 by "Actionnaires du Galop"

En plein 16ème arrondissement de Paris (Porte d'Auteuil), le PMU et France Galop s’affichent sur une surface de 216 m2. Une bâche "Clear Channel" dévoile des créations réalisées par l’agence de publicité DDB pour France Galop et par Publicis Conseil pour le PMU, et pour une période annoncée d’un an. Benoit Cornu, directeur de la communication du PMU, justifie cet investissement couteux dans le cadre de l’ouverture des paris en ligne à la concurrence.












A quoi correspond le 1% évoqué dans l'affaire du financement des centres ?

Posted on/at 13:48 by "Actionnaires du Galop"

Le prélèvement de 1% sur les gains en victoires (sans les primes) est appliqué depuis des années à Chantilly et Maisons Laffitte. Il devait être temporaire, mais il perdure ... Bien qu'il ne soit mentionné nulle part, sauf dans une annexe du Budget ... et au débit du propriétaire. Jamais dans les plaquettes ou pages web qui détaillent les allocations. Si bien que beaucoup de propriétaires n'étaient pas conscients de ce prélèvement.

Le projet voulait étendre cette taxe à tous les centres et SURTOUT englober les primes, sans consulter personne, ce qui est énorme ! Puis l’étendre encore aux 2è et 3è places, ce qui ferait que certains gagneraient moins que d’autres et surtout pas le nominal affiché sur le programme !

Finalement, le 1% reste ce qu’il était : sur les seuls gains en victoires, mais il est désormais également appliqué à Deauville. Il semble que les autres centres aient refusé d’en entendre parler et auraient obtenu gain de cause... Mais pour en être sûr, il faudra attendre que les medias grand public nous en parlent. Puisque c'est la nouvelle forme de communication de France Galop !

COMPTE-RENDU DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE FRANCE GALOP DU MARDI 30 MARS 2010.

Posted on/at 11:17 by "Actionnaires du Galop"

Boulogne-Billancourt – le 31 mars 2010 - Le Conseil d’Administration de France Galop s’est réuni le mardi 30 mars sous la Présidence de Monsieur Edouard de ROTHSCHILD.

Les administrateurs ont examiné :

1. Les résultats de France Galop
La situation arrêtée au 28 mars, présente un Chiffre d’affaires du PMU en hausse de 0,8% et un produit brut des paris (PBP) à + 1% (National France). Le PBP des paris augmente au total de 2,2 % avec les courses étrangères et les courses régionales. Les résultats restent globalement plutôt positifs.

2. Le bilan des meetings de Pau et Cagnes
Les membres du Conseil d'Administration ont été informés des bilans des Meetings d'hiver de Pau et Cagnes. Malgré des conditions météorologiques défavorables (gel, neige et pluie), l'ensemble des réunions ont pu être courues dans des conditions satisfaisantes (une seule réunion à Pau a été déplacée de quelques jours). Par ailleurs, conformément aux souhaits d’une majorité de professionnels, le Conseil d’Administration a rappelé la nécessité de conserver les deux pistes plates (PSF et gazon) de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer. En conséquence, des travaux de drainage indispensables devront être entrepris sur la piste en gazon à l'intersaison afin de garantir les conditions techniques nécessaires à la parfaite organisation du meeting.

3. Le point sur l’ouverture du marché des jeux en ligne
L’adoption en seconde lecture par le Parlement du projet de loi sur l’ouverture du marché des jeux en ligne devrait permettre une promulgation de la loi courant mai 2010 et une ouverture du marché avant le début de la Coupe du Monde de football.

4. Les allocations 2010
Il avait été décidé par le Conseil d’Administration de novembre 2009 une augmentation des encouragements et allocations de 1% pour 2010, tout en convenant de refaire un point lors du Conseil d’Administration de fin mars 2010. A la lumière du calendrier de promulgation de la loi relative à l’ouverture du marché des jeux en ligne (et de l’impact fiscal lié), le Conseil d’Administration a décidé de maintenir l’augmentation des encouragements et allocations à hauteur de 1% pour 2010.

5. Le financement des centres d’entrainement
Le Conseil d’Administration de France Galop a pris connaissance des positions exprimées lors de la réunion des comités consultatifs de gestion des centres d’entraînement de Chantilly, Deauville et Maisons-Laffitte en date du 09 mars 2010.

Le Conseil d’Administration a pris acte :

  • de la demande d’Associations de propriétaires et d’entraîneurs visant à échelonner les mesures d’augmentation des tarifs d’entraînement sur une période plus longue que 3 ans, en portant celle-ci à 5 ans, tout en actant le principe d’une actualisation annuelle de ces tarifs
  • de faire le choix de mesures spécifiques selon les sites. Les besoins de rattrapage pour atteindre l’objectif initial d’un taux de couverture des coûts de fonctionnement de chaque centre par les propriétaires à hauteur de 60 % représentent en effet des efforts différents et n’impliquent pas la même urgence.
En conséquence, le Conseil d’Administration a décidé la mise en œuvre, à compter du 2° trimestre 2010, d’un certain nombre de mesures, détaillées ci-dessous.

Pour 2011 et au-delà, aucune mesure n’est décidée à ce jour, dans l’attente des propositions des comités consultatifs de gestion qui vont se réunir à nouveau dans les semaines à venir.

Les mesures entrant en application au 01 avril 2010 sont les suivantes :

• Centre d’Entraînement de Chantilly
  • augmentation de 10 euros du montant de la cotisation mensuelle d’entraînement, porté à 74 euros HT,
  • augmentation de 2 euros du montant des galops gazon, porté à 15 euros HT,
  • application d’un tarif de 10 euros HT par galop gazon sur les pistes intérieures,
  • application d’un tarif de 7 euros HT par passage aux stalles de départ.
Le cumul de ces mesures en année pleine, sur la base des volumes d’activités de 2009, représenterait un montant de recettes supplémentaires de 450 keuros environ.

Ce montant représente 38 % de l’effort financier à réaliser pour atteindre un taux de couverture des coûts de fonctionnement du centre d’entraînement par les propriétaires à hauteur de 60 %.

Centre d’Entraînement de Maisons-Laffitte
  • augmentation de 22 euros du montant de la cotisation mensuelle d’entraînement, porté à 60 euros HT,
  • augmentation de 2 euros du montant des galops gazon, porté à 15 euros HT.
Le cumul de ces mesures en année pleine, sur la base des volumes d’activités de 2009, représenterait un montant de recettes supplémentaires de 194 keuros environ.

Ce montant représente 13 % de l’effort financier à réaliser pour atteindre un taux de couverture des coûts de fonctionnement du centre d’entraînement par les propriétaires à hauteur de 60 %.

Centre d’Entraînement de Deauville
  • augmentation de 10 euros du montant de la cotisation mensuelle d’entraînement, porté à 56 euros HT,
  • augmentation de 4 euros du montant des galops gazon, porté à 12 euros HT,
  • application d’un prélèvement de 1 % sur les victoires.
Le cumul de ces mesures en année pleine, sur la base des volumes d’activités de 2009, représenterait un montant de recettes supplémentaires de 63 keuros environ.

Ce montant représente 16 % de l’effort financier à réaliser pour atteindre un taux de couverture des coûts de fonctionnement du centre d’entraînement par les propriétaires à hauteur de 60 %.

6. La diffusion des images de courses

Un premier bilan des audiences des émissions diffusées sur France 3 a été fait après 5 mois d'exposition (période septembre 09 / février 2010). Les résultats d'audience sont conformes aux performances globales de l'antenne France 3 sur le créneau horaire avec près de 900 000 téléspectateurs en moyenne le week-end et 640 000 téléspectateurs en semaine pour l'émission "En course sur France 3" (diffusion en direct du Quinté). En moyenne, l'audience du Quinté est plus que doublée du lundi au samedi et en augmentation de 30 % le dimanche par rapport à l'ancienne exposition Canal +.

Le programme court "La minute Epique" réunit quant à lui en moyenne 1 200 000 téléspectateurs chaque jour. Sur ce dernier sujet, une réflexion sera menée pour faire évoluer le concept créatif et le créneau de programmation.

7. Les conditions générales des courses 2010

Le Conseil d’administration a adopté les conditions générales des courses pour l’année 2010.

8. La modification des Statuts de France Galop

Il a été décidé de soumettre au vote du Comité de France Galop du 19 avril prochain une modification des Statuts de France Galop résultant de l'ouverture prochaine du marché des paris en ligne.

9. L’aménagement du Code électoral

Dans la perspective des élections de fin 2011, il a été décidé de lancer une consultation technique sur les modalités d’un passage au vote électronique et de présenter une proposition d’aménagement du code électoral intégrant cette évolution au Conseil d’Administration du mois de mai pour une approbation par le Comité de juin 2010. En tout état de cause, en cas d’introduction de ce nouveau dispositif de vote, la possibilité d’un vote traditionnel par voie postale pourra être maintenue.

10. Le fonds de reconversion des chevaux

Le Conseil d’Administration a réaffirmé son attachement à la pérennité du fonds de reconversion des chevaux de courses. Il a en conséquence été décidé d’équilibrer le budget 2010 de ce fonds par le biais d’une subvention additionnelle de France Galop de 50 000 euros.

Pour 2011 et au-delà et afin de garantir la pérennité du fonds qui nécessite de disposer d’une dotation annuelle de 250 000 euros, il a été demandé de procéder à une présentation lors d’un prochain Conseil d’Administration de 2 solutions alternatives :

  • une subvention directe de France Galop de 250 000 euros,
  • la mise en place d’un prélèvement de 1/1000ème sur l’ensemble des allocations.
Par ailleurs, le recours au service de ce fonds pour le placement d’un cheval (facilité par la mise en place d’un numéro vert) s’accompagnera du paiement d’un montant fixe forfaitaire couvrant les frais de base (transport, vétérinaire, castration).

11. La réflexion sur les circuits financiers des courses à réclamer

Le Conseil d’administration s’est montré favorable à l’opportunité d’engager une réflexion sur les circuits financiers des courses à réclamer. Il a décidé de saisir pour avis les Conseils du Plat et de l’Obstacle et de demander à la commission du code d’étudier les conditions d’application de cette évolution avant de prendre sa décision lors d’un prochain Conseil d’Administration.

Méthodes et objectifs...

Posted on/at 01:19 by "Actionnaires du Galop"

Les méthodes sont incroyables !
Ni celles d'une association et à mille lieues de la politique d'entreprise annoncée :
Les intérêts particuliers dominent au détriment de l'intérêt général.

Mais les chiffres sont têtus et les responsables devront assumer leurs choix. N'y a t'il pas un paradoxe certain à pénaliser ceux qui soutiennent la recette ?
Il faut évidemment plutôt développer l’incitation, à commencer par les centres d'entraînement : Alors que les lots se creusent, ce qui nuit à l’intérêt général, savez vous que 40% des partants au galop sont des partants PMH ?
Ce réservoir de chevaux est sous exploité : on leur offre, à proximité de leurs écuries des tas de petites courses à 6 partants, parfois 5. .. soit une distribution d’allocations très loin du sport et du spectacle !
Pendant ce temps on taxe les centres comme Chantilly qui court 91% de ses partants dans des courses PMU ...On croît rêver !

Hausse brutale des tarifs des centres d’entraînement

Posted on/at 00:34 by "Actionnaires du Galop"

Sur la forme :
Le JdG titre ce soir : « Tout sur les hausses de tarifs dans les centres d’entraînement ». On y retrouve tous les chiffres de l’augmentation. De même dans Paris Turf.
Une fois de plus les socioprofessionnels apprennent leur destin par la presse …
Pas de Communiqué Officiel ! Ou bien doit-on considérer que c’en est un ?
Ce sujet aura été complètement traité en dehors des Conseils du Plat et de l’Obstacle, seules instances statutaires compétentes en la matière … Qu’à cela ne tienne, il n’y a qu’à changer les statuts !
Force est de constater que le Conseil d’Administration de France Galop ne réunit pas un quorum de propriétaires de chevaux entraînés sur les centres d’entraînement publics parisiens de nature à leur permettre d’évaluer l’impact qu’auront leurs décisions en matière d’incitation …

Sur le fond :
Il semble que la résistance ait eu quelques résultats, mais pas suffisamment !
Il y a eu concertation, certes… Mais elle n’a pas été vraiment entendue et on voit que l’Egalité des chances reste un vœu pieux.
A noter que les Présidents d’associations (Actionnaires du Galop, Association des entraîneurs, Associations des Entraîneurs Propriétaires et Syndicat des propriétaires se sont regroupés en une motion pour demander un ajournement de l’application du plan proposé par J. d’Indy, Secrétaire Général des P.P. (Province Paris) et laisser le temps aux Comités consultatifs d’étudier la réalité des chiffres et de construire des propositions alternatives.

Mais on ne se refait pas : A France Galop, on décide d’abord et on consulte ensuite !
Les propriétaires sont comme toujours considérés par France Galop comme des « cochons de payants » et non comme des membres.Il faudra en parler au fameux Département des propriétaires !

En conclusion, on note un recul sur certains points et notamment le délai, mais rien d’acquis.
TOUT RESTE A FAIRE !

mardi 30 mars 2010

Jeux en ligne : débuts difficiles pour François Baroin

Posted on/at 23:02 by "Actionnaires du Galop"

Comme nous l’annoncions plus tôt dans la journée, l’opposition a tenté de faire rejeter le projet de loi relatif à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, et des incidents ont perturbé la 1ère journée des débats.

Après avoir présenté une motion de procédure, l’opposition a tenté de réitérer le « coup » du rejet de la loi Hadopi. En effet, à l’annonce du vote de nombreux députés PS ont surgi dans l’hémicycle, laissant alors la majorité minoritaire. Mais au lieu de procéder au vote, le président de séance, Tony Dreyfus (PS) a suspendu la séance. Dans un brouhaha général, et sous les quolibets, Monsieur Baroin est intervenu en accusant le PS de vouloir « faire un coup ».
Les députés UMP n’étant toujours pas assez nombreux, une seconde suspension de séance a été demandée. C’est alors Bernard Accoyer qui est venu au perchoir, l’UMP étant redevenue majoritaire, la motion a été mise au vote et rejetée. Jean-Marc Ayrault (PS) dénonçant la présidence de l’Assemblée Nationale d’avoir interrompu un vote en cours a lancé « On débat d’un texte sur les jeux en ligne, et cela commence par une tricherie ! ».

Les Verts au vert ou… le Vert est dans le fruit.

Posted on/at 16:05 by "Actionnaires du Galop"

Entendu dimanche à Auteuil :
Il y a quelques jours un monsieur costume cravate, mallette en cuir à la main, aurait arpenté les allées d'Auteuil. Ni un policier, ni un inspecteur des impôts… mais un huissier.
Son travail aurait été, disent certains, de compter le nombre de personnes présentes sur l'hippodrome, mandaté par un parti politique Vert. Il aurait dénombré 312 passionnés… Cela ne fait pas beaucoup par hectare !
Attirer la foule le dimanche ou le jour du Grand Steeple, c'est possible. Mais en semaine c'est quasiment mission impossible. Et cela n'échappe pas à tout le monde.

Un Actionnaire du Galop au champ.

DERNIERE MINUTE : loi sur les paris en ligne

Posted on/at 12:58 by "Actionnaires du Galop"

Alors que les débats devraient débuter dans quelques heures, nous apprenons que l’opposition a déposé près de 200 amendements afin de faire barrage sur la loi de régulation du marché des jeux d’argent en ligne. Cette levée de boucliers vise à retarder sa mise en application. Si certains de ces amendements peuvent être qualifiés de rédactionnels, d’autres visent à revenir sur le principe même d’ouverture à la concurrence. Plusieurs amendements visent également les rapports étroits qui ont pu s’établir, ou qui pourraient s’établir entre opérateurs de jeu, médias et groupe de télécommunication. Le débat parlementaire prévoit donc d’être houleux.

Le PMU en ordre de bataille pour l’ouverture des paris en ligne doit encore fiabiliser son infrastructre technique :

Posted on/at 12:22 by "Actionnaires du Galop"

On en sait tous les jours un peu plus sur les conditions de participation du PMU à l’ouverture des paris en ligne. A grand renfort de publicités et de programmes d’affiliation, le PMU a déjà noué deux alliances que l’on peut qualifier de structurantes :

- concernant les paris sportifs, le PMU a noué une alliance exclusive avec l’irlandais Paddy Power, lequel sera rémunéré sur la marge générée, en contrepartie celui-ci ne s’installera pas en France. Cet accord a été conclu pour 5 ans.

- concernant le poker en ligne, un accord a été conclu avec l’anglais Party Gaming, par contre celui n’est pas exclusif, et s’il le souhaite Party Gaming pourra donc également opérer en France sous son propre nom.

Il est intéressant de noter que le Groupe Lucien Barrière, déjà sponsor de France Galop, a finalement choisi de s’associer avec la Française des Jeux pour son offre de poker en ligne.
De son côté la Française des Jeux s’active également. Après avoir raté la reprise du britannique Camelot, exploitant la loterie du Royaume Uni (National Lottery) et laissé ainsi filer la 5ème loterie mondiale, avec plus de 5 milliards d’euros de CA, pour cause de lourdeurs administratives (la FDJ ne serait pas parvenue à déposer son offre dans les temps), elle vient d’acquérir son partenaire technique LVS (Laverock Von Schoultz) pour 16,66 millions d’euros. Le britannique LVS est un spécialiste de plates-formes de prises de paris qui avait déjà collaboré avec la FDJ pour mettre en place son site internet ParionsWeb. Les ambitions de la Française des Jeux sont assez similaires à celles du PMU puisque celle-ci table sur une pénétration du marché de 25% à l’horizon 2012.

Un site www.pronospmu.com (absent des principaux moteurs de recherche) a été lancé en février, permettant aux internautes de faire des pronostics sur des matchs des championnats professionnels de football et de rugby, et d’être récompensés par des cadeaux.

Il est certain que le PMU devra faire de gros efforts pour fiabiliser son infrastructure technique, et ce dans les 2 à 3 mois à venir s’il souhaite tenir une place importante dans les paris en ligne. Si les pannes répétitives, et les imperfections du site www.pmu.fr (comme ce fut le cas lors de la dernière réunion de Dubai), devaient perdurer, il y a fort à parier que les internautes se tourneront vers des sites légaux beaucoup plus fiables.

Paris en ligne :

Posted on/at 11:30 by "Actionnaires du Galop"

Le Groupe Amaury, notamment propriétaire de l'Equipe et du Parisien serait prêt à se lancer dans les paris en ligne, et s'apprête à demander 3 licences : poker, paris sportifs et paris hippiques.

C'est l'entreprise sajoo.fr, créée conjointement par le Groupe Amaury et BWIN, et récemment installée à Boulogne Billancourt, qui développera cette activité.
sajoo.fr table sur un équilibre à 3 ans.


sajoo.fr a déjà engagé des discussions avec Zeturf et le fonds d'investissement Serendipity présidé par Patrick Le Lay, l'intérêt de sajoo.fr étant de pouvoir mutualiser ses mises avec Zeturf (et d'autres prétendants) afin de créer une masse commune capable de concurrencer le PMU.

Nous avons déjà fait part dans ce blog de notre interrogation sur cette gestion des masses communes, dans la cas présent par la société ZETotesystem (filiale de Zeturf) immatriculée à Malte, exclue de tout cadre légal français, et n'entrant donc pas dans le cadre de la nouvelle loi sur les paris en ligne.

Projet de loi sur les paris en ligne :

Posted on/at 09:31 by "Actionnaires du Galop"

Les députés entament ce mardi (30 mars) en deuxième lecture l'examen du projet de loi sur l'ouverture à la concurrence des jeux d'argent et de hasard en ligne.

Un vote favorable devrait intervenir au plus tard demain mercredi.

Le calendrier est serré, le dispositif devant être en place pour le 11 juin, date d'ouverture de la prochaine Coupe du Monde de Football.

samedi 27 mars 2010

Dubai Worl Cup vs PMU.fr

Posted on/at 20:47 by "Actionnaires du Galop"

Bravo à Gloria de Campeao !
Mais pas à PMU.fr !
Le départ prévu à 18h45 est retardé : grâce à cela on voit les chevaux au rond et devant les boîtes …
La course se courre à 18h53
Mais PMU.fr ne prend plus de pari en ligne après 18h45. Tout est bloqué. Dommage, non ?
Surtout qu’il y avait des intérêts français, c’est le moins que l’on puisse dire !
C'est plutôt inquiétant.

jeudi 25 mars 2010

Nomination chez Barouin :

Posted on/at 13:18 by "Actionnaires du Galop"

Didier Banquy, ex Directeur Général délégué du PMU de 2003 à 2004, est nommé directeur de cabinet du nouveau ministre du Budget François Barouin. Il avait été précédemment directeur de cabinet du secrétaire d’Etat au budget en 2004, et Secrétaire Général de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne depuis 2005.

mercredi 24 mars 2010

Loi sur les paris sportifs en ligne : l'agenda

Posted on/at 16:10 by "Actionnaires du Galop"

Après divers amendements, ce projet de loi a été adopté au Sénat.

La commission des finances de l'Assemblée Nationale a étudié hier 23 mars et en deuxième lecture le rapport sur l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent de hasard en ligne. Dossier présenté par Jean-François Lamour, rapporteur du-dit projet.

La prochaine étape est maintenant une deuxième lecture à l'Assemblée Nationale programmée pour le 30 mars accompagnée d'un vote. Pour autant que ce second vote soit conforme à celui du Sénat,  la loi pourrait être promulguée mi-avril et l'ouverture du marché français courant juin.

Par ailleurs, le commissaire européen au Marché intérieur et aux services, Michel Barnier, a annoncé début mars, le lancement d’un Livre Blanc sur les jeux en ligne. L’ouverture à la concurrence de ces jeux concerne différents Etats de l’Union Européenne. M. Barnier veut lancer un débat pour déterminer quelles formes d’initiatives européennes pourraient traiter ce problème et compléter les législations nationales ou régionales, qui prennent en compte, très légitimement, des spécificités culturelles.

Le commissaire européen veut élargir cette consultation aux opérateurs, aux organisateurs d'événements sportifs, aux chercheurs, au corps médical et surtout aux citoyens.

mardi 23 mars 2010

Projet de Motion

Posted on/at 03:45 by "Actionnaires du Galop"

La question du financement des centres d’entraînement n’est pas nouvelle …

La logique productive et l’esprit de justice commandent, lorsque l’on demande un effort à une filière, de le partager rationnellement entre ses bénéficiaires. Il est évident que ce n’est pas le cas dans le plan proposé pour France Galop par Jean d’Indy, Secrétaire Général des P.P.

Cette subvention au financement des centres d’entraînement n’est qu’une part du service public mis en place par France Galop pour soutenir et développer la recette PMU dont les fruits sont redistribués à tous les acteurs de la filière sur tout le territoire.

A ce titre, depuis 1995, avec la décentralisation, ce soutien financier s’est étendu massivement :

- au soutien des allocations aux courses PMH, notamment celles transformées en courses PMU
- au budget des indemnités de transports
- aux coûts de fonctionnement de la logistique attachée aux déplacements des structures : Secrétariats de réunion, Commissaires, Vétérinaires, Vidéos

Par définition, les propriétaires ont financé à 100% des subventions : Au fil des protocoles, c’est sur leur part des fruits de la croissance que les subventions ont été ponctionnées.

Et plus particulièrement sur la part de ceux qui n’ont pas vu leurs opportunités locales se développer, mais au contraire leur frais pour participer au programme PMU augmenter chaque année.

L’EQUILIBRE DU GALOP est en danger.
Il n’est ni rationnel ni productif d’imaginer à partir de 2010, de distribuer l’augmentation des allocations à tous, d’où qu’ils viennent et où qu’ils aillent, en réduisant les subventions d’une seule catégorie d’acteurs : ceux, basés sur les centres d’entraînement, fournissent 70 % des partants PMU et 90% des partants dans les évènements. (53% et 70% pour Chantilly + Maisons Laffitte + Deauville)

Les documents et chiffres qui ont été fournis à l’appui de ce plan ne sont pas complets et les études entamées depuis montrent leur incohérence. Concrètement il s’agit de doubler sur trois ans les taxes appliquées aux propriétaires de chevaux entraînés sur les centres d’entraînement de Chantilly, Maisons Laffitte et Deauville et probablement sur tous les autres centres d’entraînement publics français, sans tenir aucun compte de leur participation à la recette générale.

Jusqu’ici, il n’a pas été possible de faire le bilan de l’impact de la politique de subventions menée depuis 15 ans. Pas plus que de connaître le détail des coûts de fonctionnement des centres d’entraînement. Ni de chiffrer l’impact des subventions sur l’incitation aux propriétaires à faire courir.

Le plan proposé par les P.P. pour France Galop créerait un énorme avantage aux chevaux entraînés hors de France, aux dépends de 70% des chevaux entraînés en France. Ce qui est évidemment une colossale erreur stratégique : A l’opposé du principe qui régit le « service public » de l’institution, dont l’usage est de prélever les subventions sur les augmentations d’allocations annuelles afin de partager les efforts entre tous.

En conséquence, nous refusons le principe et l'application du « plan d’Indy» et demandons au Conseil d’Administration de France Galop que les Comités consultatifs disposent des chiffres nécessaires en toute transparence et se réunissent dans les plus brefs délais pour mettre au point des propositions constructives partageant l’effort entre les utilisateurs des centres et les bénéficiaires des retombées de la recette PMU.

22 mars 2010
Corine Barande Barbe
Présidente des Actionnaires du Galop

lundi 22 mars 2010

Pour l'instant le grand gagant de l'ouverture des paris en ligne, c'est la PUB !

Posted on/at 23:15 by "Actionnaires du Galop"

Les investissements publicitaires des opérateurs de paris en ligne pourraient se monter à 750 millions d'euros pour les 3 prochaines années, selon une étude citée par le journal l'Expansion. Parallèlement RMC (partenaire d'Unibet) annonce que dès que la publicité sera autorisée, 10% de son chiffre d'affaires proviendra des opérateurs de paris en ligne. Et dans la même veine, M6 qui annoncera un partenariat avant l'été, fait déjà état de recettes publicitaires non négligeables.


Pour mémoire, l'estimation du montant des mises des joueurs français sur les sites autorisés devrait s'élever à deux ou trois milliards d'euros par année pleine, chiffre qui pourrait être multiplié par deux en 2013 (le chiffre d'affaires annuel des jeux en ligne au Royaume-Uni se monte aujourd’hui à 7 milliards d'euros partagés entre 150 opérateurs).


Le PMU, par la voix de Philippe Germont, annonçait récemment vouloir capter 20 à 25% de ce marché, soit un chiffre d'affaires de 400 à 500 millions d'euros (soit 5% du chiffre d'affaires total du PMU).


Pour atteindre ces objectifs, le PMU doit donc investir dans des actions marketing (publicité, programmes d’affiliation, ...), et nous voyons d’ailleurs très bien aujourd'hui qu'il est très actif dans ce domaine, mais quid du retour sur investissement ? quid du budget actuel ? quid de l'impact sur les comptes du PMU et de l'institution ? autant de question sur lesquelles nous souhaiterions avoir des réponses.

Portrait de Marc Hovelacque (article paru dans Week-End le 08/01/2010):

Posted on/at 22:26 by "Actionnaires du Galop"




dimanche 21 mars 2010

Ce que coûte et rapporte chaque centre d'entraînement :

Posted on/at 23:14 by "Actionnaires du Galop"

A lire dans Paris Tuf du 21 mars 2010 : "Ce que coûte et rapporte chaque centre d'entraînement "

Des chiffres intéressants ...
Juste une petite erreur dans le paragraphe à côté des « partants par centre » :

Courses PMU : le pôle de l’Oise fournit 40% des partants en Plat (27% c’est sur le total PMU+PMH)

A noter que les trois centres que l’on veut ponctionner massivement, soit Chantilly + Maisons Laffitte + Deauville réunis fournissent 53 % des partants PMU en Plat et en obstacles.
L’équilibre est précaire … Et évident le risque qu’il y aurait à surtaxer les fournisseurs de plus de la moitié des partants des courses supports d’enjeux nationaux …
Surtout si l’on sait que dans le détail, ce sont également ceux qui se déplacent le plus, fournissant de nombreux partants PMU hors de leur région.
Les régionaux vont vers Paris, mais à quelques écuries près, se déplacent moins vers les autres régions...
La subvention de France Galop (donc de l'ensemble des membres) est un servie public qui assure la pérennité et le bon fonctionnement. Toute diminution peut avoir des conséquences pour l'équilibre de la pyramide. Une telle décision doît être réfléchie par l'ensemble des acteurs.

Article paru dans Paris-Turf le 21/03/2010 au sujet du coût des Centres d'Entrainement :

Posted on/at 23:13 by "Actionnaires du Galop"

1ère partie



2ème partie



3ème partie

vendredi 19 mars 2010

MESLAY-DU-MAINE

Posted on/at 17:04 by "Actionnaires du Galop"

ci-joint article paru dans Ouest-France le 16/03/2010

La société des courses hippiques un bilan satisfaisant pour l'année 2009. 1 199 000 € ont été investis au cours de l'année passée pour divers travaux et les responsables estiment qu'une pause est nécessaire pour 2010.

L'an dernier a été marquée par la réalisation de travaux importants. Trente-huit boxes ont été construits ainsi que cinquante stalles et huit douches. L'aménagement des cuisines, salles et bureaux a été réalisé. Bernard Rezé, secrétaire, précise cependant qu' « en 2010 sera une pause sera faite dans les travaux. Il restera toutefois la finition du rond de présentation avec les lices ». Le nombre d'entrées s'élève à 7 027 soit une moyenne de 586 entrées payantes pour douze réunions dont une gratuite.

Le montant des enjeux en pari mutuel hippodrome s'élève à 426 763 € et en pari mutuel urbain à 21 673 755 €. Concernant le centre d'entraînement, les 100 boxes sont actuellement pleins. Le résultat financier est de 74 088 € contre 65 278 € en 2008 soit une progression de 8 810 €.

Le dimanche 28 mars prochain, France Galop visitera l'hippodrome pour le classement en pôle régional. Cela permet d'avoir des réunions PMU. La société l'a déjà dans la catégorie steeple-chase. Cette visite est juste une confirmation de ce classement.

Au programme
La saison hippique débutera dimanche 28 mars, à partir de 14 h, avec trois trots et quatre obstacles. Douze réunions sont programmées pour 2010 dont huit qui se joueront en PMU. Elles auront lieu lundi 19 avril à 16h, mercredi 12 mai à 16 h, samedi 17 juillet à 13 h 30, lundi 26 juillet à 17 h, mardi 3 août à 13 h 30, dimanche 8 août à 13 h 30, vendredi 20 août à 13 h 30 et le mercredi 6 octobre à 13 h 15.
La réunion élevage aura lieu jeudi 14 octobre à 13 h 30. Deux autres réunions sont prévues : dimanche 24 octobre à 13 h 30 et lundi 15 novembre à 13 h.

LE LION-D'ANGERS

Posted on/at 17:03 by "Actionnaires du Galop"

ci-joint article paru dans Ouest-France le 15/03/2010

La Société des courses du Lion-d'Angers craint pour l'avenir de l'hippodrome. La raison : l'ouverture des paris en ligne, qu'une loi votée en première lecture prévoit en juin.

Pourquoi ? Comment ?

Comment est perçue la loi par la Société des courses du Lion-d'Angers ?

Prévue pour le mois de juin 2010, la loi sur l'ouverture des paris sur Internet fait peur à Alain Peltier, président de la Société des courses. « Le modèle français était envié par tous les pays étrangers, avant que l'Europe nous oblige à ouvrir les paris sur Internet », grogne-t-il. Il craint une baisse de la fréquentation de l'hippodrome. « La loi va amoindrir les recettes traditionnelles du système mutualiste. »

Le parcours législatif est-il terminé ?

Pourtant, la loi pourrait paradoxalement rapporter gros. Le maire de Maison-Laffite, le député Jacques Myard, préside le groupe cheval à l'Assemblée nationale. Il a proposé de reverser un millième des recettes nationales du PMU aux communes organisant des réunions. Le Lion-d'Angers pourrait recevoir 77 000 €. De quoi rassurer pour l'avenir. « Il est certain que ça serait une manne tout à fait intéressante, concède Alain Peltier. Mais rien n'est fait pour le moment. » Cette loi doit passer en deuxième lecture à l'Assemblée nationale.

L'hippodrome peut-il envisager l'avenir sereinement ?

C'est en tout cas ce qu'a tenu à démontrer le président de la Société des courses lors de la dernière Assemblée générale. « Grâce à de bonnes conditions météo, on a fait plus d'entrées que l'année précédente. » Soit une augmentation de presque 12 %.

La situation financière de la Société est plutôt satisfaisante, malgré une forte baisse du résultat d'exploitation.

Il diminue de 138 000 € par rapport à l'année précédente, ce qui s'explique notamment par la suppression de subventions nationales et l'amoindrissement des recettes PMU. La Société bénéficie d'un fonds de roulement de 437 800 €.

Les investissements vont-ils continuer ?

Alain Peltier l'assure. « L' hippodrome a plein de projets. On va maintenir un minimum d'investissements. C'est indispensable pour que le Lion-d'Angers reste dans le peloton de tête. » Des légers travaux seront engagés ou poursuivis en 2010 afin de moderniser l'hippodrome.

Quelles nouveautés pour cette année ?

À noter que certaines des douze réunions PMU prévues cette année démarreront à 16 h, comme celle du lundi de Pâques ainsi que celles du 19 août et du 15 mai. « Paris nous demande une densification de la fréquentation, alors elle impose des horaires inhabituels », justifie Alain Peltier. Le 15 août, la réunion débutera à 11 h avec quatre courses d'obstacles.

L'hippodrome accueillera également l'élection de Miss Grand Ouest Manche Océan, en compagnie de Bernard Pichard.

jeudi 18 mars 2010

Paris hippiques :

Posted on/at 10:59 by "Actionnaires du Galop"

Le Président de Zeturf, Emmanuel de Rohan Chabot, annonce ce matin qu’il va offrir très prochainement par le biais de sa filiale ZETotesystem, une plateforme dédiée pour les opérateurs de pari mutuel sur les courses hippiques permettant d'agréger leurs masses d'enjeux avec celles de Zeturf.


Zetotesystem est une société créée fin 2009 à Malte.


Le PMU de part sa double collecte de paris « en dur » et sur internet est aujourd’hui le seul opérateur de pari mutuel bénéficiant d’une réelle masse d’enjeux sur les courses permettant de proposer des cotes pertinentes.


Nous nous interrogeons sur la pertinence de cotes offertes par de « petits » opérateurs n’ayant pas atteint la masse critique, ceux-ci semblent devoir se tourner naturellement vers ce que l’on appelle des super totalisateurs. Et nous nous inquiétons de l’opacité éventuelles de ces prestataires de technologie qui ne sont pas soumis à la nouvelle législation sur les paris en ligne, ceux-ci en effet ne sont pas soumis à une demande de licence.

Paris hippiques :

Posted on/at 09:14 by "Actionnaires du Galop"

En accompagnement à l'ouverture du marché des jeux en ligne, un 1er salon se tiendra à la Porte de Versailles du 5 au 7 novembre 2010. Le "Poker&Betting Show" initialement prévu pour février a été décalé à novembre, les organisateurs préférant attendre la promulgation de la loi. Une large part de ce salon sera consacrée aux paris hippiques au travers de conférences et de stands dédiés.

Paris hippiques :

Posted on/at 09:00 by "Actionnaires du Galop"

L’ouverture des paris en ligne suscite un vrai débat et de réelles inquiétudes. Nous tenterons au travers de ce blog de vous tenir informé de ce bouleversement pour notre institution. Soucieux de préserver notre filière, nous souhaitons une réelle transparence de la part du PMU et veillerons également à suivre l'évolution de la concurrence.

mercredi 17 mars 2010

Introduction :


Lors de l’Assemblée Générale des Actionnaires du Galop qui s’est tenue le 6 mars 2010 en présence du Bureau de l’association et d’adhérents venus apporter leur soutien à l’association et leur contribution au débat, il a été notamment décidé de créer ce blog.

Les Actionnaires du Galop, après avoir joué la carte de la confiance active, décident de radicaliser leur action et d’organiser une communication active.

Notre objectif étant de voir enfin apparaître la concertation, la transparence et la communication indispensables au bon fonctionnement de notre institution.

Nous vous encourageons à nous faire part de vos commentaires, et à réagir à nos prochains articles.

Les Actionnaires du Galop.

dimanche 14 mars 2010

Article paru dans Paris-Turf le 14 mars 2010 :

Posted on/at 22:15 by "Actionnaires du Galop"

mardi 9 mars 2010

Compte-rendu de la réunion sur les centres d'entraînement publics (9 mars 2010)

Posted on/at 15:21 by "Actionnaires du Galop"

Une réunion intéressante qui a permis de «remettre les bœufs devant la charrue» : d ’abord consulter les acteurs impliqués, puis débattre … Définir l’esprit dans lequel la question des centres doit être traitée et les chiffres qu’il est nécessaire de connaître avant de construire des propositions.

Il a vite été évident que la réunion sur un sujet crucial de propriétaires et d’entraîneurs issus de différentes tendances traditionnellement opposées ne tournerait pas au pugilat… L’ennemi commun semblant plutôt être les négligences passées, les méthodes dirigistes et l’opacité ambiante !

Beaucoup de questions sur les chiffres et une franche exigence de les obtenir avant de décider quoique ce soit. Un vrai souci d’égalité, de rationalisation, mais aussi de justice et d’étude de la question replacée dans son contexte en prenant en compte les évolutions des centres et la répartition à la fois des efforts et des retombées.

Quelques chiffres demandés apparaissent en cours de réunion illustrant une nouvelle proposition pour 2010.

Les intervenants font des propositions, parfois très différentes, souvent complémentaires :

- Revoir l’étalement du rattrapage : Pas question de rattraper 15 ans sur trois saisons. On parle de 5 ans ; on évoque un rythme différent selon les centres.

- Revoir la répartition des augmentations entre les cotisations, les galops, les boîtes. Une augmentation de l’assiette du prélèvement sur les gains n’est pas populaire et si prélèvement il doit y avoir, son application à tous semble logique à plus d’un, pour éviter d’opposer les différents centres et régions. L’étude aux seuls frais des propriétaires des centres paraît réductrice et appelle d’autres idées …

- Revoir la notion de couverture : Au même titre que la subvention aux indemnités de transport, le soutien aux centres d’entraînement est un service public qui doit le rester pour assurer les partants et la recette. L’idée de 50% par France Galop – 50% pour les propriétaires est prise en considération.

- L’idée de partager « l’effort de guerre » entre tous en prélevant une partie des sommes nécessaires sur l’enveloppe des allocations n’est pas rejetée par les participants : Prendre à la source plutôt que de reprendre à certains, paraît de nature à éviter que des niches profitent à une minorité et notamment à des chevaux entraînés hors du territoire. Le bonus fiscal est évoqué sur ce point et dans le cas où il ne serait pas suffisant, une revue globale des subventions type « services publics » est envisagée par certains : mêlant les indemnités de transports et le soutien aux centres publics.

- Définir les priorités en connaissance des chiffres : les propriétaires ne peuvent être appelés à couvrir que les frais que génèrent leurs chevaux. Une forte demande de transparence rappelant celle pratiquée par les mairies, les grandes entreprises et les associations en général. Sans s’étendre sur les erreurs passées, l’idée d’effort sur la gestion des centres est également retenue, sous le contrôle des utilisateurs dans le cadre des Comités consultatifs …

- L’ensemble des centres d’entraînement publics français est évoqué. Si une gestion au cas par cas peut-être profitable, il est souhaité que l’esprit et la méthode générale soit commune : Dans un esprit de cohérence et d’égalité de traitement affinée par les notions de qualité des services et du nombre de partants fournis. Personne n’oublie que toutes les subventions, qu’elles passent par France Galop ou par le Fond commun viennent toujours de l’ensemble des propriétaires.

En conclusion, cette réunion a permis de connaître de nouveaux intervenants et de se rassurer sur la solidarité qui existe entre les socioprofessionnels. Elle a confirmé un besoin d’information et de concertation parfaitement légitime. En toute logique constructive, le Conseil d’Administration devra prendre en considération les propositions des acteurs et de leurs représentants … Comme le prévoit les statuts de France Galop.

mercredi 3 mars 2010

Lettre de Corine Barande-Barbe à Hubert Monzat, Directeur Général de France Galop, à propos des centres d'entraînement publics (3 mars 2010)

Posted on/at 20:49 by "Actionnaires du Galop"

Concernant la réunion de mardi 9 mars sur les centres d’entraînement.
Votre convocation évoque les centres de Chantilly, Maisons Laffitte et Deauville. Qu’en est-il des autres centres d’entraînement ?
Le point de départ de ce dossier est une étude globale et il est évident que dans l’esprit de « FRANCE Galop », de sa politique nationale, dans un souci d’égalité de traitement des propriétaires qui utilisent les centres d’entraînement, et pour une simple cohérence, la question doit être traitée dans son ensemble avant de prendre des décisions et de les appliquer.

Comme je l’ai demandé à l’automne dernier, il est urgent de mettre à jour les chiffres de l’Ecofilière avec 2008 et 2009. La définition des indicateurs de la santé de la filière et l’analyse des points névralgiques a justement pour objectif d’éviter de prendre des mesures susceptibles d’aggraver les situations à risques.

Pour mémoire, l’ensemble des centres d’entraînement français concerne 70% des chevaux entraînés en France.
Afin de préparer ce dossier, l’objectif étant de rationaliser les coûts d’exploitation, nous avons besoin de renseignements et de réponses précises :

I.
On ne saurait répercuter sur les propriétaires que les coûts de fonctionnement concernant l’entraînement et les services dédiés aux chevaux qui s’entraînent sur place, à l’exclusion de touts autres coûts (immobilier, hippodromes, diversification, bureaux, réceptions, etc.) qui sont par nature à la charge de France Galop ou des sociétés organisatrices. En effet, il n’est pas question de faire financer par notre clientèle investisseuse des dépenses qui ne la concernent pas, sauf à lui laisser gérer l’ensemble des sommes qu’elle génère …
Nous souhaitons donc avoir, pour chaque centre, le montant exact de ces seules dépenses.

II.
Avant de valider toute décision d’augmentation de la contribution des propriétaires, l’ensemble des participants aux comités consultatifs devra connaître la nature et la répartition de ces coûts et le nombre de chevaux que chaque coût concerne. Puisque les propriétaires financent l’outil de travail, les décisions de gestions doivent être transparentes, pertinentes et collégiales.

III.
Connaître le % de partants (PMU et PMH) générés par l’ensemble des chevaux entraînés sur les centres français.
Et le % d’allocations qui revient à ces chevaux.
Ces statistiques doivent évidemment être détaillées par centre d’entraînement.

IV.
Les cotisations n’ont pas augmentées depuis 1997. Des chiffres doivent impérativement être rapprochés :
-L’augmentation des allocations distribuées en France depuis 1997
-L’évolution de la part des allocations revenant aux chevaux entraînés en France depuis 1997
-Celle des chevaux entraînés sur les différents centres ?
-L’augmentation moyenne des frais d’entraînement depuis 1997. (Alimentation, loyers, salaires, charges, RTT,etc.)

Méthodes employées jusqu’ici : On évoque toujours une augmentation de plus de 30%, mais la répartition de l’enveloppe a constamment évolué : L’assiette des primes à l’éleveur a changé. La décentralisation a eu un impact. Le budget des indemnités de transport a explosé … La masse a subventionné ces évolutions.

Le fonctionnement des centres d’entraînement doit être envisagé dans le même esprit de solidarité de la filière.
Les propriétaires qui n’élèvent pas, ceux préfèrent courir dans leur région et se déplacent peu n’ont pas profité de l’augmentation dans sa totalité : ils ne doivent pas aujourd’hui supporter seuls le déficit des centres, principaux fournissuers en partants. Les propriétaires sont, avec les parieurs ce que nous avons de plus précieux.

V.
Certaines régions se plaignent de l’impact de l’invasion des « étrangers », notamment les frontaliers qui prélèvent des masses de plus en plus importantes sur les allocations (environ 11%). Il est évident que de distribuer une augmentation à tout le monde et de reprendre une part aux seuls qui utilisent les centres aurait un effet totalement à l’inverse du soutien dont les propriétaires actifs en France ont besoin.

VI.
L’impact financier de chaque mesure envisagée doit être détaillé sur le territoire et sur chaque centre.
L’esprit de chaque mesure doit être analysé afin de ne retenir que les meilleures : à la fois efficaces et incitatives (par opposition à dissuasives). En effet, il serait paradoxal de développer et financer un département « propriétaires », d’organiser des conférences sur le propriétariat et un recrutement fondé sur le sport et la compétition récompensés par des allocations en augmentation, si par ailleurs on projette de reprendre de l’autre main une part trop importante en cotisations et sur les gains.

Quoiqu’il en soit, le dossier doit être traité dans son ensemble et rapproché de la participation des propriétaires au chiffre d’affaires. Le travail doit commencer par la définition des vraies priorités.
Il nous semble aujourd’hui que la première est d’inciter à faire entraîner et courir en France. Je suis sûre que le travail que nous entamons permettra, au prix d’un effort « de chacun et de tous » de trouver les meilleures solutions pour l’intérêt général et la pérennisation de notre activité.

J’espère que nous disposerons mardi des chiffres nécessaires pour éclairer cette étude sur la rationalisation des centres d’entraînement.

Bien cordialement
Corine Barande Barbe