mardi 20 avril 2010

News PartyGaming (partenaire du PMU pour le poker en ligne)

Posted on/at 17:03 by "Actionnaires du Galop"

PartyGaming vient d'annoncer un deuxième partenariat B2B en France après celui du PMU (voir message blog du 30 mars). Un service en ligne de poker en marque blanche sera fourni à AB Groupe (RTL9, AB1, AB Moteurs, ...).

Par ailleurs, l'agence REUTERS annonçait hier la fusion de l'opérateur BWIN avec PartyGaming.

mise à jour du 21/04/2010 :
Le groupe AB déclinera son offre de paris sportifs et de poker en ligne sou sla marque LuckyJeux.

Paris en dur / Paris en ligne

Posted on/at 02:19 by "Actionnaires du Galop"

Le domaine de référence du projet de loi sur les paris est sans ambiguïté, seul le secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne est concerné. La prise de paris "en dur", c'est à dire dans le réseau physique des point de vente du PMU et de la FDJ, et accessoirement des casinos ne sont pas impactés.

Néanmoins, force est de constater que les dépenses publicitaires pour promouvoir les activités sur les paris en dur servent également à la promotion des activités en ligne pour un même opérateur, et c'est là que le bas blesse ! Les nouveaux entrants n'auront pas de difficulté à prouver que l'opérateur ayant une activité exercée en monopole utilise cette ressource financière (rente monopolistique) pour conquérir des parts de marché ou compenser des pertes sur un secteur ouvert à la concurrence. Ceci pose un problème en droit communautaire, et d'autres monopoles (télécommunications et électricité) ont précédemment été sanctionnés par l'Autorité de la concurrence pour abus de position dominante.

Il n'est pas certain qu'il faudra attendre le temps de la clause de revoyure (dans 18 mois) pour que ce sujet soit abordé.

Comité du 19 avril 2010

Posted on/at 01:28 by "Actionnaires du Galop"

Il n’était pas possible d’approuver le projet Procés Verbal de la réunion du Comité du 14/12/2009, qui était en fait une interprétation résumée… Procédé récurrent chez France Galop qui, depuis peu balance des comptes rendus sous forme de Communiqués à la Presse avant même leur validation…

Cette forme de ‘désinformation’ ne respecte pas les membres qui se déplacent et travaillent les dossiers, ni ceux qui, lecteurs, prennent ces résumés tronqués pour argent comptant.

Ainsi le Procès Verbal ne mentionnait pas les réserves exprimées sur le principe de l’élection des Commissaires par liste, ni le contenu des protestations sur le mode de scrutin. 20% des votants n’ont pas voté pour la liste proposée et cela mérite explication. D’autant plus que le passé récent a montré qu’il est indispensable que les membres du Comité puissent élire chaque Commissaire afin d’éviter à France Galop d’avoir ensuite à gérer des situations délicates.
A l’heure ou la légitimité et la crédibilité des Commissaires est souvent mise à mal par le public et les médias, il paraît indispensable d’être transparents et irréprochables.


Sur le dossier des centres d’entrainements nos vives protestations sur le fond et la forme étaient ‘oubliées’ ! C’est d’autant plus regrettable que ce dossier a déclenché la polémique que l’on sait.
J’ai souligné ces oublis et une incohérence : Le PV indique que ce dossier a fait l’objet d’une présentation et d’un débat lors du Conseil d’Administration du 23 novembre 2009. Alors que le compte rendu du CA du 23/11 mentionne que cette étude et les modalités de son application feront l’objet d’une présentation et d’un débat devant le Comité de France Galop. Il est clair que ce débat n’a toujours pas eu lieu ! J’ai demandé qu’il soit mis à l’ordre du jour d’un prochain Comité …
J’ai ensuite demandé des explications sur la distribution des primes FEE : Pourquoi, hormis les courses d’inédits, ne sont elles distribuées que dans les courses F et D hors périmètre France Galop et pour la plupart PMH. La vocation des primes FEE est elle de remonter les allocations de ces épreuves ? Je n’ai pas eu de réponse en séance, mais je ne désespère pas


Monsieur Philippe Germond, PDG du PMU a ensuite fait un brillant exposé sur le bilan d’activité du PMU et ses perspectives à moyen terme. C’était très intéressant et détaillé. Dans l’ensemble assez conforme aux interviews parues dans la presse hippique.
Nous avons eu l’occasion de poser des questions et de débattre.
Concernant le bonus fiscal et sa redistribution, il nous a été confirmé que la décision incombe aux Sociétés mères, et qu’une provision est gardée pour faire face d’une part au retard éventuel et d’autres part à un surcroît d’opérations de marketing pour nous défendre face à une concurrence qui va probablement lancer de ‘gigantesques campagnes de publicité’.
J’imagine et espère que ces débordements seront retenus par le souci de ne pas développer l’addiction … Et que les fruits financiers de tous les paris organisés par le PMU, dont il nous a été garantis qu’ils reviendront à la filière, permettront à celles-ci de soutenir ses actionnaires que sont les propriétaires.
Concernant la comparaison entre les spécificités du GIE qu’une journaliste a opposé à celles d’une Société Anonyme en dénombrant les qualités de cette seconde forme juridique, le Président du PMU a confirmé que le GIE ne lui posait pas de problème et qu’un changement n’était pas plus à l’ordre du jour que des acquisitions amenant le PMU a emprunter. En tout cas pour l’instant.
Philippe Germond a insisté sur l’importance de maintenir et développer la moyenne des partants pour pérenniser les enjeux. A cette occasion j’ai évoqué le surcoût de la multiplication des réunions qui est évoqué pour France Galop et qu’il convient, en toute logique, de rapprocher du surcoût impliqué pour les entraîneurs et par voie de conséquence répercuté sur les propriétaires. L’idée d’un soutien sous forme d’une prime aux partants PMU entraînés en France (où que ce soit) sur laquelle nous avions fait une proposition a été évoqué par d’autre membres et semble avoir retenu l’attention.
Il ne s’agit en aucun cas d’une assistance, mais bien d’un soutien à la recette : le programme évolue, les occasions se multiplient et avec elles les frais : il est évident que le budget engagements et forfaits des propriétaires est devenu exponentiel. Il serait déraisonnable de ne pas accompagner la multiplication de l’offre et des dépenses par des compensations distribuées en proportion de la participation à la construction de la recette. Cela relève de l’intérêt général.


Le dossier des Centres d’entraînement gérés par France Galop a ensuite été abordé sous forme d’une « information sur les décisions prises pour 2010 ».
Il n’est plus question du grand dossier sur les centres d’entraînement public dont le déficit est comblé par France Galop, donc par la collectivité.
Le débat a été vif car nous rejetons la ‘mise devant le fait accompli’ opérée depuis le départ !
La constitution de Comités Consultatifs censés se concerter à l’avenir nous semble tardive et devrait précéder toute décision. Ce n’est qu’une mascarade tant que ces Comités n’ont pas été réunis par France Galop pour étudier les chiffres qu’ils ont demandés. Beaucoup pensent qu’un amalgame est fait entre les centres et les hippodromes qu’ils abritent, alors que l’on ne doit pas taxer les propriétaires sur d’autres dépenses que celles consacrées à l’entraînement.
Rien ne s’est passé depuis la réunion organisée le 9 mars 2010 pour répondre à la grogne des socioprofessionnels. Là aussi un résumé a été transmis à la presse comme si tout le monde était d’accord… sans faire état des nombreuses demandes.
Entretemps, face aux protestations le Conseil d’Administration a concédé de réfléchir à un étalement sur 5 ans des mesures d’augmentation et à l’objectif de 60% qui pourrait être revu selon les cas, l’urgence et les conclusions des Comités consultatifs, quand ils se réuniront …
Nous maintenons notre position d’attente de connaître exactement le détail des coûts de fonctionnement avant d’appliquer quelque augmentation que ce soit.
Aujourd’hui, nous nous sommes collégialement opposés à la méthode, montant au créneau les uns après les autres et avons demandé un ajournement en attendant la réunion des Comités Consultatifs et surtout l’obtention préalable des chiffres.
Cette demande a été refusée : l’augmentation décidée par le Conseil d’Administration pour 2010 est applicable (et même appliquée depuis le 1er avril).
Le Président de France Galop, Edouard de Rothschild a toutefois reconnu que le Conseil d’Administration n’est pas toujours d’accord à l‘unanimité sur tous les sujets et que nous sommes fondés à vouloir connaître chiffres et dossier. Il s’est engagé à ce que les Comités Consultatifs des centres d’entraînement gérés par France Galop soient réunis rapidement et que leurs membres disposent des chiffres leurs permettant de faire des propositions. Il nous a assuré que rien n’était décidé pour la suite des augmentations à partir de 2011 et que rien ne se fera sans concertation.
Nous sommes au regret de constater qu’en attendant, cela implique pour 2010 une augmentation brutale et importante des taxes appliquées aux propriétaires des centres d’entraînement qui n’en avaient pas besoin.


Un point intéressant a ensuite été fait sur la diffusion des images de Courses.
Puis les modifications des Statuts de France Galop nécessaires dans le contexte de l’ouverture ont été votées. Deux membres du Comité, démissionnaires ont été remplacés.
Le ‘Point d’information de la doctrine de jugement des gênes en course’ et les ‘Questions diverses’ ont été reporté et la séance a été levée.
CBB