mardi 23 avril 2013

Question 23 avril 2013

Posted on/at 00:21 by "Actionnaires du Galop"



Bonjour les amis
Après une longue pause le BLOGALOP reprend son cours. 
Avec un appel à témoins :
QUEL BILAN AU GALOP APRES 16 MOIS DE LA GOUVERNANCE DE BERTRAND BELINGUIER ?
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CBB

Actionnaires du Galop : Résumé de l’Assemblée Générale du 30 mars 2013

Posted on/at 00:17 by "Actionnaires du Galop"


L’Assemblée Générale des Actionnaires du Galop s’est tenue le 30 mars 2013, à partir de 14 heures, au siège de l’association. La présidente ouvre la séance pour remercier chacun de sa présence. Elle remercie aussi ceux qui n’ont pu venir mais se sont manifestés par leurs encouragements.
I   Présentation du rapport moral et financier par la présidente
Les comptes de la campagne électorale 2011 sont soldés et nous finissons l’année 2012 juste à l’équilibre. Une réduction des dépenses a été effectuée.
Notre absence actuelle au comité est forcément pénalisante, et nous empêche de peser directement sur la politique des courses. Mais, en même temps, nous gardons plus que jamais notre indépendance et un esprit critique constructif. Maintenant que cela fait plus d’un an que la nouvelle direction des courses de galop est en place, la gravité de la situation et la pauvreté des solutions mises en œuvre vont nous amener à intervenir, par voie de presse en particulier, pour dire haut et fort que l’intérêt général impose un changement radical d’état d’esprit et un changement de cap.
            Le rapport moral et financier est adopté.
II   Renouvellement du Bureau
L’Assemblée générale a procédé au renouvellement du Bureau comme suit :
Présidente : Corine Barande Barbe. Vice-président : Michel Perret. Trésorière : Marianne Lafeuille. Secrétaire général : Eric Blaisse.
III   Sujets débattus
            1          La nouvelle gouvernance
Le comité et le conseil d’administration, sous la direction de Bertrand Bélinguier, ne donnent pas  l’impression d’avoir pris la mesure de la gravité de la situation actuelle. Pendant la campagne électorale, il avait été admis que la situation des socioprofessionnels était alarmante. Les mesures qui ont été prises, au cours de ces quinze derniers mois, pour réduire les difficultés qu’ils rencontrent, sont insuffisantes.          Comment en serait-il autrement ? Un examen rapide de la composition du conseil d’administration actuel montre que la majeure partie de ses membres ont peu de chevaux, certains d’entre eux ne savent plus depuis des années ce que c’est que de payer le prix de pension d’un cheval à l’entraînement. Maints dirigeants sont ainsi coupés des réalités économiques de base, et peuvent être dès lors plus enclins à faire prévaloir des considérations personnelles ou des intérêts particuliers qu’à n’avoir en tête que l’intérêt économique et sportif général de la filière.
Ainsi, plutôt que de mettre en place des mesures de soutien et de relance pour les socioprofessionnels on les appelle au secours du marketing de la filière… Comme si, après s’être partagé les pouvoirs, nos nouveaux « dirigeants » découvraient seulement l’importance et le rôle que tiennent les acteurs auprès de nos clientèles propriétaires et turfistes,.
Nous le répétons chaque année, il faut davantage de transparence, il faut qu’à chaque fois qu’il y a un débat sur des problèmes structurels, nous disposions des chiffres, il faut que les mesures prises soient ensuite validées ou invalidées par des études impartiales de leurs résultats.
            2          Le nouveau Longchamp
La gestion du « nouveau Longchamp » est emblématique de cette cécité de nos responsables. Nul n’a jamais discuté l’intérêt d’une refonte de notre « vaisseau-amiral ». Mais, avec notre vice-président, Michel Perret, qui suit particulièrement ce dossier, nous nous demandons comment les dirigeants peuvent continuer à faire abstraction de la crise actuelle pour continuer à pousser en avant ce projet pharaonique (plus de 110 millions d’euros de dépenses prévus), comme s’il allait de soi qu’il allait se faire puisqu’il en avait été décidé ainsi, alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour que l’on remette à plat le projet, pour que peut-être une réfection moins dispendieuse de l’hippodrome permette d’économiser plusieurs dizaines de millions d’euros que l’on pourrait réinjecter utilement dans les allocations, à une époque où la plupart des indicateurs, ceux du PMU en particulier, annoncent des lendemains  qui déchantent.
3          Les courses, les allocations, les programmes
            La fuite en avant effrénée à laquelle on assiste depuis quelques années montre de plus en plus ses limites et ses dangers. Elle ne peut être la solution à la crise qui, désormais, frappe l’activité hippique. Les petits propriétaires voient leur nombre diminuer, l’augmentation de la TVA à 19,60 % risque d’occasionner des dégâts considérables, les éleveurs s’inquiètent et réduisent leurs ambitions, les entraîneurs font face à des incohérences de toutes sortes. Face à la multiplication des courses, des déplacements et des frais, on attend toujours que les programmes et les meetings soient établis, dans chaque région, en fonction, d’abord, des effectifs proches, et on attend que la réflexion menée sur les indemnités de transport et leur régulation débouche sur une refonte intelligente du système.
            4          La parité galop/trot en péril
            Il n’y a pas que la crise économique qui mette en danger les courses au galop. Du fait de quantité de paramètres qu’il faudra bien prendre en compte, les parieurs semblent se tourner plus vers le trot que vers le galop. Il faut réagir tout de suite, sans attendre que la situation s’aggrave !  A quels niveaux se situent les raisons de cette évolution ? Ne faut-il pas que, tous unis, en oubliant les intérêts particuliers et les querelles stériles, nous nous remettions un peu en question pour voir quelles mesures peuvent éviter que cette évolution perdure ?
            Loin de la politique et de la représentation, le Galop a besoin d’une gouvernance réaliste et courageuse. Force de proposition, les Actionnaires du Galop restent vigilants et ne lâcheront rien !
  La séance est levée aux environs de 16 heures 30. Bon anniversaire, Présidente !