mardi 9 mars 2010

Compte-rendu de la réunion sur les centres d'entraînement publics (9 mars 2010)

Posted on/at 15:21 by "Actionnaires du Galop"

Une réunion intéressante qui a permis de «remettre les bœufs devant la charrue» : d ’abord consulter les acteurs impliqués, puis débattre … Définir l’esprit dans lequel la question des centres doit être traitée et les chiffres qu’il est nécessaire de connaître avant de construire des propositions.

Il a vite été évident que la réunion sur un sujet crucial de propriétaires et d’entraîneurs issus de différentes tendances traditionnellement opposées ne tournerait pas au pugilat… L’ennemi commun semblant plutôt être les négligences passées, les méthodes dirigistes et l’opacité ambiante !

Beaucoup de questions sur les chiffres et une franche exigence de les obtenir avant de décider quoique ce soit. Un vrai souci d’égalité, de rationalisation, mais aussi de justice et d’étude de la question replacée dans son contexte en prenant en compte les évolutions des centres et la répartition à la fois des efforts et des retombées.

Quelques chiffres demandés apparaissent en cours de réunion illustrant une nouvelle proposition pour 2010.

Les intervenants font des propositions, parfois très différentes, souvent complémentaires :

- Revoir l’étalement du rattrapage : Pas question de rattraper 15 ans sur trois saisons. On parle de 5 ans ; on évoque un rythme différent selon les centres.

- Revoir la répartition des augmentations entre les cotisations, les galops, les boîtes. Une augmentation de l’assiette du prélèvement sur les gains n’est pas populaire et si prélèvement il doit y avoir, son application à tous semble logique à plus d’un, pour éviter d’opposer les différents centres et régions. L’étude aux seuls frais des propriétaires des centres paraît réductrice et appelle d’autres idées …

- Revoir la notion de couverture : Au même titre que la subvention aux indemnités de transport, le soutien aux centres d’entraînement est un service public qui doit le rester pour assurer les partants et la recette. L’idée de 50% par France Galop – 50% pour les propriétaires est prise en considération.

- L’idée de partager « l’effort de guerre » entre tous en prélevant une partie des sommes nécessaires sur l’enveloppe des allocations n’est pas rejetée par les participants : Prendre à la source plutôt que de reprendre à certains, paraît de nature à éviter que des niches profitent à une minorité et notamment à des chevaux entraînés hors du territoire. Le bonus fiscal est évoqué sur ce point et dans le cas où il ne serait pas suffisant, une revue globale des subventions type « services publics » est envisagée par certains : mêlant les indemnités de transports et le soutien aux centres publics.

- Définir les priorités en connaissance des chiffres : les propriétaires ne peuvent être appelés à couvrir que les frais que génèrent leurs chevaux. Une forte demande de transparence rappelant celle pratiquée par les mairies, les grandes entreprises et les associations en général. Sans s’étendre sur les erreurs passées, l’idée d’effort sur la gestion des centres est également retenue, sous le contrôle des utilisateurs dans le cadre des Comités consultatifs …

- L’ensemble des centres d’entraînement publics français est évoqué. Si une gestion au cas par cas peut-être profitable, il est souhaité que l’esprit et la méthode générale soit commune : Dans un esprit de cohérence et d’égalité de traitement affinée par les notions de qualité des services et du nombre de partants fournis. Personne n’oublie que toutes les subventions, qu’elles passent par France Galop ou par le Fond commun viennent toujours de l’ensemble des propriétaires.

En conclusion, cette réunion a permis de connaître de nouveaux intervenants et de se rassurer sur la solidarité qui existe entre les socioprofessionnels. Elle a confirmé un besoin d’information et de concertation parfaitement légitime. En toute logique constructive, le Conseil d’Administration devra prendre en considération les propositions des acteurs et de leurs représentants … Comme le prévoit les statuts de France Galop.