Nouvelles coupes franches dans le financement des allocations en Angleterre (Blog Paris Turf)
Pompe aspirante et refoulante du prélèvement que les courses anglaises perçoivent des bookmakers (non pas en amont sur leur chiffre d'affaires, mais en aval sur leur bénéfice d'exploitation déclaré au fisc), le Levy Board avait déjà annoncé des coupes franches dans les subventions qu'il est appelé à délivrer pour 2011 aux hippodromes et qui participent au financement des allocations et de divers services communs. En une nouvelle annonce, il revoit ses comptes (encore) à la baisse. Entre temps, il y a eu le constat d'échec des tables rondes organisées avec les représentations officielles des bookmakers, dont l'objectif était de définir de nouveaux accords de coopération financière, susceptibles d'endiguer la chute des ressources du Levy Board.
Les books ont refusé de mettre la main au portefeuille, rejetant vers d'autres la responsabilité de la baisse de leur contribution, là où les porte-parole des courses dénoncent les délocalisations massives des books vers divers paradis fiscaux, afin de se soustraire au prélèvement que le fisc anglais leur impose (et qui reflue donc vers les caisses du Levy Board). Sans compter le cas particulier du betting exchange (Betfair), en plein développement, et dont les courses ne voient pas un “radis” - sauf la bonne conscience que se ménage Betfair en sponsorisant de nombreuses courses.
L'échec de ces négociations - le clash, dos à dos - reporte le problème vers un tiers: l'état, qui va décider à la place des intéressés. Celà promet d'âpres joutes politiques, mais dans l'attente des éventuelles nouvelles règles que devra imposer le gouvernement, le Levy Board doit faire avec ce qu'il a, à l'heure de l'établissement de son budget 2011.
D'où sa déclaration du début de semaine : en plus des amputations déja actées et sans perspective de nouveaux flux financiers, le budget du Levy Board doit prévoir une diminution supplémentaire de 10 millions de livres, ramenant ses ressources de 70 à 60 millions. L'an dernier, il reposait sur 94,5 millions. Si tout çà se vérifie, la contribution du Levy Board aux dotations de courses s'expose à se limiter à 34 millions, contre 54 cette année et 64 il y a deux ans. Les sociétés de courses anglaises, entreprises privées multiples et concurrentes, s'exposent à devoir solliciter de plus en plus leurs fonds propres, ou s'accorder sur des amputations sur le calendrier. Des plans gobaux avaient cité le chiffre de 150 réunions en moins sur 1.500 ; mais en fin de compte, face à la résistance compréhensible des organisateurs, le calendrier 2011 devrait ne sacrifier qu'une vingtaine de dates.
G.deChevigny
Les books ont refusé de mettre la main au portefeuille, rejetant vers d'autres la responsabilité de la baisse de leur contribution, là où les porte-parole des courses dénoncent les délocalisations massives des books vers divers paradis fiscaux, afin de se soustraire au prélèvement que le fisc anglais leur impose (et qui reflue donc vers les caisses du Levy Board). Sans compter le cas particulier du betting exchange (Betfair), en plein développement, et dont les courses ne voient pas un “radis” - sauf la bonne conscience que se ménage Betfair en sponsorisant de nombreuses courses.
L'échec de ces négociations - le clash, dos à dos - reporte le problème vers un tiers: l'état, qui va décider à la place des intéressés. Celà promet d'âpres joutes politiques, mais dans l'attente des éventuelles nouvelles règles que devra imposer le gouvernement, le Levy Board doit faire avec ce qu'il a, à l'heure de l'établissement de son budget 2011.
D'où sa déclaration du début de semaine : en plus des amputations déja actées et sans perspective de nouveaux flux financiers, le budget du Levy Board doit prévoir une diminution supplémentaire de 10 millions de livres, ramenant ses ressources de 70 à 60 millions. L'an dernier, il reposait sur 94,5 millions. Si tout çà se vérifie, la contribution du Levy Board aux dotations de courses s'expose à se limiter à 34 millions, contre 54 cette année et 64 il y a deux ans. Les sociétés de courses anglaises, entreprises privées multiples et concurrentes, s'exposent à devoir solliciter de plus en plus leurs fonds propres, ou s'accorder sur des amputations sur le calendrier. Des plans gobaux avaient cité le chiffre de 150 réunions en moins sur 1.500 ; mais en fin de compte, face à la résistance compréhensible des organisateurs, le calendrier 2011 devrait ne sacrifier qu'une vingtaine de dates.
G.deChevigny
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