mercredi 30 juin 2010

Gallorini interjete appel de la décision de France Galop.

Posted on/at 13:01 by "Actionnaires du Galop"

Bien que l'issue soit connue d'avance, Gallorini interjete appel de la décision de France Galop relative au Grand-Steeple Chase, nous reproduisons ci-après le texte intégral de cette procédure d'appel adressée par l'avocat de JP Gallorini à France Galop :


NOTIFICATION D’APPEL adressée par la Société d’Entraînement Monsieur Jean-Paul GALLORINI, 12-14 Avenue Catinat 78600 MAISONS LAFFITTE, agissant en qualité d’entraîneur du hongre REMEMBER ROSE, et en qualité de mandataire de Monsieur Ernst ITEN, demeurant à UNTERSSCHLATT – CH – 8418 – SCHLATT – SUISSE, en qualité de propriétaire du cheval REMEMBER ROSE, D’UNE PART, Monsieur Christophe PIEUX, jockey du cheval REMEMBER ROSE, domicilié à LAMORLAYE (60260) D’AUTRE PART, ayant pour Avocat Maître David BOUAZIZ, Avocat associé, SCP BOUAZIZ CORNAIRE DERIEUX GUERREAU SERRA, du Barreau de FONTAINEBLEAU, 72 rue Saint Merry 77300 FONTAINEBLEAU

FORMENT PAR LES présentes APPEL, conformément aux dispositions des articles 230, 231 et 232 du Code des Courses et ce à l’encontre de la décision de première instance rendue par Messieurs les Commissaires de FRANCE GALOP le 21 juin 2010 et telle que notifiée le même jour aux exposants.

les requérants entendent voir infirmer la décision du 21 juin 2010, et ce pour les motifs ci-après :

1°/ Cette décision n’a pas respecté le principe du contradictoire

dès lors que dans le cadre de leur recours notifié par lettre recommandée du 3 juin 2010, les requérants ont demandé que leur soit assurée la communication des pièces visées par l’article 212 du Code des Courses, soit : mise à disposition du procès-verbal de la course Grand Steeple-Chase à PARIS, et en référence au 8° de l’article 212, copie de tous les enregistrements filmés en provenance de chacune des caméras mises en place et permettant de visionner les conditions de départ depuis l’ordre du stater jusqu’au poteau d’arrivée, il était encore sollicité que les enregistrements soient accompagnés de la réalisation technique sonore et visuelle de l’épreuve.

Il n’y a pas été déféré, et au jour de la comparution, il a été constaté que ces pièces n’ont pas été mises à disposition des demandeurs, ce à quoi ne pouvait en aucun cas suppléer la simple communication d’une ou de deux photographies ayant fait l’objet d’une remise sur place, comme était remis sur place un rapport particulièrement succinct au vu de la gravité des incidents survenus, et tel qu’émanant du Juge du départ. Il est au surplus tout particulièrement étonnant que la convocation de l’ensemble des jockeys et entraîneurs impliqués par la course concernée n’ait pas été préalablement dénoncée aux demandeurs au recours, qui n’ont pu ainsi, et de manière excessivement tardive, prendre connaissance des réponses fournies que par la lecture qui en a été faite, alors même que l’audience était ouverte ! En tant que de besoin, les requérants réitèrent leur demande de communication préalablement à la notification de tout mémoire ampliatif, offrant en tant que de besoin de régler le coût éventuel de duplications des films et enregistrements dont la communication a été demandée. La seule communication d’un film de contrôle qui ne peut être assimilé à la projection de l’ensemble des films de contrôle, alors au surplus qu’elle est effectuée en séance et sans communication préalable aux demandeurs au recours, est à cet égard d’autant plus insuffisante que l’interprétation qui en a été faite par Messieurs les Commissaires de FRANCE GALOP, et constituant les motifs décisoires de leur jugement, a dénaturé le constat qui pouvait être fait, comme s’est trouvée dénaturée l’interprétation de la photographie communiquée en cours de débats.

2°/ quant au fond L’exposé des moyens développés par le conseil des requérants a été fidèlement transcrit, et il est à cet égard infiniment regrettable qu’il n’en ait pas été tiré les conséquences en résultant, dans les motifs aussi erronés que lapidaires par lesquels les Juges de première instance ont cru devoir écarter le recours des exposants.

Ainsi, c’est de manière unanime que tous ceux qui ont assisté à la course ont constaté qu’aucun des participants, et c’était le rôle élémentaire du Juge starter que d’en assurer la surveillance, n’a pris le départ au pas, ainsi que l’exige l’article 157 du Code des Courses. Il est tout particulièrement regrettable alors même qu’il s’agissait d’apprécier de la validité d’un départ, que la décision de première instance ait cru devoir se référer à un comportement fautif du jockey Christophe PIEUX, alors qu’il n’en est strictement rien puisque de l’aveu même par a contrario du Juge starter, Monsieur PIEUX n’était pas plus fautif que tous les autres concurrents, de sorte que l’inobservation du départ au pas était généralisée, ce dont aurait dû se convaincre avec une évidence absolue le Juge starter, et ce qui explique l’absence de sanction à l’encontre du jockey, puisque c’est l’intégralité des jockeys qui auraient dû être sanctionnés dans cette hypothèse !

Mais encore, il a été soutenu que le Juge arbitre pouvait, au sens de l’article 160 du Code des Courses, décider de la validité du départ, certes mais cela ne pouvait avoir pour effet d’exonérer le Juge starter du comportement gravement fautif résultant de son propre fait. Tous les témoins : professionnels du cheval, professionnels des courses publiques de manière unanime, ont constaté que le Juge du départ s’était trouvé distrait par un cheval récalcitrant, de sorte que, inattentif au départ lancé des chevaux, il n’a lâché les élastiques que tardivement, ces élastiques ayant littéralement effleuré le museau du cheval REMEMBER ROSE, qui n’a pu éviter les conséquences dramatiques d’un choc violent que par un arrêt pile ayant eu pour effet de désarçonner son cavalier, et ce sur la ligne de départ, et non comme faussement affirmé dans son rapport par Monsieur de WATRIGANT… « plusieurs dizaines de mètres après le départ ! »

Faut-il rappeler que le sondage effectué par TIERCE MAGAZINE auprès de mille turfistes a permis de constater que 77,83% d’entre eux ont considéré que « le starter aurait dû reprendre le départ du Grand Steeple-Chase ». Si l’on considère que pour ceux qui avaient un sentiment inverse représentant 19,62%, les considérations de pure opportunité constituent l’explication la plus plausible. Ne convient-il pas d’observer au surplus que le Juge du départ lui-même, après avoir nié les évidences et tenté de transférer les effets de ses manquements sur Monsieur PIEUX, en était venu à s’interroger dans la presse sur « l’opportunité de remettre sur la table le mode de départ lancé », ce qui constitue l’aveu de ce que le départ n’avait pas été effectué dans les règles qu’il était chargé de faire respecter. Les photographies démontrent le lâcher manifestement tardif des élastiques, dont on observera qu’ils n’étaient pas encore retombés au sol, alors même que la ligne de départ était déjà franchie.

Plutôt que, sans l’avoir dénoncé aux requérants, avoir convoqué entraîneurs et jockeys, dont on conçoit qu’ils n’aient pas souhaité -ayant été bénéficiaires de l’éviction de REMEMBER ROSE par la faute du Juge du départ- remettre en cause la validité de la course, il aurait été souhaitable que les Juges de première instance aient convoqué des témoins objectifs n’ayant pas d’intérêt personnel à la décision à intervenir, en la personne notamment et par exemple de Monsieur Gilles VEISSIERE, de Monsieur BARTABAS, de Messieurs BERTRAND DE BALENDA ou de journalistes présents sur l’hippodrome et qui n’avaient aucune raison de privilégier une thèse plutôt qu’une autre, tenus au contraire d’un devoir d’objectivité au plan déontologique à l’égard de leurs lecteurs turfistes et contraire au principe élémentaire du droit.

A supposer seulement que pour ceux qui se trouvaient sur l’hippodrome, ils aient pu avoir un doute sur les fautes du Juge du départ, dont il n’est pas concevable qu’il puisse être juge de lui-même.

C’est bien la raison pour laquelle on ne peut que s’étonner par ailleurs de l’affirmation péremptoire du jugement de première instance selon laquelle « les commissaires des courses ne pouvaient en aucun cas, et contrairement à l’argumentation des requérants, suppléer le juge du départ et décider de neutraliser la course… ». La décision dont appel, par ce motif, méconnait d’une manière singulière les dispositions du Code des Courses, et notamment de l’article 172 du Code des Courses.

En effet, un départ donné en violation des dispositions de l’article 157 du Code des Courses ‑conjointement d’avec une faute tout aussi caractérisée du Juge du départ, constituée par le lâcher tardif des élastiques ayant eu pour effet d’évincer le favori d’une participation à la course- n’est-il pas constitutif de « circonstances exceptionnelles ayant perturbé » le déroulement d’une épreuve, de sorte que l’article 172 paragraphe 2 doit s’appliquer : « Course disputée dont le déroulement a été perturbé, si des circonstances exceptionnelles ont perturbé le déroulement d’une épreuve, il appartient aux commissaires des courses de juger s’ils doivent annuler la course qui, dans ce cas, ne peut être recourue le jour même. »

EN Conséquence, il est sollicité de la Commission d’Appel l’infirmation de la décision déférée en date du 21 juin 2010 en ce qu’elle a déclaré mal fondé l’appel interjeté par Jean-Paul GALLORINI agissant en qualité d’entraîneur du hongre REMEMBER ROSE et par délégation de Messieurs Ernst ITEN et Christophe PIEUX de constater la violation du principe du contradictoire par la non-communication préalable aux demandeurs des pièces visées par l’article 212 du Code des Courses par mise à disposition du procès-verbal de la course Grand Steeple-Chase de PARIS, au visa du 8° de l’article 212 du Code des Courses, de la communication de tous enregistrements filmés en provenance de chacune des caméras mises en place et permettant de visionner les conditions du départ depuis l’ordre du stater jusqu’au poteau d’arrivée, outre communication des enregistrements sonores de la course, de constater le non-respect par Monsieur le Juge du départ de l’article 157 du Code des Courses, et encore la faute caractérisée consécutive au lâcher tardif des élastiques, de constater en conséquence que les chances du cheval REMEMBER ROSE se sont trouvées irrémédiablement compromises par les fautes concernées, lesquelles ne sauraient être abusivement transférées à Monsieur Christophe PIEUX en contravention d’avec la bonne foi élémentaire. Et à défaut d’annulation de la course : constater le droit à indemnisation pour les requérants devant telle juridiction qu’il appartiendra du préjudice par eux subi.

Sous réserve de plus ample exposé des moyens tant de droit que de fait sur communication préalablement assurée des pièces demandées.

lundi 28 juin 2010

ARJEL : nouvelle vague d'agréments.

Posted on/at 14:23 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL a publié le 25 juin dernier la liste des nouveaux opérateurs agréés. Aucun nouvel entrant pour les paris hippqiues (le PMU et ZEturf ne figurent toujours pas). Par contre l'ARJEL publie le commentaire suivant sur son site :

"Par ailleurs, Pari Mutuel Urbain est autorisé en vertu de l’article 68 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 à continuer d’exercer son activité dans le domaine des paris hippiques à condition de se conformer aux obligations définies par cette loi et de demander l’agrément auprès de l’ARJEL au plus tard 3 mois à compter de la publication du décret n° 2010-482 du 12 mai 2010 fixant les conditions de délivrance des agréments d’opérateurs de jeux en ligne, intervenue le 13 mai 2010".

Nous renouvellons nos interrogations quant à l'impossibilité du PMU à avoir pu répondre en temps et en heure aux obligations de la loi sur les paris hippiques.

ZETURF interprète la loi à sa manière.

Posted on/at 14:07 by "Actionnaires du Galop"

Dans un email adressé à ses clients il y a quelques jours, ZEturf annonce que depuis le 26 juin 2010 les internautes français ne peuvent plus créer de compte sur le site ZEturf. Seuls les internautes français ayant créé un compte avant cette date peuvent continuer à effectuer des dépôts sur le site de ZEturf, donc à JOUER.

C'est une interprétation bien personnelle de la loi, pourtant les textes sont clairs, et en acceptant de ne pas fermer aux clients français son site en .com, (comme cela a été fait par de nombreux sites de poker en ligne), ZEturf intervient en toute illégalité au regard de la loi,

Nous attendons donc de voir les mesures coercitives que prendra l'ARJEL à l'encontre de cet opérateur de paris en ligne, qui aujourd'hui intervient activement sur les paris hippiques sans reverser un centime à l'Institution.

Nous avons déjà interroger l’ARJEL sur ce point, mais notre demande est restée sans réponse. Cela préfigure de la motivation de l’ARJEL à lutter efficacement contre les opérateurs illégaux.

D'un autre côté, il faut rappeler que le PMU ne dispose toujours pas de licence pour les paris hippiques !

vendredi 25 juin 2010

35,9% des turfistes ne parieront pas en ligne.

Posted on/at 11:16 by "Actionnaires du Galop"

Selon un sondage réalisé par Tiercé Magazine, il ressort que les turfistes déclarent qu’ils ne joueront jamais aux paris sportifs à 35,9%, alors que 29,9% d’entre eux attendent encore de voir. 21,25% d’entre eux n’ont jamais placé de paris sportifs, alors que 12,7% l’ont fait pour la première fois.

jeudi 24 juin 2010

Conseil du Plat du 21 juin 2010

Posted on/at 01:44 by "Actionnaires du Galop"

Les modifications des réclamers
Historique :
En février, pour suivre une modification appliquée par le SECF (il y a très peu de réclamers au Trot), le Conseil d’Administration se dit favorable à l’harmonisation proposée par Hubert Tassin.
On présente au Conseil du Plat d’avril des propositions :
1) Ne rien changer à la situation actuelle
2) Proposition Tassin au CA février : 100% de la défense à la charge du propriétaire, même si il n’y a pas de bulletin contre lui et en cas de vente partage 50/50% de l’excédent du prix de vente entre le propriétaire et France Galop.= Impact de -475 000 € pour les propriétaires
J’ai exprimé mon inquiétude sur le risque de déstabiliser un marché qui fonctionne bien sans aucune garantie de compensation par une nouvelle clientèle hypothétique, Position largement soutenue par l’Association des entraîneurs opposée à ce changement.
Nous avons fait état du mécontentement déclaré par les principaux usagers de cette filière qui se sont manifestés à la suite du vote de cette modification au Comité du 7 juin.
Mais, comme le Conseil du Plat semblait en majorité favorable à un changement prôné par le CA et étant opposée à une diminution de la part revenant aux propriétaires, j’ai proposé un moyen terme: 50/50% dans les deux cas (rachat ou vente) entre le propriétaire et France Galop = Impact de + 225000 € pour les propriétaires … Une tentative de réduire les dégâts d’un changement inopportun.
J’ai personnellement voté pour le maintien à la situation actuelle. La majorité a choisi d’opter pour la solution intermédiaire, malgré l’opposition de la quasi-totalité des entraîneurs. Les membres qui ont voté le changement participent peu à ces courses et souhaitent les voir « moralisées ».
J’ai personnellement du mal à apercevoir l’intérêt de changer des règles qui soutiennent un marché plutôt équilibré. Cette remise en question d’une politique transactionnelle fructueuse présente le risque de revoir très vite ce budget à la baisse.
A noter que les votes ne sont pas retranscrit... Ils devraient l’être afin que chacun prenne ses responsabilités.
Il a été convenu que l’expérience serait tentée à la rentrée pour 3 à 6 mois et qu’un point serait fait avant de décider de son maintien ou d’un retour à la normale.
Je suggère qu’une vraie consultation soit alors entamée, réunissant au moins les 10 propriétaires et entraîneurs les plus actifs dans les réclamers ; ainsi que tous ceux qui souhaitent exprimer un point de vue argumenté et constructif.

Densification du Calendrier PMU 2011 :
Nous avons été informés que le CA avait opté pour une densification du calendrier PMU des courses françaises en 2011, plutôt que pour le développement des prises de paris sur les courses étrangères.
Il n’y avait pas à discuter ce choix, mais les membres du Conseil se sont montrés plutôt d’accord. J’ai signalé que pour obtenir de meilleurs enjeux la couverture des « petites » réunions étrangères devrait être améliorée, car les turfistes n’aiment pas jouer à l’aveuglette.
Et souligné que, pour organiser une densification harmonieuse :
- Nous devons connaître le coût pour France Galop de la labellisation PMU des réunions en termes de logistiques et d’indemnités de transport selon leur localisation.
- La multiplication des déplacements à des rythmes de plus en plus effrénés met en lumière des situations compliquées, voir dangereuses qui appellent une organisation améliorée : Il est impératif que les hippodromes d’accueil des réunions PMU remplissent des conditions indispensables en termes d’accueil du personnel : logement et nourriture décents et gratuits sur place, sécurité des chevaux : grille aux fenêtres des boxes et possibilité de cadenasser. Il n’est en effet pas possible d’accepter de prendre des risques au niveau des humains et des chevaux, d’autant plus que leurs conditions d’hébergement et de fatigue sont susceptibles de modifier la sécurité et la régularité des performances.

lundi 21 juin 2010

Les premiers déboires des paris sportifs.

Posted on/at 22:51 by "Actionnaires du Galop"

L'élimination programmée de la France de la Coupe du Monde de football, les scandales du week-end, et la crise sans précédent que subit le football français rejaillissent maintenant sur les paris sportifs.

Plusieurs opérateurs de paris en ligne annoncent une baisse de 30% des mises et un ralentissement significatif des inscriptions.

La bonne nouvelle (peut-être ?) est que les opérateurs vont réduire leurs investissements publicitaires, néanmoins nous avons quelques inquiétudes sur les engagements pris par le PMU avec la FFF.

Il y a quelques semaines le PMU annonçait devenir un partenaire majeur de la Fédération Française de Football et des équipes de France, partenariat conclu pour une durée de 4 ans.

Le porte-parole du PMU annonce aujourd'hui "le rapport de force change, le balancier est de notre côté" - nous sommes très interrogatifs sur cette petite phrase et les engagements financiers éventuels sous-jacents.

vendredi 18 juin 2010

Le danger des paris sportifs.

Posted on/at 22:20 by "Actionnaires du Galop"

Le PMU a choisi de ne pas communiquer les chiffres de son activité d’opérateur en ligne de paris sportifs, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur de l’Institution, en prétextant ne pas vouloir donner de signaux à la concurrence.

Ce silence n’a a priori d’ « intérêt » que si les chiffes ne sont pas bons, en effet où serait la contre publicité à commenter une augmentation significative des nouveaux clients, et une masse d’enjeux au-delà des estimations ?

A titre d’exemple, BetClic communique positivement, et annonce dans la presse 9.000 nouveaux joueurs par jour depuis une semaine, contre un rythme de 1.500 avant la législation.

Où en est le PMU ? Quels sont les retours des multiples campagnes publicitaires menées ces dernières semaines et les nouveaux clients conquis ?

Un autre point important serait de connaitre la marge dégagée sur cette nouvelle activité. Une étude récente précisait que dans le cas des paris sur le football, lorsqu’une équipe favorite gagne, l’opérateur est le plus souvent perdant, et cette perte peut aller jusqu’à 25% des enjeux, ce qui est d’ailleurs arrivé à plusieurs opérateurs lors du match récent Allemagne – Australie.

BetClic (encore lui) communique d’ailleurs largement sur cette compétition, en précisant avoir enregistré 1 millions d’euro sur ce seul match, et avoir perdu 250.000 euro, auxquels il convient de rajouter 110.000 euro au titre de taxes (11% sur les enjeux). Il est d’ailleurs intéressant de noter que les bookmakers anglais sont beaucoup mieux placés que nous sur la fiscalité, puisque les taxes ne sont calculées que sur la marge et non sur la masse des enjeux.

Il faut avoir conscience que les paris sportifs ne sont pas des paris fonctionnant sur le mode du pari mutuel, mais sur le principe des paris à côte fixe. Ce qui veut donc dire que l’opérateur prend un risque et peut perdre. Dans le cas du PMU, cette activité si elle est mal gérée peut couter par ricochet à l’Institution.

Ne pas communiquer, et laisser un seul homme aux commandes du navire PMU peut s’avérer un jeu dangereux.

mercredi 16 juin 2010

Prix de Diane : petits problèmes d'intendance.

Posted on/at 22:31 by "Actionnaires du Galop"

Il fut un temps où tout était organisé pour faciliter le transport des spectateurs sur les hippodromes, notamment les jours de grands évènements comme le Prix du Jockey Club et le Prix de Diane.

Il nous a été rapporté que dimanche dernier aucune coordination entre France Galop et la SNCF n’avait été anticipée. Le train prévu à la gare du Nord pour rejoindre Chantilly (arrivée prévue à 12h30) a été annulé. Et après une heure d’attente, les voyageurs ont été dans la cohue générale dirigés sur un train grandes lignes, lequel s’est exceptionnellement arrêté à Chantilly.

Les oubliés de France Galop sont tout juste arrivés à 14h sur l’hippodrome. Certains apprentis turfistes qui faisaient le déplacement pour la 1ère fois se sont jurés de ne plus revenir.

Le service communication de France Galop interrogé, a semble t il botté en touche, en invoquant que cette tache revenait par la passé au sponsor (Hermès) ??? On peut donc s’étonner que depuis le départ dudit sponsor aucune action n’ait été entreprise côté France Galop sur ces problèmes d’intendance, plutôt basiques.

De même, à quoi bon investir dans des opérations de communication (panneaux publicitaires sur Paris) si aucune coordination n’est menée pour assurer l’accès dans de bonnes conditions, surtout lorsque l’on attend plus de 30.000 personnes ?

mardi 15 juin 2010

Les premières dépenses publicitaires.

Posted on/at 09:58 by "Actionnaires du Galop"

Les opérateurs agréés ont dépensé 6,2 M€ en publicité entre le 8 juin et le 13 juin, le PMU représentant plus de 25% de ces dépenses  .

Ce sont 192 spots TV, 51 insertions presse et 22 spots radio qui ont été diffusés durant ces six jours.

Le PMU ayant a lui seul dépensé le plus large budget avec 1,5 M€ suivi par la FDJ avec 1,4 M€. Pour sa part, l’ARJEL a investi 390,000€ dans sa campagne de prévention contre l’addiction sur les médias presse et radio.
 
Nous nous posons toujours la question du retour sur investissement ...

lundi 14 juin 2010

Création de la Fédération Française des Entreprises de Jeux en Ligne

Posted on/at 18:13 by "Actionnaires du Galop"

Le PMU, EurosportBET, la Française des Jeux, et le Groupe Lucien Barrière s’allient pour créer la Fédération Française des Entreprises de Jeux en Ligne (FFEJEL), dont l’objectif est de rassembler le plus grand nombre d’opérateurs de jeux en ligne exerçant une activité légale en France.

La FFEJEL, présidée par Bertrand Bélinguier, favorisera en outre l’échange de bonnes pratiques sur certains points comme la prévention de l’addiction, la protection des mineurs ou encore la lutte contre la fraude, en établissant un code de bonne conduite.

Elle défendra également les intérêts collectifs des professionnels de l’industrie des jeux et paris en ligne autorisés par l’ARJEL.

dimanche 13 juin 2010

Diane et cavalières

Posted on/at 19:28 by "Actionnaires du Galop"

Course de cavalières le jour du prix de Diane :
Un cheval en hyper excitation tente de se retourner dans le rond de présentation. La Cavalière descend et sera remise à cheval sur la piste. Là, le cheval se rue dans les lices qu'il botte abondamment. La cavalière descend à nouveau et remontera aux boîtes. Pendant la course, ce cheval quasiment incontrôlable va grimper sur la jument qui le précède, pendant 1000 mètres lui arrachant la peau à une vingtaine d'endroits. A l'entrée de la ligne droite, il lui arrache un fer, risquant de la faire tomber et de faire tourner la fête en drame.
Les deux chevaux finissent non plaçés, personne ne semble avoir rien vu, rien dit.
La jument sera soignée par les vétérinaires : agrafes, pansements, anti douleurs. Elle repartira tristement en claudiquant, peinant à monter dans le van qui la ramènera chez elle. Elle faisait sa rentrée, comment se remmettra t'elle de cette course ? et son entourage qui l'aime et la soigne au quotidien ? Et les parieurs qui l'on suivie ? Qu'importe ? Personne n'a été convoqué, personne n'est venu voir la jument. Les commissaires sont occupés ailleurs. A l'hippodrome, les chapeaux brillent, le champagne coule à flots ...

jeudi 10 juin 2010

Paris en ligne et marketing.

Posted on/at 19:47 by "Actionnaires du Galop"

Une analyse récente des conséquences publicitaires de la libéralisation des paris en ligne estime que les dépenses marketing des opérateurs seraient comprises entre 600 à 750 M€ bruts sur leurs trois premières années.

Le chiffre d’affaires total du secteur sera compris entre 2 et 3 milliards d’euros en 2010 et entre 4 et 6 milliards d’euros en 2013.

Les opérateurs dépenseront entre 30 % à 60 % de leurs revenus en dépenses marketing et publicitaires. Celles-ci devraient donc atteindre entre 600 à 750 M€ bruts sur 3 ans dont 200/250 M€ bruts la première année.

Mais les dépenses sont un peu moindre que prévu au démarrage, l'Arjel n‘ayant délivré que 17 licences pour 11 opérateurs, certaines marques vont attendre la rentrée avant de communiquer.

Le PMU a déjà indiqué que son budget communication allait augmenter de 74 %. Tant que va durer la phase d’installation des marques de pari, aucun média ne sera lésé. Au global, les estimations indiquent que 38 % des revenus devrait revenir à la télévision, 24 % pour Internet, 21 % pour la presse et 16 % pour la radio.

Campagne ARJEL

Posted on/at 10:41 by "Actionnaires du Galop"

mercredi 9 juin 2010

Paris en ligne : pas encore de licence pour le PMU.

Posted on/at 01:18 by "Actionnaires du Galop"

Nous avons pu constater que le PMU ne figurait pas sur la liste publiée par l'ARJEL au Journal Officiel au titre d'opérateur de paris en ligne pour les paris hippiques.

La presse spécialisée rapporte que le PMU est autorisé à continuer d’exercer son activité dans le domaine des paris hippiques à condition de se conformer aux obligations définies par la loi et de demander l’agrément auprès de l’ARJEL au plus tard le 13 août 2010.

Si cette information était avérée, il semblerait donc que Monsieur Germont ait mis la charrue avant les bœufs lors de ses dernières interventions, en nous expliquant que le PMU avait déposé des demandes d'agrément auprès de l'ARJEL notamment pour son métier de base (paris hippiques).

Quoi qu'il en soit, cette situation particulière que chacun découvre par la presse n’aurait-elle pas dû faire l’objet d’une communication via les Sociétés de Courses envers leurs membres ?

Intervention de Frédéric Danloux au Comité de France Galop du 7 Juin 2010.

Posted on/at 00:31 by "Actionnaires du Galop"

Monsieur le Président,

Depuis plusieurs années vous n’avez cessé de nous répéter que nous devons avoir une gestion responsable et oeuvrer pour le bien de l’ensemble de l’institution. Pour justifier cette politique : vous avez refusé augmenter sensiblement les allocations malgré les efforts demandés aux professionnels et à leurs personnels pour assurer la recette du PMU vous avez refusé de mettre en sommeil le projet pharaonique du nouveau Longchamp vous avez refusé de demander au PMU des efforts de gestion importants ; son taux de gestion ne cessant d’augmenter malgré l’augmentation de la masse des enjeux vous avez décidé d’augmenter très fortement les cotisations des terrains d’entraînement, pénalisant ainsi toutes les petites et moyennes entreprises qui forment l’essentiel du tissu économique de notre filière galop.
Malgré cela le résultat de France Galop en 2009 affiche un déficit de 4.7 M€
L’association des entraîneurs propriétaires que je représente ne peut voter les comptes 2009 que vous nous présentez.
En effet, plusieurs points nous interpellent.
Page 40, dans le rapport d’activité, la phrase : « Au vu des résultats financiers en 2009, les conditions de déclenchement de la prime d’intéressement ne sont pas réunies » est en contradiction avec les primes versées récemment aux personnels de France Galop et plus particulièrement à l’équipe de direction.
Le coût du G.I.E. P.M.H., dont le déficit est en augmentation de 9,9 % à 4.6 M€, n’est pas supportable et demande une inversion de tendance rapide.
Faire supporter les frais du F.R.B.C. (325 K€), support essentiel d’Arqana devenu société privée, ne semble pas non plus très adapté à la situation actuelle.
Le budget de la Fédération nationale est en augmentation de 4,2% à 13M€ : quels justificatifs ?
Un budget important est consacré au fonds EPERON au nom de quoi, géré par qui et sous quel contrôle ?
L’ORPESC et L’AFASEC bénéficient d’une subvention de 5 M€ : aucun élément de contrôle de gestion et des résultats de l’AFASEC en particulier ne sont présentés. Le président de l’AFASEC étant par ailleurs le directeur financier de France Galop : étonnant mélange des genres !
Depuis plus de 6 mois, nous réclamons des comptes détaillés sur les sites de France Galop ; nous n’avons toujours pas eu de réponse satisfaisante.
Je vais arrêter là cette énumération qui pourrait être longue et fastidieuse.

Voilà enfin quelques points qui nous semblent importants :
À l’heure où la crise économique française et mondiale est loin d’être terminée; À l’heure où le PMU, par la bouche de son président, nous demande une meilleure gestion des partants afin d’optimiser le chiffre d’affaire; À l’heure où les paris sportifs vont être un véritable concurrent (attention à la Coupe du monde de football que l’on souhaite bénéfique); À l’heure où les trotteurs vont certainement nous demander des comptes, eux qui génèrent beaucoup plus d’enjeux que le galop; Il est temps de réagir rapidement, les dirigeants de France Galop, à l’instar du trot où les professionnels sont parties prenantes dans la gestion de leur discipline, se doivent de tout mettre en oeuvre pour enfin travailler avec les professionnels que nous sommes et qui ont tellement été ignorés dans les décisions prises aux cours des années passées.
Le temps du réalisme et de la transparence est arrivé.

Je vous remercie d’avoir eu la courtoisie de bien vouloir m’écouter et espère que vous saurez enfin nous entendre
L’Association des Entraîneurs Propriétaires :
Frédéric Danloux

mardi 8 juin 2010

Beturf

Posted on/at 17:35 by "Actionnaires du Galop"

L'Arjel a délivré une licence à BeTurf, futur site de paris hippiques qui appartient au Groupe Turf Editions (Paris-Turf).

Liste des opérateurs de jeux ou paris en ligne agréés au 8 juin 2010.

Posted on/at 11:06 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL a octroyé 17 licences à 11 opérateurs pour proposer des paris sportifs, hippiques ou du poker, selon la liste publiée ce 8 juin au Journal officiel.

Si les paris sportifs pourront être lancés dès mercredi, le décret les concernant étant paru ce même jour, le décret sur le poker attendra au moins jusqu'à la fin du mois, le dépôt par Malte le 27 mai d'un avis motivé auprès de la Commission européenne sur un des projets de décret de la France entraînant un délai technique d'un mois.

Selon le Journal Officiel, les opérateurs agréés sont les suivants :

  • PMU (paris sportifs et jeux de cercle)
  • Française des Jeux (paris sportifs)
  • Betclic (paris hippiques, paris sportifs et jeux de cercle) Betclic Enterprises Limited, est la propriété de Mangas Gaming, société détenue à parité par Lov Group, holding de l'homme d'affaires français Stéphane Courbit, et par la Société des Bains de Mer (BAIN.FR), l'exploitant des casinos et des hôtels de la Principauté de Monaco.
  • Everest Gaming (jeux de cercle) Everest Gaming Limited, est également détenu par Mangas Gaming.
  • SPS Betting France (paris sportifs et jeux de cercle) SPS Betting France est la  branche du groupe de télévision Eurosport, filiale de TF1.
  • Sajoo (paris sportifs et jeux de cercle) Sajoo a été créé en partenariat entre le géant autrichien des jeux en ligne BWin Interactive Entertainment AG et le groupe de presse et d'organisation d'évènements sportifs Amaury.
  • BES SAS (paris sportifs et jeux de cercle)
  • Beturf (paris hippiques)
  • France Pari (paris sportifs)
  • Illiad Gaming (paris sportifs)
  • Table 14 (jeux de cercle)
Le grand absent de cette liste est Zeturf, lequel devient donc à ce jour illégal s'il continuait à enregistrer des paris de joueurs français. Le site a été contacté et précise que l'agrément devrait lui être fourni prochainement. Nous verrons donc l'efficacité de l'ARJEL à lutter contre les sites illégaux.

Des nouvelles des paris en ligne.

Posted on/at 01:28 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL a publié la liste des courses hippiques nationales et étrangères pouvant servir de support aux paris en ligne pour l'année 2010, ce calendrier a été approuvé par le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche au travers d'un arrêté en date du 25 mai. Et il est consultable à l'adresse suivante : http://www.pre-arjel.fr/IMG/pdf/calendrier-hippique-2010.pdf

Selon le texte de l'arrêté, "l'ensemble des informations hippiques nécessaires à l'organisation des paris sont accessibles aux opérateurs agréés via une plate-forme centralisée dénommée "InfoCoursesPro" mise à leur disposition par les sociétés mères de courses". Ces informations concernent notamment les programmes des courses et précisent les supports possibles de paris, l'identité et la carrière des chevaux déclarés partants et les résultats officiels des arrivées des courses.

Par ailleurs, un décret publié dimanche 6 juin au Journal Officiel fixe à 85% le taux de retour aux joueurs dans les jeux d'argent et de hasard en ligne. Ce chiffre est situé dans le haut de la fourchette, puisque l'estimation était entre 80 et 85%.

Enfin, un autre décret a été publié, celui ci relatif à la réglementation des communications commerciales des opérateurs de jeux d'argent, ainsi qu'à l'information devant être communiquée aux joueurs quant aux risques liés à la pratique du jeu. Toute activité publicitaire devra être accompagnée d'un message de mise en garde (exemple : "Jouer comporte des risques : endettement, dépendance ... Appelez le 09.74.75.13.13"). Les publicités apparaissant dans la presse écrite devront inclure un espace horizontal réservé au texte de mise en garde et recouvrant au moins 7% de la surface publicitaire. Enfin, tout média destiné aux jeunes ou ciblant les mineurs ne pourra pas accepter de publicité d'opérateurs.

vendredi 4 juin 2010

Le PMU prévoit de se développer à l'international.

Posted on/at 11:46 by "Actionnaires du Galop"

La newsletter du Monde "les coulisses de l'économie et des médias" révèle ce vendredi que Philippe Germond a l'intention de développer le PMU à l'international. La première étape de ce déploiement européen passerait par la Belgique, un pays où l'ouverture du marché des jeux d'argent en ligne est à l'étude. 

Le PMU proposerait d'abord des paris hippiques aux internautes belges et souhaiterait ajouter ensuite les paris sportifs avec son partenaire irlandais Paddy Power.

jeudi 3 juin 2010

France Galop : "Pas d'éliminations dans le jockey-Club"

Posted on/at 15:47 by "Actionnaires du Galop"

On apprend à l'instant sur Equidia que 25 partants étant déclarés dans le Prix du Jockey-Club dimanche 6 juin, France Galop annonce qu'il n'y aura pas d'élimination : Tous les partants déclarés pourront tenter leur chance ! Auquel cas, la course ne sera pas le support du Quinté plus.
Ainsi les chevaux qui se sont révélés tardivement ne seront pas exclus, alors que la procédure d'élimination prévoit de garder les plus grosses 'valeurs' ... Du grand spectacle à l'horizon !

Problème informatique chez France-Galop

Posted on/at 10:55 by "Actionnaires du Galop"

Ce matin, jour de la déclaration des partants pour le grand rendez-vous de Chantilly du dimanche 6 juin (Prix du Jockey Club), le site France Galop est inaccessible, il est impossible de consulter le nombre de déclarés à 10h30.

Le Service Tehcnique que nous avons contacté n'est pas au courant de problème particulier, par contre le service informatique confirme l'incident en cours de résolution.

LA CONNEXION A ETE RETABLIE VERS 12H.

mercredi 2 juin 2010

Les premiers opérateurs en ligne autorisés à prendre des paris à partir du 9 juin.

Posted on/at 10:56 by "Actionnaires du Galop"

Dans le cadre d'une rencontre avec l'Union de la Presse Hippique, le Président de l'ARJEL a annoncé ce mardi 1er juin le planning des prochains jours quant à l'ouverture des paris en ligne :

- lundi 7 juin : réunion du collège de l'ARJEL pour statuer sur les dossiers reçus (23 sociétés ont soumis une demande d'agrément),

- mardi 8 juin : publication de la liste des 15 premiers agréments délivrés,

- mercredi 9 juin : légalisation de l'enregistrement de paris en ligne pour  les nouveaux opérateurs agréés et autorisation de la publicité. Parallèlement la lutte contre les sites illégaux devrait s'organiser.

A ce jour 6 sociétés ont déposé une demande pour les paris hippiques, dont 4 pour les seuls paris hippiques.

mardi 1 juin 2010

Le site du magazine CAPITAL publie un portrait de Philippe GERMOND.

Posted on/at 15:17 by "Actionnaires du Galop"

Nous vous livrons ici l'article paru sur le site du journal CAPITAL.


Philippe Germond l’avoue : les courses n’ont jamais été son dada. C’est pourtant à lui que France Galop et la Société du cheval français, les régisseurs des compétitions hippiques, ont confié il y a un an la présidence du PMU (9,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires). Le poker et les paris sur le foot, sur lesquels il mise grâce à l’ouverture en juin des jeux d’argent en ligne ? Pas davantage sa tasse de thé. Officiellement, ce centralien de 53 ans a été choisi pour son expérience dans les nouvelles technologies. Car, au fil des ans, le PMU est devenu une boîte high-tech, avec 5 milliards de transactions informatiques traitées l’an dernier. Un point de chute rêvé pour Germond, habitué au saut d’obstacles.

En 2002, emporté par le naufrage de Jean-Marie Messier chez Vivendi, l’ancien patron de SFR avait rebondi chez Alcatel, où il pensait succéder au boss, Serge Tchuruk. Loupé ! Bombardé en 2007 à la tête de la SSII Atos Origin, il en a été évincé quinze mois plus tard. Au PMU, le parcours semble moins semé d’embûches. Sa passion contrariée pour les maths A l’image de la bonne société de Boulogne-Billancourt, où il a grandi, le petit Philippe a fréquenté les meilleures écoles. Chez les jésuites de Saint-Louis-de-Gonzague, dans le XVI arrondissement de Paris, puis en prépa au lycée versaillais Sainte-Geneviève, où il s’est passionné pour les équations. Son rêve à l’époque ? Devenir chercheur en mathématiques. Une obsession pour ce polard qui dévorait le week-end des bouquins sur les algorithmes. Hélas, recalé à Normale sup et à l’oral de Polytechnique, il a dû se «contenter» de l’Ecole centrale.

Un crève-cœur : «Je n’ai jamais eu une âme d’ingénieur», dit-il. Ses premiers coups d’éclat Inscrit en master de management à Stanford, Germond baragouinait l’anglais lorsqu’il a débarqué en Californie en 1979. Il a dû s’y mettre dare-dare et assimiler aussi vite la dactylographie, qu’il pratiquait des nuits entières pour remettre à ses professeurs des études de cas nickel. Repéré par les recruteurs de Hewlett-Packard, le Frenchie a gravi en quinze ans tous les échelons chez le géant de l’informatique, jusqu’au poste de DG pour l’Europe du Sud. Il y a découvert le marketing… et l’amour. Déjà marié et père de deux enfants, ce séducteur est tombé sous le charme de Sylvie, une collaboratrice, qu’il a épousée une dizaine d’années plus tard. «La moyenne d’âge chez nous était de 31 ans, avec 35% de femmes surdiplômées : ça créait des liens», raconte Kléber Beauvillain, l’ancien patron de HP France

Sa rivalité avec les X-Télécom Arrivé en 1994 à la Générale des eaux (devenue Vivendi) dans les bagages de Jean-Marie Messier, Philippe Germond s’est vite installé à la direction de SFR. Dans ce fief de polytechniciens, le débarquement de ce marchand d’ordinateurs n’a pas été très bien vécu. D’autant qu’il s’est empressé de faire venir des pros de la vente, issus de Danone ou de Volkswagen. Bien vu : le mobile, qui commençait à se démocratiser, avait besoin de bons commerciaux.

Paradoxalement, c’est avec un HEC qu’il s’est le plus accroché : Louis Gallois, le patron, à l’époque, de la SNCF, et copropriétaire du réseau fixe de Cegetel, une autre activité de Vivendi dirigée par Germond, ne l’a jamais porté aux nues. Sa collection de parachutes dorés Excepté à Hewlett-Packard, ce père de quatre enfants n’a jamais quitté ses différents jobs sous les ovations. «Mais il a un talent certain pour retomber sur ses pieds», note un patron qui l’a pratiqué. Financièrement, s’entend.

Après la débâcle de Vivendi, en 2002, l’ancien bras droit de Messier a empoché un chèque de départ de 3,1 millions d’euros. Ses deux ans et demi comme directeur général d’Alcatel lui ont rapporté exactement autant d’indemnités. Chez Atos, par contre, le parachute est parti en vrille : le conseil de surveillance a refusé de lui verser les 4 millions d’euros qu’il réclamait.

Qu’à cela ne tienne : il poursuit en justice son ancien employeur pour rafler cet énième magot. Forcément, c’est 400 fois plus qu’un petit quinté dans l’ordre…Son art de tourner casaque Au PMU, son arrivée a été vécue comme une bouffée d’oxygène, après le règne un brin compassé de l’ancien patron, Bertrand Bélinguier. Il faut dire que cet habile communicant a vite compris comment amadouer les troupes : en faisant tout le contraire de son prédécesseur. Toujours tiré à quatre épingles, cette gravure de mode a tombé la cravate. Hop, les cadres ont fait de même. Bélinguier était sur le dos de ses collaborateurs ? Germond a délégué. «Je ne veux pas rentrer dans les détails», explique-t-il. La posture est risquée.

Ailleurs, elle l’a fait passer pour un dilettante. «Chez Atos, il présentait bien, mais donnait l’impression de buller», se rappelle un ancien administrateur. «C’est un manager de beau temps, pas de crise», regrette un autre. Avec les courses, il joue sur du velours : le chiffre d’affaires a encore augmenté en 2009, pour la douzième année consécutive. Ses 18 trous hebdomadaires Mince et toujours hâlé, Philippe Germond doit sa forme olympique à une pratique assidue du sport. Golfeur accompli, il ne renoncerait pour rien au monde à ses parties au club huppé de Saint-Nom-la-Bretèche, en région parisienne. Très bon amateur (handicap 8), il est souvent l’un des premiers sur les greens, dès 7 heures, le samedi matin. Et il termine son escapade en avalant une grillade accompagnée d’un demi de bière. «Philippe est aussi un excellent skieur», indique son ami et rival dans le poker en ligne, Marc Simoncini, le créateur de Meetic, qui a dévalé avec lui les pentes de Méribel, où Germond a ses habitudes.

Le patron du PMU vient de rajouter une dernière corde à son arc. L’équitation ? Toujours pas : la bicyclette. Pour Noël, il a reçu un magnifique vélo américain, tout en carbone. Son coming out salarial au PMU En février dernier, le nouveau boss du tiercé est monté sur ses grands chevaux. Très agacé par la CGT, qui avait rédigé un tract lui reprochant de courir après l’argent, il a fait venir les syndicalistes dans son bureau pour leur montrer sa fiche de paie. Montant : 30 000 euros mensuels, variable non compris.

Ces curieux avaient eu le toupet de farfouiller dans le rapport annuel d’Atos pour chercher la rémunération du président dans ses précédentes fonctions. Et ils avaient constaté qu’en 2008 il avait touché 1,6 million d’euros en salaire fixe et variable, le tout pour dix mois et demi de travail. Comparativement, la présidence des courses hippiques lui rapporte cinq fois moins. Un sacrifice tout relatif !

Annonce de la Française des Jeux et du Groupe Barriere sur les paris en ligne.

Posted on/at 14:44 by "Actionnaires du Galop"

La Française des Jeux et le Groupe Barrière ont annoncé avoir déposé ce lundi 31 mai une demande d'agrément auprès de l'ARJEL pour un site de poker en ligne. Ce site est baptisé www.barrierepoker.fr .

La Française des Jeux et le Groupe Barrière ont créé une société commune où chacun possède 43,84% du capital, un troisième partenaire possède 12,32% (On Line Gaming 3D, éditeur de logiciel).

L'Etat étant actionnaire à 72% de la Française des Jeux, un arrêté du ministère de l'Economie autorisant l'entrée au capital de la FDJ a été nécessaire (publié le 31 mai au Journal Officiel).

La Française des Jeux est entrée à hauteur de 8 millions d'euros dans cette société, la joint-venture est dotée d'une présidence tournante tous les deux ans, dont la première sera confiée à Dominique Desseigne. Cette société emploie déjà 100 personnes, et devrait atteindre l'équilibre dans trois ou quatre ans.

EUROSPORTBET va demander un agrément pour les paris hippiques.

Posted on/at 14:08 by "Actionnaires du Galop"

SPS SA, la joint venture entre la filiale de TF1, Eurosport, et le fond d’investissement Serendipity détenu conjointement par le groupe Bouygues et le groupe Pinault vient d'annoncer que sa marque spécialisée dans les paris en ligne EurosportBET va demander un agrément pour les paris hippiques.

Déjà présente sur le marché britannique (avec le site http://www.eurosportbet.co.uk/), le site www.eurosportbet.fr vient d'être mis en ligne.