"Arjel, premier bilan"
IGA Magazine version papier propose, dans son numéro 6 qui sera accessible sur le site igamagazine.com dès lundi, un "premier bilan" de l'Arjel, avec Jean-François Vilotte.
Voici l'analyse qui précède l'interview du président de l'Arjel: Tout le monde l’attendait au tournant, Jean-François Vilotte. L’ouverture n’aurait certainement pas lieu avant le début de la Coupe du monde de football, ce n’était pas possible, disait-on. Et pourtant! Mission accomplie. Cela signifie-t-il pour autant que le pari de l’Arjel est gagné? Les choses ne sont pas si simples…
Mission accomplie? Quand on lui demande s’il est satisfait du travail de l’Arjel, sous son égide, Jean-FrançoisVilotte se garde de tout triomphalisme. L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Lamour (lire l’interview de ce dernier en pages 22 et 23) quand il était ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative de Jacques Chirac est avant tout un vrai politique. Il sait que l’autorité qu’il préside n’a gagné que la première bataille et que, même s’il s’agissait d’une bataille essentielle et que personne ne conteste sérieusement sa victoire, son combat ne fait que commencer et que la route est semée d’embûches.
C’est avant tout sur le plus ardu des dossiers, celui de la lutte contre les nombreux sites considérés comme illégaux que l’Arjel est désormais attendue. Si la volonté du législateur existe bel et bien, ce qui n’est pas contestable, les moyens de dissuader ces sites de continuer leurs activités en France puis, si cela ne s’avère pas suffisant, de les “censurer” ne sont pas forcément probants. L’Arjel a tenté de “marquer son territoire” d’emblée, en engageant des actions en justice. Cela ne suffit pas. Jean-FrançoisVilotte le sait, qui indique qu’une collaboration des différents États européens est nécessaire. Ce qui semble bien chimérique… Avec son humour habituel, Emmanuel de Rohan Chabot, le patron de ZEturf, répond (lire en pages 20 et 21): “Reparlons en 2131” lorsqu’on lui demande s’il croit en une harmonisation législative internationale. En matière de jeux d’argent en ligne, il est en effet préférable de ne pas miser sur une quelconque harmonisation des lois et des règles en Europe. Cela n’arrivera pas…
Autre délicat sujet sur lequel l’Arjel est attendue: les nécessaires évolutions de la loi dans les mois et les années qui viennent. Les politiques, incompétents sur le sujet, feront bien entendu appel à Jean-François Vilotte et à l’Arjel, dont le rôle ne sera donc pas négligeable – sauf en cas d’alternance. S’il importe de saluer la très grande réussite de l’Arjel de Jean-François Vilotte dans sa première bataille, la guerre ne fait que commencer. Rien n’est gagné, rien n’est joué…
Voici l'analyse qui précède l'interview du président de l'Arjel: Tout le monde l’attendait au tournant, Jean-François Vilotte. L’ouverture n’aurait certainement pas lieu avant le début de la Coupe du monde de football, ce n’était pas possible, disait-on. Et pourtant! Mission accomplie. Cela signifie-t-il pour autant que le pari de l’Arjel est gagné? Les choses ne sont pas si simples…
Mission accomplie? Quand on lui demande s’il est satisfait du travail de l’Arjel, sous son égide, Jean-FrançoisVilotte se garde de tout triomphalisme. L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Lamour (lire l’interview de ce dernier en pages 22 et 23) quand il était ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative de Jacques Chirac est avant tout un vrai politique. Il sait que l’autorité qu’il préside n’a gagné que la première bataille et que, même s’il s’agissait d’une bataille essentielle et que personne ne conteste sérieusement sa victoire, son combat ne fait que commencer et que la route est semée d’embûches.
C’est avant tout sur le plus ardu des dossiers, celui de la lutte contre les nombreux sites considérés comme illégaux que l’Arjel est désormais attendue. Si la volonté du législateur existe bel et bien, ce qui n’est pas contestable, les moyens de dissuader ces sites de continuer leurs activités en France puis, si cela ne s’avère pas suffisant, de les “censurer” ne sont pas forcément probants. L’Arjel a tenté de “marquer son territoire” d’emblée, en engageant des actions en justice. Cela ne suffit pas. Jean-FrançoisVilotte le sait, qui indique qu’une collaboration des différents États européens est nécessaire. Ce qui semble bien chimérique… Avec son humour habituel, Emmanuel de Rohan Chabot, le patron de ZEturf, répond (lire en pages 20 et 21): “Reparlons en 2131” lorsqu’on lui demande s’il croit en une harmonisation législative internationale. En matière de jeux d’argent en ligne, il est en effet préférable de ne pas miser sur une quelconque harmonisation des lois et des règles en Europe. Cela n’arrivera pas…
Autre délicat sujet sur lequel l’Arjel est attendue: les nécessaires évolutions de la loi dans les mois et les années qui viennent. Les politiques, incompétents sur le sujet, feront bien entendu appel à Jean-François Vilotte et à l’Arjel, dont le rôle ne sera donc pas négligeable – sauf en cas d’alternance. S’il importe de saluer la très grande réussite de l’Arjel de Jean-François Vilotte dans sa première bataille, la guerre ne fait que commencer. Rien n’est gagné, rien n’est joué…
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