dimanche 26 septembre 2010

"Arjel, premier bilan"

Posted on/at 21:42 by "Actionnaires du Galop"

IGA Magazine version papier propose, dans son numéro 6 qui sera accessible sur le site igamagazine.com dès lundi, un "premier bilan" de l'Arjel, avec Jean-François Vilotte.
Voici l'analyse qui précède l'interview du président de l'Arjel: Tout le monde l’attendait au tournant, Jean-François Vilotte. L’ouverture n’aurait certainement pas lieu avant le début de la Coupe du monde de football, ce n’était pas possible, disait-on. Et pourtant! Mission accomplie. Cela signifie-t-il pour autant que le pari de l’Arjel est gagné? Les choses ne sont pas si simples…
Mission accomplie? Quand on lui demande s’il est satisfait du travail de l’Arjel, sous son égide, Jean-FrançoisVilotte se garde de tout triomphalisme. L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Lamour (lire l’interview de ce dernier en pages 22 et 23) quand il était ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative de Jacques Chirac est avant tout un vrai politique. Il sait que l’autorité qu’il préside n’a gagné que la première bataille et que, même s’il s’agissait d’une bataille essentielle et que personne ne conteste sérieusement sa victoire, son combat ne fait que commencer et que la route est semée d’embûches.
C’est avant tout sur le plus ardu des dossiers, celui de la lutte contre les nombreux sites considérés comme illégaux que l’Arjel est désormais attendue. Si la volonté du législateur existe bel et bien, ce qui n’est pas contestable, les moyens de dissuader ces sites de continuer leurs activités en France puis, si cela ne s’avère pas suffisant, de les “censurer” ne sont pas forcément probants. L’Arjel a tenté de “marquer son territoire” d’emblée, en engageant des actions en justice. Cela ne suffit pas. Jean-FrançoisVilotte le sait, qui indique qu’une collaboration des différents États européens est nécessaire. Ce qui semble bien chimérique… Avec son humour habituel, Emmanuel de Rohan Chabot, le patron de ZEturf, répond (lire en pages 20 et 21): “Reparlons en 2131” lorsqu’on lui demande s’il croit en une harmonisation législative internationale. En matière de jeux d’argent en ligne, il est en effet préférable de ne pas miser sur une quelconque harmonisation des lois et des règles en Europe. Cela n’arrivera pas…
Autre délicat sujet sur lequel l’Arjel est attendue: les nécessaires évolutions de la loi dans les mois et les années qui viennent. Les politiques, incompétents sur le sujet, feront bien entendu appel à Jean-François Vilotte et à l’Arjel, dont le rôle ne sera donc pas négligeable – sauf en cas d’alternance. S’il importe de saluer la très grande réussite de l’Arjel de Jean-François Vilotte dans sa première bataille, la guerre ne fait que commencer. Rien n’est gagné, rien n’est joué…

vendredi 24 septembre 2010

COMMUNIQUE du PMU

Posted on/at 16:21 by "Actionnaires du Galop"

Le PMU, opérateur global sur le marché des jeux et paris en ligne
L'ARJEL, Autorité de Régulation des Jeux En Ligne, a délivré au PMU, jeudi 23 septembre, son agrément pour l’activité de paris hippiques en ligne.
Le PMU disposait depuis le 8 juin des agréments pour les paris sportifs et le Poker en ligne. La loi faisait obligation au PMU d’obtenir également un agrément sur son activité de paris hippiques en ligne, sur laquelle elle continuait d’opérer légalement, dans l’intervalle. Le dossier avait été déposé le 5 août à l’ARJEL, qui disposait d’un délai de 4 mois pour l’étudier.
Grâce à son offre globale de paris hippiques et sportifs et de poker en ligne, le PMU réaffirme sa position de 1er site de paris sur le marché français. Il poursuit une stratégie volontariste, visant à renforcer son leadership sur le segment hippique tout en développant une offre complète et compétitive de paris sportifs et de poker.

mardi 21 septembre 2010

Droit au pari, monopoles et opérateurs-organisateurs d’événements sous la loupe de l’Autorité de la concurrence (La Revue - juridique)

Posted on/at 18:01 by "Actionnaires du Galop"

DROIT DES JEUX ET PARIS EN LIGNE Mardi 21 Septembre 2010
L’ouverture à la concurrence du marché des jeux d’argent et de hasard en ligne à compter du 12 mai 2010 a ouvert une brèche dans le monopole traditionnel du PMU et de la FDJ.
Cette nouvelle donne et l’arrivée d’une trentaine d’opérateurs agréés proposant paris sportifs, mutuels ou encore jeux de poker en ligne ne sont pas sans conséquences sur le droit du sport et soulèvent de nombreuses questions de droit de la concurrence.
Il est d’ailleurs prévu dans la nouvelle loi un mécanisme de consultation réciproque entre l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) et l’Autorité de la concurrence outre la transmission à cette dernière des projets de convention organisant le « droit au pari » entre organisateurs de manifestations sportives (fédérations…) et opérateurs.
Toutefois et en pratique, compte tenu des impératifs liés à l’ouverture du marché en lien avec la Coupe du Monde de Football et à la durée des procédures internes de l’autorité, cette dernière n’a pas été en mesure de rendre un avis utile sur chacun des projets de convention transmis dans le délai de 15 jours prévu par la loi.
Or, au regard de la complexité de ces conventions et des effets potentiels de certaines pratiques commerciales et tarifaires pratiquées par les opérateurs du secteur ou par les fédérations, l'Autorité de la concurrence estime opportun de procéder à d’un examen approfondi des conditions de concurrence sur le secteur et d'émettre un avis permettant de guider les opérateurs du secteur et d’éviter des pratiques discriminatoires ou la mise en place d'exclusivités déguisées.
Par ailleurs, de nombreuses questions se sont fait jour ces dernières semaines concernant les règles applicables aux opérateurs, eux-mêmes organisateurs d’événements, comme par exemple le Groupe Amaury, actionnaire du site Sajoo et organisateur du Tour de France via Amaury Sport Organisation, ou encore les opérateurs sponsorisant certains athlètes ou équipes de football. Peuvent-ils proposer des paris sur les manifestations impliquant ces derniers ?
Ces liens verticaux doivent être contrôlés et encadrés, de même que les distorsions susceptibles d’exister entre les opérateurs historiques (PMU et FDJ) et les nouveaux entrants, compte tenu de leur poids sur le marché.
On comprend dès lors la décision n°10 SOA-03 du 15 septembre 2010 portant sur le secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne par laquelle l’Autorité de la concurrence s’est saisie d’office pour avis.
L'Autorité va établir dans les prochains mois un avis général sur l'état de la concurrence sur le marché en tenant compte : de la loi d'ouverture, de la facilité d'accès, de la position favorable des opérateurs historiques (…) et pourra émettre des recommandations sur les bonnes pratiques commerciales à mettre en œuvre dans ce secteur afin de garantir une l'existence d'une libre concurrence sur le marché des jeux et paris en ligne.

lundi 20 septembre 2010

Le Conseil d'administration de France Galop s'est réuni ce lundi sous la présidence d'Edouard de Rothschild.

Posted on/at 23:45 by "Actionnaires du Galop"

Bilan du meeting de Deauville : Les membres du Conseil d'administration ont été informés du bilan du meeting de Deauville. Il convient de noter la bonne tenue de la moyenne des partants ainsi que les bons résultats des chevaux entraînés en France qui ont remporté 14 courses de Groupes sur 18. L’état de la piste en gazon a, par ailleurs, été jugé bon jusqu’à la fin du meeting grâce au positionnement de 60% des courses sur la P.S.F., et ce, pour la deuxième année consécutive. Le niveau global de la fréquentation du public s’est maintenu au regard de 2009 avec une légère progression le week-end, et ce, malgré une météo moins clémente.
Activité 2010 : La situation arrêtée au 12 septembre présente un chiffre d’affaires des paris hors hippodrome en hausse de 0,3% et un produit brut des paris à + 0,7 %. En ce qui concerne le différentiel trot/galop, les éléments recueillis ont permis d’identifier les causes (3 réunions de retard pour le galop, impact négatif des dimanches avancés sur les événements galop, léger fléchissement du nombre de courses de plus de 14 partants, notamment en obstacle). Au final, le différentiel trot/galop ne devrait pas excéder 1%, s’inscrivant dans un cycle conjoncturel habituel aux deux disciplines et ne traduisant en aucun cas un décrochage de l’activité galop au regard du trot.
Projet de calendrier 2011: Le projet de calendrier a été construit selon les principes suivants : densification des mardis et des vendredis (passage de deux à trois réunions tuilées), passage à trois réunions tuilées tous les lundis, passage à trois réunions tuilées tous les jours de la semaine sur la période hivernale (janvier, février, décembre), extension des dimanches avancés à l’ensemble de l’année, reconduction de l' offre actuelle (courses de sélection) de courses étrangères complétée par une offre de mini-meetings de fin de journée afin de proposer des rendez-vous réguliers aux parieurs. Dans le cadre de l’examen du projet de calendrier 2011, le Conseil d’administration a réaffirmé qu’il convenait de prendre toutes les mesures adaptées à l’égard des sociétés de courses qui ne respecteraient pas le cahier des charges lié à l’organisation des réunions sur leur site. Tout manquement grave aux consignes de sécurité pourrait ainsi se traduire par le retrait de tout ou partie des réunions supports de paris enregistrés en dehors de l’hippodrome concerné.
Projet du New British Champions’ Day : Le Conseil d’administration de France Galop a pris connaissance des dernières évolutions concernant le projet de création d’une grande journée de courses à Ascot en Grande-Bretagne à la mi-octobre. Le Conseil d’administration a souligné l’intérêt d’un tel projet pour l’ensemble des acteurs des courses en Europe. Pour assurer le succès de ce nouveau rendez-vous dans le calendrier européen, le Conseil d’administration de France Galop a déterminé l’importance d’un délai minimum de 3 semaines entre cette future journée et le week-end du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe. Dans cette perspective, deux solutions sont envisageables : Décaler d’une semaine le New British  Champions’ Day, ou avancer le week-end du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe d’une semaine. Cette  dernière hypothèse ayant de nombreuses incidences sur l’ensemble du calendrier européen, elle ne pourra pas être envisagée dès 2011 et devra faire l’objet d’une étude et d’une large consultation afin d’en évaluer toutes les conséquences. France Galop a communiqué cette décision au Comité européen des courses principales.
À la suite du Conseil d’administration, il s’est tenu une réunion des administrateurs de France Galop afin de faire le point sur l’évolution du projet Longchamp, dont il sera fait état lors du prochain Comité de France Galop.

jeudi 16 septembre 2010

Remember Rose : la France, c’est fini ! (TURF MAGAZINE 15/09/10)

Posted on/at 12:51 by "Actionnaires du Galop"

Nous savions que, depuis l’incident du Grand Steeple-Chase de Paris (le cheval s’était pris dans les élastiques dès le départ et n’avait pu défendre ses chances), en mai dernier, le propriétaire de Remember Rose, Monsieur Iten, était très vexé de la tournure prise par les événements.
A tel point qu’il avait prévenu Jean-Paul Gallorini, son entraîneur, que son champion allait probablement quitter la France. Mercredi matin, nous avons eu confirmation de cette information, suite à un coup de fil de Jean-Paul Gallorini : « Monsieur Iten n’a pas encore pris une décision définitive, mais il y a fort à parier que pour Remember Rose, la France c’est fini ! Deux possibilités s’offrent à lui : soit le cheval retourne en Irlande, son pays de naissance, pour poursuivre sa carrière. Soit il ira en Suisse dans sa propriété, pour couler une retraite heureuse. Pour l’heure, Remember Rose est toujours engagé au départ du Prix La Haye Jousselin, le samedi 25 septembre à Auteuil. Je le prépare normalement, mais tout laisse croire qu’il ne disputera pas cette épreuve.»... L’Irlande ou la Suisse ?
- L’incident du Grand Steeple est-il à l’origine de cette situation ?
«Absolument ! Monsieur Iten a été très vexé du peu de considération manifestée en cette occasion par les responsables de France Galop. Il en a déduit que les Français, du moins certaines personnes du monde hippique, n’aimaient pas Remember Rose. Idem pour une certaine presse. Même l’attitude de Christophe Pieux qui s’est perdu en déclarations, par rapport à Remember Rose et Mail de Bièvre, l’a beaucoup déçu. Monsieur Iten est un vrai passionné, un sportsman. Ses chevaux, il les aime comme ses enfants, ils font partie de sa famille. Quand on les touche, on le blesse ! Là, il estime qu’on lui a manqué de respect, cela ne l’amuse plus du tout de voir son cheval se produire sur nos pistes. Sa décision n’est pas encore complètement arrêtée, mais j’ai l’impression que l’histoire Remember Rose risque fort de se terminer ici.» Affaire à suivre.

jeudi 9 septembre 2010

MOTION DU COMITE DE LA S.E.C.F.

Posted on/at 15:20 by "Actionnaires du Galop"

Sur proposition de la Commission de la Province, le Comité réuni le 8 Septembre 2010, après avoir pris connaissance des déclarations du Président du Syndicat des Eleveurs du Galop en date du 18 Août relatives à l'inadaptation des statuts et plus particulièrement de la gouvernance de France Galop et à leur évolution vers une organisation avec Conseil de Surveillance et Directoire, considère que la réforme préconisée n'est ni
souhaitable ni utile.
Il est tout d'abord observé qu'une modification de l'organisation de France Galop aurait inévitablement une incidence sur celle de la SECF, et que cette évolution n'est envisageable qu'en concertation avec les 2
Sociétés-Mères.
Pour sa part, la SECF est attachée à la forme et à la nature associatives qui répondent à sa mission de service public et favorise une meilleure prise en compte des intérêts des professionnels des courses, grâce au
fonctionnement d'un système fondé sur le bénévolat, le dévouement et la défense de l'intérêt général assuré par 240 Sociétés de courses réparties sur 68 départements français.
En outre, la forme associative permet de conserver un régime fiscal adapté aux besoins de financement du secteur professionnel et de rester dans le domaine agricole.
Une plus grande participation des représentants socio-professionnels aux instances dirigeantes et décisionnaires est possible dans le cadre associatif actuel, comme c'est le cas au Trot, et l'adoption d'une
gouvernance inspirée de celle des sociétés commerciales ne paraît ni nécessaire, ni opportune.
Il doit d'ailleurs être souligné que le modèle français a fait la preuve, au fil du temps, de son efficacité et de sa réussite tandis qu'à l'étranger, les sociétés de capitaux ont la plupart du temps conduit à l'appauvrissement, voire à la ruine, de la branche professionnelle qu'elles sont censées financer.

Service médias Cheval Français