jeudi 18 novembre 2010

La Cour australienne donne raison aux courses face à Betfair. Blog ParisTurf

Posted on/at 23:09 by "Actionnaires du Galop"

Ce n'est peut-être pas la dernière manche, mais les autorités du New South Wales Racing en Australie ont été confortées dans leur bon droit, dans le conflit qui les oppose depuis deux ans au géant mondial du “betting exchange” Betfair, ainsi qu'au groupe Sportsbet. En jeu, un chèque gelé plus de 120 millions de dollars, correspondant aux redevances que Betfair s'est refusé d'acquitter, en direction des caisses de NSW Racing. De fait, Betfair a contesté devant la justice, jusqu'à la Cour Suprême, la loi introduite en septembre 2008, qui a établi que l'opérateur devait reverser aux courses 1,5 % des enjeux transitant par ses services, ponction effectuée donc en amont sur le chiffre d'affaires. Betfair a contesté ce préalable, voulant faire reconnaître par la Justice le principe différent d'une ponction opérée en aval sur les profits de l'opérateur, arguant de surcroît que le dispositif en place était discriminatoire aux dépens de Betfair et à l'avantage de son concurrent Tabcorp (mutuel). Betfair a 28 jours pour faire appel. Dans l'immédiat, NSW Racing pavoise, en faisant valoir que le principe acquis d'une redevance pérenne est un droit dû à d'une institution qui fait vivre 50.000 personnes. G.de Chevigny

mardi 16 novembre 2010

L’ARJEL tire un nouveau bilan des jeux en ligne lors du débat organisé par l’Autorité de la Concurrence

Posted on/at 17:56 by "Actionnaires du Galop"

A l’occasion du débat organisé, ce lundi 15 novembre, par l’Autorité de la Concurrence sur les jeux en ligne, l’ARJEL a indiqué que le montant des mises a atteint 350 M€ pour les paris en ligne sur les cinq mois qui ont suivi l’ouverture du marché français, avec une mise moyenne de 110€ par semaine et de 8€ par pari.
700 000 joueurs ont parié au moins une fois, 150 000 d’entre eux étant considérés comme réguliers. Si le football reste le sport numéro 1 avec 57% des mises, le tennis tire son épingle du jeu avec 25% des mises. Les paris hippiques ont quant à eux généré 314 M€ de mises, avec 120 000 comptes actifs toutes les semaines. Quant au poker, le montant des mises a atteint 2,385 Mds€.
Jean-François Vilotte, son Président, a profité du débat organisé sur les jeux en ligne pour faire un bilan. Il a notamment souligné que 2,5 millions de comptes joueurs avaient été ouverts, dont 1,3 pouvant être considérés comme « définitifs », après vérification des éléments requis. 1,7 million de comptes ont été actifs au moins une fois, alors que 500 000 sont utilisés au moins une fois par semaine. Il a également annoncé que le droit au pari avait rapporté 330 000€ aux organisateurs d’évenements sportifs via le droit au pari.
Les opérateurs de paris en ligne ont quant à eux manifesté une nouvelle fois leur mécontentement vis-à-vis de ce droit au pari qu’Antonio Costanzo, responsable affaires publiques de Bwin, a qualifié de « préjudiciable et d’injustifié ».  Source : lesechos.fr

mercredi 10 novembre 2010

Nouvelles coupes franches dans le financement des allocations en Angleterre (Blog Paris Turf)

Posted on/at 20:38 by "Actionnaires du Galop"

Pompe aspirante et refoulante du prélèvement que les courses anglaises perçoivent des bookmakers (non pas en amont sur leur chiffre d'affaires, mais en aval sur leur bénéfice d'exploitation déclaré au fisc), le Levy Board avait déjà annoncé des coupes franches dans les subventions qu'il est appelé à délivrer pour 2011 aux hippodromes et qui participent au financement des allocations et de divers services communs. En une nouvelle annonce, il revoit ses comptes (encore) à la baisse. Entre temps, il y a eu le constat d'échec des tables rondes organisées avec les représentations officielles des bookmakers, dont l'objectif était de définir de nouveaux accords de coopération financière, susceptibles d'endiguer la chute des ressources du Levy Board.
Les books ont refusé de mettre la main au portefeuille, rejetant vers d'autres la responsabilité de la baisse de leur contribution, là où les porte-parole des courses dénoncent les délocalisations massives des books vers divers paradis fiscaux, afin de se soustraire au prélèvement que le fisc anglais leur impose (et qui reflue donc vers les caisses du Levy Board). Sans compter le cas particulier du betting exchange (Betfair), en plein développement, et dont les courses ne voient pas un “radis” - sauf la bonne conscience que se ménage Betfair en sponsorisant de nombreuses courses.
L'échec de ces négociations - le clash, dos à dos - reporte le problème vers un tiers: l'état, qui va décider à la place des intéressés. Celà promet d'âpres joutes politiques, mais dans l'attente des éventuelles nouvelles règles que devra imposer le gouvernement, le Levy Board doit faire avec ce qu'il a, à l'heure de l'établissement de son budget 2011.
D'où sa déclaration du début de semaine : en plus des amputations déja actées et sans perspective de nouveaux flux financiers, le budget du Levy Board doit prévoir une diminution supplémentaire de 10 millions de livres, ramenant ses ressources de 70 à 60 millions. L'an dernier, il reposait sur 94,5 millions. Si tout çà se vérifie, la contribution du Levy Board aux dotations de courses s'expose à se limiter à 34 millions, contre 54 cette année et 64 il y a deux ans. Les sociétés de courses anglaises, entreprises privées multiples et concurrentes, s'exposent à devoir solliciter de plus en plus leurs fonds propres, ou s'accorder sur des amputations sur le calendrier. Des plans gobaux avaient cité le chiffre de 150 réunions en moins sur 1.500 ; mais en fin de compte, face à la résistance compréhensible des organisateurs, le calendrier 2011 devrait ne sacrifier qu'une vingtaine de dates.
G.deChevigny