MARCHE DES JEUX EN LIGNES : Les premiers chiffres (JdG)
Le président de l’ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne), Jean- François Vilotte, a décrit, lundi aprèsmidi, les grandes tendances du marché français des jeux en ligne depuis l’ouverture officielle, en juin 2011.
• 31 opérateurs agréés, titulaires de 41 licences (21 pour le poker, 13 pour les paris sportifs et 7 pour les paris hippiques). Le nombre total d’opérateurs est plus faible que la plupart des estimations pré-ouverture (50 à 60 opérateurs). La proportion "3 poker", "2 sport" et "1'hippisme" est conforme aux attentes. Il y a trois fois plus d’opérateurs de poker parce que c’est le type de site le moins lourd à mettre en place et le moins risqué sur le plan financier ; il y a deux fois plus d’opérateurs de paris sportifs car, malgré un coût et un risque plus élevé, cela semblait le marché le plus porteur ; il y a le moins d’opérateurs hippiques car, même si le risque est égal à zéro en pari mutuel, le marché était réputé moins en progression, surtout face à un opérateur historique très dominant.
• 260M€ joués sur le sport.
230M€ sur l’hippisme (chiffres arrêtés au 3/10).
500 M€ sur le poker ?
Soit 990M€ joués au total en quatre mois. Commentant les 490M€ officiellement annoncés sur le sport et les courses, le président de l’Arjel explique : « Nous sommes en ligne avec l'objectif de faire asculer vers l'offre légale la majorité de l'offre illégale, estimée à 1 milliard d'euros par an. »
Le chiffre d’affaires du poker n’est pas officiel. Mais on parle de 500M€, soit le double du sport… alors que le poker a commencé un mois plus tard ! Il est vrai qu’au poker, le recyclage des masses est infiniment plus fréquent que dans le sportif ou l’hippisme – ce qui booste le chiffre d’affaires mais rapporte proportionnellement beaucoup moins à l’opérateur. Cela devrait d’ailleurs inciter certains opérateurs (comme le PMU) à communiquer non pas sur le chiffre d'affaires mais sur le produit brut des paris – c’est-àdire sur la marge brute.
• 2 millions de comptes joueurs, dont 1,3 million définitifs. 500.000 personnes jouent régulièrement (sportif+ hippique). 100€ : enjeu moyen/joueur/semaine.Paris sur le foot = 56% des paris sportifs.
Quelques mois avant l’ouverture, Patrick Le Lay avait expliqué dans une interview au Figaro que le modèle des paris en ligne était sensiblement le même que celui de l’abonnement à la télévision par câble ou par satellite – soit un panier mensuel de 25 à 35€. Ces premiers chiffres lui donnent tort.
Mais, vu de notre petit monde des courses, cela ne nous étonne guère, car le panier moyen hebddomadaire du turfiste est plus proche de 180€ que de 25…
Quant au football, il confirme dans l’univers des paris la prédominance dont il jouit déjà sur les terrains de sport et dans les médias. Cela étant, certains lui promettaient 80% de marché.
La victoire du ballon rond est donc moins nette que prévu.
• 31 opérateurs agréés, titulaires de 41 licences (21 pour le poker, 13 pour les paris sportifs et 7 pour les paris hippiques). Le nombre total d’opérateurs est plus faible que la plupart des estimations pré-ouverture (50 à 60 opérateurs). La proportion "3 poker", "2 sport" et "1'hippisme" est conforme aux attentes. Il y a trois fois plus d’opérateurs de poker parce que c’est le type de site le moins lourd à mettre en place et le moins risqué sur le plan financier ; il y a deux fois plus d’opérateurs de paris sportifs car, malgré un coût et un risque plus élevé, cela semblait le marché le plus porteur ; il y a le moins d’opérateurs hippiques car, même si le risque est égal à zéro en pari mutuel, le marché était réputé moins en progression, surtout face à un opérateur historique très dominant.
• 260M€ joués sur le sport.
230M€ sur l’hippisme (chiffres arrêtés au 3/10).
500 M€ sur le poker ?
Soit 990M€ joués au total en quatre mois. Commentant les 490M€ officiellement annoncés sur le sport et les courses, le président de l’Arjel explique : « Nous sommes en ligne avec l'objectif de faire asculer vers l'offre légale la majorité de l'offre illégale, estimée à 1 milliard d'euros par an. »
Le chiffre d’affaires du poker n’est pas officiel. Mais on parle de 500M€, soit le double du sport… alors que le poker a commencé un mois plus tard ! Il est vrai qu’au poker, le recyclage des masses est infiniment plus fréquent que dans le sportif ou l’hippisme – ce qui booste le chiffre d’affaires mais rapporte proportionnellement beaucoup moins à l’opérateur. Cela devrait d’ailleurs inciter certains opérateurs (comme le PMU) à communiquer non pas sur le chiffre d'affaires mais sur le produit brut des paris – c’est-àdire sur la marge brute.
• 2 millions de comptes joueurs, dont 1,3 million définitifs. 500.000 personnes jouent régulièrement (sportif+ hippique). 100€ : enjeu moyen/joueur/semaine.Paris sur le foot = 56% des paris sportifs.
Quelques mois avant l’ouverture, Patrick Le Lay avait expliqué dans une interview au Figaro que le modèle des paris en ligne était sensiblement le même que celui de l’abonnement à la télévision par câble ou par satellite – soit un panier mensuel de 25 à 35€. Ces premiers chiffres lui donnent tort.
Mais, vu de notre petit monde des courses, cela ne nous étonne guère, car le panier moyen hebddomadaire du turfiste est plus proche de 180€ que de 25…
Quant au football, il confirme dans l’univers des paris la prédominance dont il jouit déjà sur les terrains de sport et dans les médias. Cela étant, certains lui promettaient 80% de marché.
La victoire du ballon rond est donc moins nette que prévu.
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