lundi 11 octobre 2010

Article du 03/10/2010 - LE MONDE

Posted on/at 23:46 by "Actionnaires du Galop"

MARCHE DES JEUX EN LIGNES : Les premiers chiffres (JdG)

Posted on/at 21:39 by "Actionnaires du Galop"

Le président de l’ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne), Jean- François Vilotte, a décrit, lundi aprèsmidi, les grandes tendances du marché français des jeux en ligne depuis l’ouverture officielle, en juin 2011.
31 opérateurs agréés, titulaires de 41 licences (21 pour le poker, 13 pour les paris sportifs et 7 pour les paris hippiques). Le nombre total d’opérateurs est plus faible que la plupart des estimations pré-ouverture (50 à 60 opérateurs). La proportion "3 poker", "2 sport" et "1'hippisme" est conforme aux attentes. Il y a trois fois plus d’opérateurs de poker parce que c’est le type de site le moins lourd à mettre en place et le moins risqué sur le plan financier ; il y a deux fois plus d’opérateurs de paris sportifs car, malgré un coût et un risque plus élevé, cela semblait le marché le plus porteur ; il y a le moins d’opérateurs hippiques car, même si le risque est égal à zéro en pari mutuel, le marché était réputé moins en progression, surtout face à un opérateur historique très dominant.
260M€ joués sur le sport.
  230M€ sur l’hippisme (chiffres arrêtés au 3/10).
  500 M€ sur le poker ?
Soit 990M€ joués au total en quatre mois. Commentant les 490M€ officiellement annoncés sur le sport et les courses, le président de l’Arjel explique : « Nous sommes en ligne avec l'objectif de faire asculer vers l'offre légale la majorité de l'offre illégale, estimée à 1 milliard d'euros par an. »
Le chiffre d’affaires du poker n’est pas officiel. Mais on parle de 500M€, soit le double du sport… alors que le poker a commencé un mois plus tard ! Il est vrai qu’au poker, le recyclage des masses est infiniment plus fréquent que dans le sportif ou l’hippisme – ce qui booste le chiffre d’affaires mais rapporte proportionnellement beaucoup moins à l’opérateur. Cela devrait d’ailleurs inciter certains opérateurs (comme le PMU) à communiquer non pas sur le chiffre d'affaires mais sur le produit brut des paris – c’est-àdire sur la marge brute.
2 millions de comptes joueurs, dont 1,3 million définitifs. 500.000 personnes jouent régulièrement (sportif+ hippique). 100€ : enjeu moyen/joueur/semaine.Paris sur le foot = 56% des paris sportifs.
Quelques mois avant l’ouverture, Patrick Le Lay avait expliqué dans une interview au Figaro que le modèle des paris en ligne était sensiblement le même que celui de l’abonnement à la télévision par câble ou par satellite – soit un panier mensuel de 25 à 35€. Ces premiers chiffres lui donnent tort.
Mais, vu de notre petit monde des courses, cela ne nous étonne guère, car le panier moyen hebddomadaire du turfiste est plus proche de 180€ que de 25…
Quant au football, il confirme dans l’univers des paris la prédominance dont il jouit déjà sur les terrains de sport et dans les médias. Cela étant, certains lui promettaient 80% de marché.
La victoire du ballon rond est donc moins nette que prévu.

dimanche 10 octobre 2010

L'ARJEL dresse un premier bilan de la libéralisation des jeux en ligne lundi à Monaco

Posted on/at 17:59 by "Actionnaires du Galop"

Le premier salon des jeux en ligne s'ouvre lundi à Monaco, quatre mois après la libéralisation du marché des paris sportifs et hippiques et du poker sur internet, l'occasion de dresser un bilan de l'activité des opérateurs et des joueurs. Pendant trois jours, le "Monaco iGaming Exchange" proposera huit colloques aux acteurs des jeux en ligne (opérateurs, autorités de régulation des différents pays, prestataires techniques ...) et aux médias. Parmi les sujets abordés, sont prévus la lutte contre la fraude et le blanchiment, la réglementation et ses éventuelles évolutions, ou les relations entre les sports et les jeux en ligne.
Lundi soir, la cérémonie des "Monaco iGaming Awards" récompensera les huit meilleurs opérateurs de jeux en ligne. Depuis le 8 juin, 41 agréments (21 pour le poker, 13 pour les paris sportifs et sept pour les paris hippiques) ont été accordés à 31 opérateurs par l'Autorité de régulation des jeux en ligne en France. Intralot, une société internationale de paris sur internet, a reçu jeudi un agrément de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), pour les paris sportifs.
Trois opérateurs disposent des trois agréments : BetClic, PMU et SPS Betting France.
Le président de l'Arjel, Jean-François Vilotte, qui interviendra lundi à Monaco, a d'ores et déjà indiqué les grandes tendances des paris en ligne depuis l'ouverture du marché. Entre le 8 juin et le 3 octobre, 260 millions d'euros de mises de paris sportifs et 230 millions d'euros de mises de paris hippiques ont été enregistrés. L'Arjel devrait dévoiler à la fin de ce mois les chiffre pour le poker.
L'Arjel, qui est chargée de délivrer les licences d'exploitation et de surveiller l'activité des opérateurs, a dénombré deux millions de comptes de joueurs ouverts auprès des opérateurs, dont 1,3 million sont définitifs. M. Vilotte a précisé que 500 000 personnes jouaient régulièrement aux paris sportifs et hippiques. Ils parient en moyenne 100 euros par semaine.
"Avant le vote de la loi, certains s'inquiétaient de l'explosion de la demande et d'autres craignaient que l'Eldorado des paris en ligne reste introuvable", rappelle M. Vilotte. Or, relève le président de l'Arjel, avec au moins 500 millions d'euros de mises légales en quatre mois, "nous sommes en ligne avec l'objectif de faire basculer vers l'offre légale la majorité de l'offre illégale, estimée à 1 milliard d'euros par an".
Il par ailleurs souligné que ce premier bilan marquait la "passion des Français pour le sport". Selon lui, la semaine durant laquelle les paris sportifs les plus nombreux ont été enregistrés a été paradoxalement la semaine qui a vu la mutinerie des joueurs de l'équipe de France de football et leur élimination en Afrique du Sud. Les paris sur le football, a fait remarquer M. Vilotte, représentent la majorité (56%) des paris sportifs des joueurs.
À Monaco, les opérateurs devraient par ailleurs dénoncer une nouvelle fois une fiscalité française beaucoup trop élevée, selon eux, et demander que le taux de retour au joueur (ce qui revient au joueur), actuellement fixé à un maximum de 85 % en France, soit laissé à l'appréciation des opérateurs. La loi française sur les jeux en ligne prévoit une clause de revoyure au bout de 18 mois qui pourrait se traduire par des ajustements réglementaires, notamment sur la fiscalité.
(L'Orient- Le Jour.com)

Jeux d’argent en ligne : 500 000 parieurs actifs selon l’Arjel (Infoweb)

Posted on/at 17:25 by "Actionnaires du Galop"

L’autorité de régulation a livré les premiers chiffres à La Tribune 4 mois après l’ouverture du marché. Environ 500 000 Français parient chaque semaine sur les sports, les courses hippiques et le poker.  10/10/2010 - Info web

Mission sur la fraude et les paris (Sport.fr)

Posted on/at 17:22 by "Actionnaires du Galop"

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a confié au président de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) une mission de réflexion sur les moyens de lutter contre la fraude lors des compétitions sportives dans le contexte de libéralisation du marché des paris sportifs.

Le président de l'Arjel, Jean-François Vilotte, est chargé de formuler des propositions visant à prévenir et combattre les atteintes à la "sincérité des compétitions sportives", précise le ministère.
Samedi 9/10/10 sur Sport.fr

samedi 9 octobre 2010

QUE FAIT L'ARJEL ? (Paris Turf 9/10/2010)

Posted on/at 18:27 by "Actionnaires du Galop"

Que ce soit au Cheval Français ou à France Galop, on se pose beaucoup de questions concernant l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne). L'une concerne sa volonté et sa capacité à interdire les sites illégaux. Malgré un référé et une ordonnance du TGI de Paris, prononcée début août, demandant aux fournisseurs d'accès à internet (FAI) de bloquer des sites illégaux de paris, ces derniers continuent en effet de fonctionner, sans problème. Est également dénoncé le fait que certains nouveaux opérateurs agréés aient procédé à des réinscriptions automatiques de leurs comptes clients - ce qui était interdit en théorie -, sans que l'ARJEL ne trouve quelque chose à redire. Par ailleurs, l'ARJEL se refuse de donner pour l'instant à la filière hippique les chiffres d'affaires réalisés par chacun des nouveaux opérateurs. Ce “manque de transparence commerciale” est mal vécu et commence à faire parler de plus en plus, au sein des Sociétés Mères, regrettant le manque de volontarisme à la fois de Bercy et de l'ARJEL pour clarifier les choses. F.Hallopé (Paris Turf)



François Hallopé

vendredi 8 octobre 2010

Jeux en ligne : déjà 104 millions d'euros de publicité (Journal du Net)

Posted on/at 17:24 by "Actionnaires du Galop"

Vendredi 8 octobre 2010, 15h11



Selon Kantar média les opérateurs de jeux en ligne ont dépensé près de 104 millions d'euros en publicité entre les mois de janvier et d'août 2010. Internet est le premier média, à 44,7 millions d'euros, devant la télévision (37,4), la presse (17) et la radio (4). Cinq annonceurs ont contribué à hauteur de 84% à l'ensemble des dépenses : la Française de Jeux en tête, à 26,4%, devant Betclic (18,7%), PMU (17,8%), Winamax (10,8%) et Bwin (10,4%). Les dépenses publicitaires à la télévision se sont élevées à 16,1 millions d'euros sur le seul mois de septembre.
Depuis le lancement du marché au mois de juin, 40 licences ont été délivrées par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) à 30 opérateurs, dont 21 pour le poker, 12 pour les paris sportifs, et 7 pour les paris hippiques. Le PMU qui s'était déclaré leader des paris en ligne au mois de juin avec 9 millions de visiteurs uniques vient d'obtenir un agrément pour les paris hippiques, après ceux du poker et des paris sportifs. Betclic et SPS Betting France ont également les trois licences.

dimanche 26 septembre 2010

"Arjel, premier bilan"

Posted on/at 21:42 by "Actionnaires du Galop"

IGA Magazine version papier propose, dans son numéro 6 qui sera accessible sur le site igamagazine.com dès lundi, un "premier bilan" de l'Arjel, avec Jean-François Vilotte.
Voici l'analyse qui précède l'interview du président de l'Arjel: Tout le monde l’attendait au tournant, Jean-François Vilotte. L’ouverture n’aurait certainement pas lieu avant le début de la Coupe du monde de football, ce n’était pas possible, disait-on. Et pourtant! Mission accomplie. Cela signifie-t-il pour autant que le pari de l’Arjel est gagné? Les choses ne sont pas si simples…
Mission accomplie? Quand on lui demande s’il est satisfait du travail de l’Arjel, sous son égide, Jean-FrançoisVilotte se garde de tout triomphalisme. L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Lamour (lire l’interview de ce dernier en pages 22 et 23) quand il était ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative de Jacques Chirac est avant tout un vrai politique. Il sait que l’autorité qu’il préside n’a gagné que la première bataille et que, même s’il s’agissait d’une bataille essentielle et que personne ne conteste sérieusement sa victoire, son combat ne fait que commencer et que la route est semée d’embûches.
C’est avant tout sur le plus ardu des dossiers, celui de la lutte contre les nombreux sites considérés comme illégaux que l’Arjel est désormais attendue. Si la volonté du législateur existe bel et bien, ce qui n’est pas contestable, les moyens de dissuader ces sites de continuer leurs activités en France puis, si cela ne s’avère pas suffisant, de les “censurer” ne sont pas forcément probants. L’Arjel a tenté de “marquer son territoire” d’emblée, en engageant des actions en justice. Cela ne suffit pas. Jean-FrançoisVilotte le sait, qui indique qu’une collaboration des différents États européens est nécessaire. Ce qui semble bien chimérique… Avec son humour habituel, Emmanuel de Rohan Chabot, le patron de ZEturf, répond (lire en pages 20 et 21): “Reparlons en 2131” lorsqu’on lui demande s’il croit en une harmonisation législative internationale. En matière de jeux d’argent en ligne, il est en effet préférable de ne pas miser sur une quelconque harmonisation des lois et des règles en Europe. Cela n’arrivera pas…
Autre délicat sujet sur lequel l’Arjel est attendue: les nécessaires évolutions de la loi dans les mois et les années qui viennent. Les politiques, incompétents sur le sujet, feront bien entendu appel à Jean-François Vilotte et à l’Arjel, dont le rôle ne sera donc pas négligeable – sauf en cas d’alternance. S’il importe de saluer la très grande réussite de l’Arjel de Jean-François Vilotte dans sa première bataille, la guerre ne fait que commencer. Rien n’est gagné, rien n’est joué…

vendredi 24 septembre 2010

COMMUNIQUE du PMU

Posted on/at 16:21 by "Actionnaires du Galop"

Le PMU, opérateur global sur le marché des jeux et paris en ligne
L'ARJEL, Autorité de Régulation des Jeux En Ligne, a délivré au PMU, jeudi 23 septembre, son agrément pour l’activité de paris hippiques en ligne.
Le PMU disposait depuis le 8 juin des agréments pour les paris sportifs et le Poker en ligne. La loi faisait obligation au PMU d’obtenir également un agrément sur son activité de paris hippiques en ligne, sur laquelle elle continuait d’opérer légalement, dans l’intervalle. Le dossier avait été déposé le 5 août à l’ARJEL, qui disposait d’un délai de 4 mois pour l’étudier.
Grâce à son offre globale de paris hippiques et sportifs et de poker en ligne, le PMU réaffirme sa position de 1er site de paris sur le marché français. Il poursuit une stratégie volontariste, visant à renforcer son leadership sur le segment hippique tout en développant une offre complète et compétitive de paris sportifs et de poker.

mardi 21 septembre 2010

Droit au pari, monopoles et opérateurs-organisateurs d’événements sous la loupe de l’Autorité de la concurrence (La Revue - juridique)

Posted on/at 18:01 by "Actionnaires du Galop"

DROIT DES JEUX ET PARIS EN LIGNE Mardi 21 Septembre 2010
L’ouverture à la concurrence du marché des jeux d’argent et de hasard en ligne à compter du 12 mai 2010 a ouvert une brèche dans le monopole traditionnel du PMU et de la FDJ.
Cette nouvelle donne et l’arrivée d’une trentaine d’opérateurs agréés proposant paris sportifs, mutuels ou encore jeux de poker en ligne ne sont pas sans conséquences sur le droit du sport et soulèvent de nombreuses questions de droit de la concurrence.
Il est d’ailleurs prévu dans la nouvelle loi un mécanisme de consultation réciproque entre l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) et l’Autorité de la concurrence outre la transmission à cette dernière des projets de convention organisant le « droit au pari » entre organisateurs de manifestations sportives (fédérations…) et opérateurs.
Toutefois et en pratique, compte tenu des impératifs liés à l’ouverture du marché en lien avec la Coupe du Monde de Football et à la durée des procédures internes de l’autorité, cette dernière n’a pas été en mesure de rendre un avis utile sur chacun des projets de convention transmis dans le délai de 15 jours prévu par la loi.
Or, au regard de la complexité de ces conventions et des effets potentiels de certaines pratiques commerciales et tarifaires pratiquées par les opérateurs du secteur ou par les fédérations, l'Autorité de la concurrence estime opportun de procéder à d’un examen approfondi des conditions de concurrence sur le secteur et d'émettre un avis permettant de guider les opérateurs du secteur et d’éviter des pratiques discriminatoires ou la mise en place d'exclusivités déguisées.
Par ailleurs, de nombreuses questions se sont fait jour ces dernières semaines concernant les règles applicables aux opérateurs, eux-mêmes organisateurs d’événements, comme par exemple le Groupe Amaury, actionnaire du site Sajoo et organisateur du Tour de France via Amaury Sport Organisation, ou encore les opérateurs sponsorisant certains athlètes ou équipes de football. Peuvent-ils proposer des paris sur les manifestations impliquant ces derniers ?
Ces liens verticaux doivent être contrôlés et encadrés, de même que les distorsions susceptibles d’exister entre les opérateurs historiques (PMU et FDJ) et les nouveaux entrants, compte tenu de leur poids sur le marché.
On comprend dès lors la décision n°10 SOA-03 du 15 septembre 2010 portant sur le secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne par laquelle l’Autorité de la concurrence s’est saisie d’office pour avis.
L'Autorité va établir dans les prochains mois un avis général sur l'état de la concurrence sur le marché en tenant compte : de la loi d'ouverture, de la facilité d'accès, de la position favorable des opérateurs historiques (…) et pourra émettre des recommandations sur les bonnes pratiques commerciales à mettre en œuvre dans ce secteur afin de garantir une l'existence d'une libre concurrence sur le marché des jeux et paris en ligne.

lundi 20 septembre 2010

Le Conseil d'administration de France Galop s'est réuni ce lundi sous la présidence d'Edouard de Rothschild.

Posted on/at 23:45 by "Actionnaires du Galop"

Bilan du meeting de Deauville : Les membres du Conseil d'administration ont été informés du bilan du meeting de Deauville. Il convient de noter la bonne tenue de la moyenne des partants ainsi que les bons résultats des chevaux entraînés en France qui ont remporté 14 courses de Groupes sur 18. L’état de la piste en gazon a, par ailleurs, été jugé bon jusqu’à la fin du meeting grâce au positionnement de 60% des courses sur la P.S.F., et ce, pour la deuxième année consécutive. Le niveau global de la fréquentation du public s’est maintenu au regard de 2009 avec une légère progression le week-end, et ce, malgré une météo moins clémente.
Activité 2010 : La situation arrêtée au 12 septembre présente un chiffre d’affaires des paris hors hippodrome en hausse de 0,3% et un produit brut des paris à + 0,7 %. En ce qui concerne le différentiel trot/galop, les éléments recueillis ont permis d’identifier les causes (3 réunions de retard pour le galop, impact négatif des dimanches avancés sur les événements galop, léger fléchissement du nombre de courses de plus de 14 partants, notamment en obstacle). Au final, le différentiel trot/galop ne devrait pas excéder 1%, s’inscrivant dans un cycle conjoncturel habituel aux deux disciplines et ne traduisant en aucun cas un décrochage de l’activité galop au regard du trot.
Projet de calendrier 2011: Le projet de calendrier a été construit selon les principes suivants : densification des mardis et des vendredis (passage de deux à trois réunions tuilées), passage à trois réunions tuilées tous les lundis, passage à trois réunions tuilées tous les jours de la semaine sur la période hivernale (janvier, février, décembre), extension des dimanches avancés à l’ensemble de l’année, reconduction de l' offre actuelle (courses de sélection) de courses étrangères complétée par une offre de mini-meetings de fin de journée afin de proposer des rendez-vous réguliers aux parieurs. Dans le cadre de l’examen du projet de calendrier 2011, le Conseil d’administration a réaffirmé qu’il convenait de prendre toutes les mesures adaptées à l’égard des sociétés de courses qui ne respecteraient pas le cahier des charges lié à l’organisation des réunions sur leur site. Tout manquement grave aux consignes de sécurité pourrait ainsi se traduire par le retrait de tout ou partie des réunions supports de paris enregistrés en dehors de l’hippodrome concerné.
Projet du New British Champions’ Day : Le Conseil d’administration de France Galop a pris connaissance des dernières évolutions concernant le projet de création d’une grande journée de courses à Ascot en Grande-Bretagne à la mi-octobre. Le Conseil d’administration a souligné l’intérêt d’un tel projet pour l’ensemble des acteurs des courses en Europe. Pour assurer le succès de ce nouveau rendez-vous dans le calendrier européen, le Conseil d’administration de France Galop a déterminé l’importance d’un délai minimum de 3 semaines entre cette future journée et le week-end du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe. Dans cette perspective, deux solutions sont envisageables : Décaler d’une semaine le New British  Champions’ Day, ou avancer le week-end du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe d’une semaine. Cette  dernière hypothèse ayant de nombreuses incidences sur l’ensemble du calendrier européen, elle ne pourra pas être envisagée dès 2011 et devra faire l’objet d’une étude et d’une large consultation afin d’en évaluer toutes les conséquences. France Galop a communiqué cette décision au Comité européen des courses principales.
À la suite du Conseil d’administration, il s’est tenu une réunion des administrateurs de France Galop afin de faire le point sur l’évolution du projet Longchamp, dont il sera fait état lors du prochain Comité de France Galop.

jeudi 16 septembre 2010

Remember Rose : la France, c’est fini ! (TURF MAGAZINE 15/09/10)

Posted on/at 12:51 by "Actionnaires du Galop"

Nous savions que, depuis l’incident du Grand Steeple-Chase de Paris (le cheval s’était pris dans les élastiques dès le départ et n’avait pu défendre ses chances), en mai dernier, le propriétaire de Remember Rose, Monsieur Iten, était très vexé de la tournure prise par les événements.
A tel point qu’il avait prévenu Jean-Paul Gallorini, son entraîneur, que son champion allait probablement quitter la France. Mercredi matin, nous avons eu confirmation de cette information, suite à un coup de fil de Jean-Paul Gallorini : « Monsieur Iten n’a pas encore pris une décision définitive, mais il y a fort à parier que pour Remember Rose, la France c’est fini ! Deux possibilités s’offrent à lui : soit le cheval retourne en Irlande, son pays de naissance, pour poursuivre sa carrière. Soit il ira en Suisse dans sa propriété, pour couler une retraite heureuse. Pour l’heure, Remember Rose est toujours engagé au départ du Prix La Haye Jousselin, le samedi 25 septembre à Auteuil. Je le prépare normalement, mais tout laisse croire qu’il ne disputera pas cette épreuve.»... L’Irlande ou la Suisse ?
- L’incident du Grand Steeple est-il à l’origine de cette situation ?
«Absolument ! Monsieur Iten a été très vexé du peu de considération manifestée en cette occasion par les responsables de France Galop. Il en a déduit que les Français, du moins certaines personnes du monde hippique, n’aimaient pas Remember Rose. Idem pour une certaine presse. Même l’attitude de Christophe Pieux qui s’est perdu en déclarations, par rapport à Remember Rose et Mail de Bièvre, l’a beaucoup déçu. Monsieur Iten est un vrai passionné, un sportsman. Ses chevaux, il les aime comme ses enfants, ils font partie de sa famille. Quand on les touche, on le blesse ! Là, il estime qu’on lui a manqué de respect, cela ne l’amuse plus du tout de voir son cheval se produire sur nos pistes. Sa décision n’est pas encore complètement arrêtée, mais j’ai l’impression que l’histoire Remember Rose risque fort de se terminer ici.» Affaire à suivre.

jeudi 9 septembre 2010

MOTION DU COMITE DE LA S.E.C.F.

Posted on/at 15:20 by "Actionnaires du Galop"

Sur proposition de la Commission de la Province, le Comité réuni le 8 Septembre 2010, après avoir pris connaissance des déclarations du Président du Syndicat des Eleveurs du Galop en date du 18 Août relatives à l'inadaptation des statuts et plus particulièrement de la gouvernance de France Galop et à leur évolution vers une organisation avec Conseil de Surveillance et Directoire, considère que la réforme préconisée n'est ni
souhaitable ni utile.
Il est tout d'abord observé qu'une modification de l'organisation de France Galop aurait inévitablement une incidence sur celle de la SECF, et que cette évolution n'est envisageable qu'en concertation avec les 2
Sociétés-Mères.
Pour sa part, la SECF est attachée à la forme et à la nature associatives qui répondent à sa mission de service public et favorise une meilleure prise en compte des intérêts des professionnels des courses, grâce au
fonctionnement d'un système fondé sur le bénévolat, le dévouement et la défense de l'intérêt général assuré par 240 Sociétés de courses réparties sur 68 départements français.
En outre, la forme associative permet de conserver un régime fiscal adapté aux besoins de financement du secteur professionnel et de rester dans le domaine agricole.
Une plus grande participation des représentants socio-professionnels aux instances dirigeantes et décisionnaires est possible dans le cadre associatif actuel, comme c'est le cas au Trot, et l'adoption d'une
gouvernance inspirée de celle des sociétés commerciales ne paraît ni nécessaire, ni opportune.
Il doit d'ailleurs être souligné que le modèle français a fait la preuve, au fil du temps, de son efficacité et de sa réussite tandis qu'à l'étranger, les sociétés de capitaux ont la plupart du temps conduit à l'appauvrissement, voire à la ruine, de la branche professionnelle qu'elles sont censées financer.

Service médias Cheval Français

vendredi 20 août 2010

Emmanuel de Rohan-Chabot (Zeturf) dans la presse.

Posted on/at 15:39 by "Actionnaires du Galop"

Dans une interview accordée à iGaming France cette semaine, nous avons relevé ce commentaire d'Emmanuel de Rohan-Chabot, président de Zeturf :

"« la mise en commun par le PMU des enjeux réalisés « en dur » (et donc protégés par le monopole) et des enjeux en ligne pose un gros problème de distorsion de concurrence. Là se trouve sans doute un angle d’attaque juridique »"

nous avions déjà évoqué et marqué notre inquiétude quant cet éventuel abus de position dominante, nous en entendrons sans doute prochainement parler.

Michel Guerriche

mardi 17 août 2010

Ventes de Deauville 2010.

Posted on/at 12:08 by "Actionnaires du Galop"

Les commentaires d’après-vente me font penser à cette théorie du verre à moitié, et du verre à moitié plein. Pour certain tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, on se rassure en évoquant le mauvais temps qui pourrait avoir dissuadé certains acheteurs ( ?), que finalement la vacation du samedi a été soutenue et que l’arrivée de nouveaux acheteurs que l’on pressent actifs est un facteur encourageant. Pour d’autres c’est le début de la fin, des résultats en demi teinte, la contagion à effet retard de la crise économique et financière mondiale qui vient gangrener le monde du turf. Chacun y allait de son analyse ce week-end à Deauville, et à chacun de se faire un avis, tous ces arguments étant à la fois pertinents et incomplets. Dans un monde où l’équilibre économique est un facteur déterminant, ce sont avant tout les chiffres qui parlent.

Le nombre de chevaux présentés est en baisse depuis plusieurs années, on a sans doute ici voulu privilégier la qualité à la quantité, et l’essai n’a pas été concluant cette année :

2008 – 2009 => -2,10%


2009 – 2010 => -8,50%

Le nombre de chevaux invendus explose cette année, et les ventes amiables n’ont pas compensées ce déficit – 31% en 2010 contre -23% en 2008 et -25% en 2009.

Le ratio prix de saillies / prix de vente moyen par étalon est en baisse et est préoccupant pour le moyen terme si celui ne se relève pas rapidement, cette baisse pourrait avoir un impact profond sur l’élevage français, à titre d’exemple on peut citer MONSUN qui dans le Top 10 des étalons faisait un prix moyen en 2009 de € 296.000 contre € 257.000 cette année.

Certains ont attribué la baisse du CA et des prix moyens à la défection de l’acheteur Shadwell, celui-ci pesait pour 10% du chiffre d’affaires 2009, mais si on décortique les chiffres on s’aperçoit que cette baisse conjoncturelle impacte tous les opérateurs institutionnels qui ont limité leurs dépenses cette année.

Voici un tableau comparatif des top acheteurs 2009 sur 2010 :

 






 

Il y a bien sûr de nouveaux acheteurs très actifs (Charles Gordon Watson Bloodstock, Sir Robert Ogden, Sylvain Vidal, …) mais l’analyse côté vendeurs est préoccupante et vient relativiser l’activité de ces nouveaux intervenants.

Voici un tableau comparatif des top vendeurs 2009 sur 2010 :













Dans ce top vendeurs, deux haras voient leur CA augmenter de manière significative, malheureusement l’anlayse du prix moyen par cheval vient relativiser ces bons résultats :

- le haras des Monceux présentait 8 yearlings en 2009 pour un prix moyen de € 200.875 contre 15 yearlings en 2010 pour un prix moyen de € 152.333,

- et Coulonces Consignment présentait 10 yearlings en 2009 pour un prix moyen de € 109.000 contre 15 en 2010 pour un prix moyen de € 96.600.

En tout état de cause, l'analyse des résultats montrent que ces ventes 2010 ont été le reflet du temps de ce week-end du 15 août ... et les ventes à venir seront suivies avec beaucoup d'attention.

Michel Guerriche

jeudi 12 août 2010

Le PMU dépose enfin son dossier de demande d'agrément auprès de l'ARJEL.

Posted on/at 18:33 by "Actionnaires du Galop"

Quelques heures après avoir publié l'information concernant la possible illégalité du site PMU.FR pour la prise de paris par internet, le média IGA Magazine corrige un peu le tir, en indiquant sur son site internet que cette information était partiellement exacte et que le PMU avait en fait 3 mois pour déposer sa demande d'agrément et non pour disposer dudit agrément - dont acte !

Il semblerait que le PMU ait effectivement déposé une demande d'agrément le 5 août dernier.

On peut s'étonner de ce dépôt tardif et pratiquement quelques jours avant le sursis donné par l'Arjel, nous suivrons avec attention la réponse de l'Arjel à cette demande d'agrément.

Lu dans la presse : Le PMU dans l'illégalité à partir de ce soir minuit ...

Posted on/at 15:58 by "Actionnaires du Galop"

Lu dans la presse le 11 août 2010 (source IGA Magazine) :

"Aussi incroyable que cela puisse paraître, le PMU sera dans l'illégalité absolue s'il continue à proposer des paris en ligne sur les courses de chevaux après minuit ce soir! En effet, le PMU n'a obtenu qu'une licence provisoire de l'Arjel pour les paris hippiques...

Cette licence, obtenue le 12 mai 2010, n'était valable que pour une durée de 3 mois. Elle arrive donc à échéance ce soir... et ne pourra être renouvelée avant la fin des vacances de l'Arjel. Insolite, non? Reste à savoir qui fera un référé pour que l'accès au site du PMU, qui sera dans l'illégalité, soit interdit."


Nous nous étions d'ailleurs fait l'écho de cette abérante nouvelle dans nos commentaires des 9 et 28 juin sur ce blog.

Pour confirmer ces propos, l'ARJEL publie d'ailleurs le commentaire suivant sur son site concernant le PMU :

Paris hippiques : Pari Mutuel Urbain est autorisé en vertu de l’article 68 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 à continuer d’exercer son activité dans le domaine des paris hippiques à condition de se conformer aux obligations définies par cette loi et de demander l’agrément auprès de l’ARJEL au plus tard 3 mois à compter de la publication du décret n° 2010-482 du 12 mai 2010 fixant les conditions de délivrance des agréments d’opérateurs de jeux en ligne, intervenue le 13 mai 2010.

Paris en ligne : le match Norvège - France du 11/08/2010

Posted on/at 11:11 by "Actionnaires du Galop"

On aurait pu penser que dans la continuité de la coupe du monde de football, le PMU allait continué de proposer des paris sur l'Equipe de France de football, et par exemple tout récemment (hier) sur la match amical Norvège - France, voire même rembourser les paris enregistrés sur la victoire de la France si celle ci perdait ... eh bien non ! les parieurs français n’ont pas pu parier sur ce match du 11 août.

Le PMU et la Fédération Française de Football n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente sur le droit au pari institué par la régulation des jeux en ligne. Les opérateurs de paris sportifs doivent verser à l’organisateur des rencontres sportives un pourcentage des mises pariées sur les évènements. Par exemple pour le championnat de France de Ligue 1 le droit au pari est fixé à 1% du montant total misé sur tous les matchs de foot du championnat.

En résumé, en plus des bugs techniques (toujours aussi fréquents), il y a maintenant les bugs organisationnels, qui vont bien sûr nuire à la fidélisation des parieurs, lesquel ne manqueront pas d'aller parier sur d'autres sites qui proposent et proposeront des paris sur l'équipe de France de football.

mercredi 11 août 2010

Demande de chiffres à Monsieur Monzat sur les "courses à réclamer"

Posted on/at 20:45 by "Actionnaires du Galop"

Monsieur,

Vous avez sans doute lu dans la presse spécialisée (Jour de Galop) que notre association « les Actionnaires du Galop » essayait de mener une étude sur les courses à réclamer.Afin de finaliser cette analyse, il nous manque des informations primordiales, à savoir le détail des défenses sans concurrence, or celles-ci ne figurent dans aucune des communications de France Galop, que ce soit sur le site, ou dans les documents de travail communiqués à Corine Barande-Barbe (présidente de l’association) .Je vous serai gré de me faire adresser ces éléments au format de votre choix (format papier ou fichier) pour les courses PMU et PMH depuis le 1er janvier de cette année.
Je vous remercie par avance pour votre collaboration.
Cordialement.
Michel Guerriche

A méditer ...

Posted on/at 00:50 by "Actionnaires du Galop"

Un article récent du journal irlandais Daily Record faisait le triste constat que les paris sportifs détrônaient largement le turf au Royaume-Uni.

A l'heure actuelle, les bookmakers britanniques doivent reverser 10% de leurs profits au hippisme britannique. Cette année, cette manne devrait diminuer de 24.5 millions de livres, pour atteindre 70 M£.

Selon la British Horseracing Association, ceci est une vraie catastrophe (celui ci planifiait 150 M£). Parallèlement, les profits des opérateurs ont considérablement augmentés, preuve que les paris sportifs cannibalisent les paris hippiques.