jeudi 22 juillet 2010

De nouveaux agréments délivrés par l'ARJEL (dans quelques jours).

Posted on/at 09:46 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL annonce pouvoir délivrer une vingtaine de nouveaux agréments dès la semaine prochaine.

Nous sommes impatients de voir si le PMU est enfin arrivé à remplir les contraintes du cahier des charges du régulateur. Nous serons également attentifs au sort réservé à Zeturf qui opère sans aucune dérogation (contrairement au PMU) depuis la promulgation de la loi sur les paris en ligne, donc en toute illégalité, sans reverser à la filière hippique, et sans aucune intervention de l'ARJEL.

mercredi 21 juillet 2010

Poker en ligne.

Posted on/at 11:31 by "Actionnaires du Galop"

L'excellent site www.pokerscout.com spécialisé dans l'analyse du trafic des rooms de poker, vient d'intégrer les sites de poker français à son classement.

Les sites de poker en ligne en .fr représentent 4% du trafic mondial de poker en ligne, et force est de constater que ce sont les sites PokerStars et Everest qui dominent le marché français. La poker room du PMU n'apparaissant pas dans la liste des sites les plus fréquentés ...

On dépense sans compter encore et encore.

Posted on/at 11:16 by "Actionnaires du Galop"

Les rumeurs vont bon train, mais il semblerait que le PMU s'apprête une nouvelle fois à effectuer un investissement marketing supplémentaire, couteux et dont les retombées restent très aléatoires.

Déjà l'année dernière l'AS Saint Etienne avait eu beaucoup de mal à trouver un « sponsor maillot », et cet été la situation est la même, mais c'était sans compter sur le PMU qui lui ne compte plus, et pourrait donc satisfaire les dirigeants du club pour les deux saisons à venir.

Après les paris perdants remboursés, les bonus à n »en plus finir, c'est maintenant le tour du sponsoring des clubs de football qui s'invite à la table des investissements du PMU, et tout cela justifié par l’ouverture des paris en ligne, affaire à suivre ...

jeudi 15 juillet 2010

Bien choisir ses partenaires ...

Posted on/at 11:39 by "Actionnaires du Galop"

Ça commence bien !!! L'irlandais PaddyPower, partenaire exclusif du PMU pour les paris sportifs vient d'être mis en demeure par l'ARJEL de cesser ses activités de prises de paris en France dans le cadre de la lutte contre les sites de paris illégaux.

Pour rappel, lorsque ces mises en demeure ne sont pas suivies d’effet, une saisine du Président du Tribunal de Grande Instance de Paris, en la forme des référés est effectuée afin qu’il puisse ordonner le blocage de l’accès à ces sites aux hébergeurs ou aux fournisseurs d’accès. Les premières audiences dans le cadre de cette nouvelle procédure instituée par la loi du 12 mai 2010, pourraient intervenir avant la fin de ce mois.

L'accord PaddyPower / PMU prévoit une rémunération de l'opérateur irlandais sur la marge générée, en contrepartie celui-ci ne s’installera pas en France. Cet accord a été conclu pour 5 ans. Il est donc avéré que PaddyPower continue d’intervenir sur le marché français à partir de sa base irlandaise, sans avoir au préalable demandé d’agrément, et en concurrence frontale avec son partenaire le PMU.

Nous n’enregistrons aucun commentaire du PMU.

Par ailleurs, sur les 19 mises en demeure adressées par la Président de l’ARJEL, le site Zeturf ne figure toujours pas, lequel continue pourtant ses activités de prises de paris sur les courses françaises de manière illégale à partir de Malte sans reverser 1 cents d'euro à la filière hippique.

mercredi 14 juillet 2010

Le serveur du PMU inaccessible

Posted on/at 20:37 by "Actionnaires du Galop"

Impossible de jouer sur le Grand Prix de Paris par internet. Le site PMU inaccessible pendant les dernières 15 minutes !

Courses en direct.

Posted on/at 12:12 by "Actionnaires du Galop"

Les utilisateurs de Smarphones peuvent depuis quelques jours suivre l'ensemble des courses en direct grâce aux images et commentaires d'Equidia. Ce service est gratuit et accessible via l'émulation du www.pmu.fr sur smartphone (à ne pas confondre avec l'application iPhone qui malheureusement n'offre pas ce service).

Les joueurs de poker ralent ...

Posted on/at 12:05 by "Actionnaires du Galop"

La loi sur les paris en ligne donnant un cadre légal au poker en ligne est un vrai paradoxe. En effet ne limiter l'accès aux sites de poker agréés par l'ARJEL aux seuls joueurs français revient à créer des frontières sur un terrain qui a la qualité de ne pas en avoir (internet). On autorise aux opérateurs agréés un petit morceau du Web alors que l'intérêt réside justement dans l'immensité du réseau. Ce confinement est d'autant plus étonnant que l'Euro millions était lui arrivé à s'ouvrir vers l'Europe au travers d'accords avec les autres pays européens.

Les autorités avancent pouvoir ainsi garantir un meilleur contrôle et une plus grande prévention des fraudes. Ces arguments ne tiennent pas, les fraudes possibles qui sont principalement le prêt d'un compte à un autre joueur, l'usage de "robots", la collusion entre joueurs, le transfert d'argent illicite (inexistant en tournoi), demeurent même si le joueur est inscrit sur un site légal. De plus, tous les sites sérieux ont mis en place des mesures pour détecter ces fraudes.

A terme, le niveau des joueurs français va baisser, ils n'auront plus accès aux tournois internationaux, l'attente avant de jouer sera plus longue et les possibilités de gains seront plus faibles. A n’en pas douter, ce volet de la loi n’a pas été suffisamment analysé.

mardi 13 juillet 2010

Des chiffres très très inquiétants !

Posted on/at 10:43 by "Actionnaires du Galop"

Un mois après la libéralisation, c'est finalement l'ARJEL qui lève le voile sur les chiffres de l'activité des paris en ligne :

- l'ARJEL comptabilise 52 millions d'euros de mises pour les paris hippiques (tout opérateur confondu)

- les paris sportifs enregistrent 72 millions d'euros (58,5 millions pour le football, et 13,5 millions pour le tennis)

- le PMU a fait 80% de son activité avec le football.



Ces chiffres sont très inquiétants à plusieurs titres :

- les paris hippiques sont en baisse puisque le PMU avait enregistré en moyenne 55 millions d'euros de paris en ligne par mois en 2009 (660 millions d'euros en année pleine), la baisse est d'autant plus importante que les chiffres indiqués s'interprètent tout opérateur confondu

- le PMU a fait 80% de son activité sur les paris sportifs, il faut rappeler que l'Institution ne bénéficie pas d'un quelconque reversement à la filière hippique sur les paris sportifs, mais ce n'est que la marge nette qui est réintégrée dans le bilan du PMU

- le PMU a augmenté de 74% ses frais de publicité, ce qui va venir grever son bilan de manière significative, et donc impacter le retour à la filière.

lundi 12 juillet 2010

Le face à face PMU / FDJ.

Posted on/at 22:08 by "Actionnaires du Galop"

C'est finalement un match inédit que se livrent et vont se livrer le PMU et la Française des Jeux. En effet, s'ils gardent tous les deux leurs prérogatives dans leurs réseaux physiques respectifs (toujours monopolistiques mais pour combien de temps ?), ils se retrouvent en concurrence frontale et pour la première fois de leur histoire sur les paris sportifs et sur le poker sur internet.

Bien que le PMU ait toujours réalisé un chiffre d'affaires plus important sur internet que la Française des Jeux, le PMU souffre d'un déficit technologique qui risque de peser sur son développement. La Française des Jeux joue la force tranquille, et son président Christophe Blanchard-Dignac a décidé de tout développer en interne et de maîtriser à 100% la technologie. C'est pourquoi l'ambitieuse offre poker développée avec le Groupe Barrière ne sera disponible qu'à la rentrée.

Sur le plan marketing, la FDJ a signé des alliances de poids : TF1 et Orange. Celles du PMU sont un peu en dessous : RMC et MSN.
Last but not least, la FDJ dispose de 36.000 points de vente contre 10.660 pour le PMU ...

jeudi 8 juillet 2010

L'ARJEL se réveille "un peu" sur les sites illégaux.

Posted on/at 09:53 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL se décide enfin à lutter contre les sites illégaux, mais la démarche est "poussive".

Dans un premier temps, l'ARJEL vient d'adresser 19 mises en demeure auprès de certains opérateurs étrangers leur demandant de "cesser leur activité en France".

En toute logique l'ARJEL devrait ensuite saisir le Président du Tribunal de Grande instance de Paris, sous la forme d'un référé, afin qu'il puisse ordonner le blocage de l'accès à ces sites aux hébergeurs et aux fournisseurs d'accès. Nous sommes extrêmement dubitatifs sur ces moyens de coercition, affaire à suivre ...

mardi 6 juillet 2010

Le PMU publie enfin quelques chiffres !

Posted on/at 16:54 by "Actionnaires du Galop"

Au 1er semestre 2010, le PMU a enregistré une progression de son chiffre d'affaires hippique de 0,60% à 4,717 M€ (mais nous ne disposons pas encore de la répartition trot/galop).

Le deuxième trimestre montre un niveau de croissance légèrement supérieur aux trois premiers mois de l'année (le produit brut progresse sur cette période de 1.10%).

L'activité est stable dans le réseau des points de vente, et continue sa progression sur internet avec 19% de croissance.

Le Pari Simple demeure le premier pari de la gamme PMU, et a vu son chiffre d'affaires progresser de 3%, le Quinté+ reste stable.

PMU.FR sur mobile a enregistré une hausse de 222% de son chiffre d'affaires.

L'application iPhone a été téléchargée près de 50.000 fois depuis son lancement en mai.

Dans le cadre de l'ouverture des paris en ligne, le site PMU a enregistré plus de neuf millions de visiteurs en juin, soit une croissance de 64% par rapport à mai 2010, et de 346% par rapport à juin 2009. Le recrutement de nouveaux clients a été multiplié par quatre par rapport aux semaines précédant l'ouverture du marché.

Tous ces chiffres sont encourageants, mais nous attendrons de voir l'étendue des dépenses de publicité engagées par le PMU qui viendront très certainement grever le résultat de manière significative.

Le PMU rembourse des paris perdants !

Posted on/at 16:17 by "Actionnaires du Galop"

Un de nos membres actifs nous fait très justement remarquer le caractère ambigüe de la démarche marketing du PMU de rembourser certains paris sportifs.

Quelle est la logique ?

Et pourquoi ne pas rembourser Lope De Vega, favori et pourtant décevant dans le Prix Jean Prat dimanche dernier à Chantilly ?

Cette démarche apparait comme une entorse inadmissible au principe de pari mutuel. Le PMU répondra sans doute que cet argent est pris sur son budget publicité et non sur l'argent des parieurs. Réponse fallacieuse, car d'où vient le budget publicité du PMU, si ce n'est de l'argent des parieurs ? Les sociétés mères qui financent ces cadeaux aux joueurs ont elles au moins un simple regard sur ces opérations marketing couteuses ? ou tout cela se passe t il dans la plus complète opacité avec un seul pilote à bord, le Président du PMU ?

jeudi 1 juillet 2010

Le décret POKER a été publié.

Posted on/at 14:00 by "Actionnaires du Galop"

Le décret poker est publié le mercredi 30 juin au Journal Officiel, il rappelle que deux variantes de poker sont autorisées : le Texas Hold'em en Limit, Pot Limit et No Limit et le Omaha Pot Limit dans sa version à 4 cartes.

Les parties en argent réel démarreront dès le 1er juillet 2010.

Le PMU qui annoncait un démarrage dès 11h le 1er juillet n'est toujours pas aceesible à 14h.

mercredi 30 juin 2010

Gallorini interjete appel de la décision de France Galop.

Posted on/at 13:01 by "Actionnaires du Galop"

Bien que l'issue soit connue d'avance, Gallorini interjete appel de la décision de France Galop relative au Grand-Steeple Chase, nous reproduisons ci-après le texte intégral de cette procédure d'appel adressée par l'avocat de JP Gallorini à France Galop :


NOTIFICATION D’APPEL adressée par la Société d’Entraînement Monsieur Jean-Paul GALLORINI, 12-14 Avenue Catinat 78600 MAISONS LAFFITTE, agissant en qualité d’entraîneur du hongre REMEMBER ROSE, et en qualité de mandataire de Monsieur Ernst ITEN, demeurant à UNTERSSCHLATT – CH – 8418 – SCHLATT – SUISSE, en qualité de propriétaire du cheval REMEMBER ROSE, D’UNE PART, Monsieur Christophe PIEUX, jockey du cheval REMEMBER ROSE, domicilié à LAMORLAYE (60260) D’AUTRE PART, ayant pour Avocat Maître David BOUAZIZ, Avocat associé, SCP BOUAZIZ CORNAIRE DERIEUX GUERREAU SERRA, du Barreau de FONTAINEBLEAU, 72 rue Saint Merry 77300 FONTAINEBLEAU

FORMENT PAR LES présentes APPEL, conformément aux dispositions des articles 230, 231 et 232 du Code des Courses et ce à l’encontre de la décision de première instance rendue par Messieurs les Commissaires de FRANCE GALOP le 21 juin 2010 et telle que notifiée le même jour aux exposants.

les requérants entendent voir infirmer la décision du 21 juin 2010, et ce pour les motifs ci-après :

1°/ Cette décision n’a pas respecté le principe du contradictoire

dès lors que dans le cadre de leur recours notifié par lettre recommandée du 3 juin 2010, les requérants ont demandé que leur soit assurée la communication des pièces visées par l’article 212 du Code des Courses, soit : mise à disposition du procès-verbal de la course Grand Steeple-Chase à PARIS, et en référence au 8° de l’article 212, copie de tous les enregistrements filmés en provenance de chacune des caméras mises en place et permettant de visionner les conditions de départ depuis l’ordre du stater jusqu’au poteau d’arrivée, il était encore sollicité que les enregistrements soient accompagnés de la réalisation technique sonore et visuelle de l’épreuve.

Il n’y a pas été déféré, et au jour de la comparution, il a été constaté que ces pièces n’ont pas été mises à disposition des demandeurs, ce à quoi ne pouvait en aucun cas suppléer la simple communication d’une ou de deux photographies ayant fait l’objet d’une remise sur place, comme était remis sur place un rapport particulièrement succinct au vu de la gravité des incidents survenus, et tel qu’émanant du Juge du départ. Il est au surplus tout particulièrement étonnant que la convocation de l’ensemble des jockeys et entraîneurs impliqués par la course concernée n’ait pas été préalablement dénoncée aux demandeurs au recours, qui n’ont pu ainsi, et de manière excessivement tardive, prendre connaissance des réponses fournies que par la lecture qui en a été faite, alors même que l’audience était ouverte ! En tant que de besoin, les requérants réitèrent leur demande de communication préalablement à la notification de tout mémoire ampliatif, offrant en tant que de besoin de régler le coût éventuel de duplications des films et enregistrements dont la communication a été demandée. La seule communication d’un film de contrôle qui ne peut être assimilé à la projection de l’ensemble des films de contrôle, alors au surplus qu’elle est effectuée en séance et sans communication préalable aux demandeurs au recours, est à cet égard d’autant plus insuffisante que l’interprétation qui en a été faite par Messieurs les Commissaires de FRANCE GALOP, et constituant les motifs décisoires de leur jugement, a dénaturé le constat qui pouvait être fait, comme s’est trouvée dénaturée l’interprétation de la photographie communiquée en cours de débats.

2°/ quant au fond L’exposé des moyens développés par le conseil des requérants a été fidèlement transcrit, et il est à cet égard infiniment regrettable qu’il n’en ait pas été tiré les conséquences en résultant, dans les motifs aussi erronés que lapidaires par lesquels les Juges de première instance ont cru devoir écarter le recours des exposants.

Ainsi, c’est de manière unanime que tous ceux qui ont assisté à la course ont constaté qu’aucun des participants, et c’était le rôle élémentaire du Juge starter que d’en assurer la surveillance, n’a pris le départ au pas, ainsi que l’exige l’article 157 du Code des Courses. Il est tout particulièrement regrettable alors même qu’il s’agissait d’apprécier de la validité d’un départ, que la décision de première instance ait cru devoir se référer à un comportement fautif du jockey Christophe PIEUX, alors qu’il n’en est strictement rien puisque de l’aveu même par a contrario du Juge starter, Monsieur PIEUX n’était pas plus fautif que tous les autres concurrents, de sorte que l’inobservation du départ au pas était généralisée, ce dont aurait dû se convaincre avec une évidence absolue le Juge starter, et ce qui explique l’absence de sanction à l’encontre du jockey, puisque c’est l’intégralité des jockeys qui auraient dû être sanctionnés dans cette hypothèse !

Mais encore, il a été soutenu que le Juge arbitre pouvait, au sens de l’article 160 du Code des Courses, décider de la validité du départ, certes mais cela ne pouvait avoir pour effet d’exonérer le Juge starter du comportement gravement fautif résultant de son propre fait. Tous les témoins : professionnels du cheval, professionnels des courses publiques de manière unanime, ont constaté que le Juge du départ s’était trouvé distrait par un cheval récalcitrant, de sorte que, inattentif au départ lancé des chevaux, il n’a lâché les élastiques que tardivement, ces élastiques ayant littéralement effleuré le museau du cheval REMEMBER ROSE, qui n’a pu éviter les conséquences dramatiques d’un choc violent que par un arrêt pile ayant eu pour effet de désarçonner son cavalier, et ce sur la ligne de départ, et non comme faussement affirmé dans son rapport par Monsieur de WATRIGANT… « plusieurs dizaines de mètres après le départ ! »

Faut-il rappeler que le sondage effectué par TIERCE MAGAZINE auprès de mille turfistes a permis de constater que 77,83% d’entre eux ont considéré que « le starter aurait dû reprendre le départ du Grand Steeple-Chase ». Si l’on considère que pour ceux qui avaient un sentiment inverse représentant 19,62%, les considérations de pure opportunité constituent l’explication la plus plausible. Ne convient-il pas d’observer au surplus que le Juge du départ lui-même, après avoir nié les évidences et tenté de transférer les effets de ses manquements sur Monsieur PIEUX, en était venu à s’interroger dans la presse sur « l’opportunité de remettre sur la table le mode de départ lancé », ce qui constitue l’aveu de ce que le départ n’avait pas été effectué dans les règles qu’il était chargé de faire respecter. Les photographies démontrent le lâcher manifestement tardif des élastiques, dont on observera qu’ils n’étaient pas encore retombés au sol, alors même que la ligne de départ était déjà franchie.

Plutôt que, sans l’avoir dénoncé aux requérants, avoir convoqué entraîneurs et jockeys, dont on conçoit qu’ils n’aient pas souhaité -ayant été bénéficiaires de l’éviction de REMEMBER ROSE par la faute du Juge du départ- remettre en cause la validité de la course, il aurait été souhaitable que les Juges de première instance aient convoqué des témoins objectifs n’ayant pas d’intérêt personnel à la décision à intervenir, en la personne notamment et par exemple de Monsieur Gilles VEISSIERE, de Monsieur BARTABAS, de Messieurs BERTRAND DE BALENDA ou de journalistes présents sur l’hippodrome et qui n’avaient aucune raison de privilégier une thèse plutôt qu’une autre, tenus au contraire d’un devoir d’objectivité au plan déontologique à l’égard de leurs lecteurs turfistes et contraire au principe élémentaire du droit.

A supposer seulement que pour ceux qui se trouvaient sur l’hippodrome, ils aient pu avoir un doute sur les fautes du Juge du départ, dont il n’est pas concevable qu’il puisse être juge de lui-même.

C’est bien la raison pour laquelle on ne peut que s’étonner par ailleurs de l’affirmation péremptoire du jugement de première instance selon laquelle « les commissaires des courses ne pouvaient en aucun cas, et contrairement à l’argumentation des requérants, suppléer le juge du départ et décider de neutraliser la course… ». La décision dont appel, par ce motif, méconnait d’une manière singulière les dispositions du Code des Courses, et notamment de l’article 172 du Code des Courses.

En effet, un départ donné en violation des dispositions de l’article 157 du Code des Courses ‑conjointement d’avec une faute tout aussi caractérisée du Juge du départ, constituée par le lâcher tardif des élastiques ayant eu pour effet d’évincer le favori d’une participation à la course- n’est-il pas constitutif de « circonstances exceptionnelles ayant perturbé » le déroulement d’une épreuve, de sorte que l’article 172 paragraphe 2 doit s’appliquer : « Course disputée dont le déroulement a été perturbé, si des circonstances exceptionnelles ont perturbé le déroulement d’une épreuve, il appartient aux commissaires des courses de juger s’ils doivent annuler la course qui, dans ce cas, ne peut être recourue le jour même. »

EN Conséquence, il est sollicité de la Commission d’Appel l’infirmation de la décision déférée en date du 21 juin 2010 en ce qu’elle a déclaré mal fondé l’appel interjeté par Jean-Paul GALLORINI agissant en qualité d’entraîneur du hongre REMEMBER ROSE et par délégation de Messieurs Ernst ITEN et Christophe PIEUX de constater la violation du principe du contradictoire par la non-communication préalable aux demandeurs des pièces visées par l’article 212 du Code des Courses par mise à disposition du procès-verbal de la course Grand Steeple-Chase de PARIS, au visa du 8° de l’article 212 du Code des Courses, de la communication de tous enregistrements filmés en provenance de chacune des caméras mises en place et permettant de visionner les conditions du départ depuis l’ordre du stater jusqu’au poteau d’arrivée, outre communication des enregistrements sonores de la course, de constater le non-respect par Monsieur le Juge du départ de l’article 157 du Code des Courses, et encore la faute caractérisée consécutive au lâcher tardif des élastiques, de constater en conséquence que les chances du cheval REMEMBER ROSE se sont trouvées irrémédiablement compromises par les fautes concernées, lesquelles ne sauraient être abusivement transférées à Monsieur Christophe PIEUX en contravention d’avec la bonne foi élémentaire. Et à défaut d’annulation de la course : constater le droit à indemnisation pour les requérants devant telle juridiction qu’il appartiendra du préjudice par eux subi.

Sous réserve de plus ample exposé des moyens tant de droit que de fait sur communication préalablement assurée des pièces demandées.

lundi 28 juin 2010

ARJEL : nouvelle vague d'agréments.

Posted on/at 14:23 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL a publié le 25 juin dernier la liste des nouveaux opérateurs agréés. Aucun nouvel entrant pour les paris hippqiues (le PMU et ZEturf ne figurent toujours pas). Par contre l'ARJEL publie le commentaire suivant sur son site :

"Par ailleurs, Pari Mutuel Urbain est autorisé en vertu de l’article 68 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 à continuer d’exercer son activité dans le domaine des paris hippiques à condition de se conformer aux obligations définies par cette loi et de demander l’agrément auprès de l’ARJEL au plus tard 3 mois à compter de la publication du décret n° 2010-482 du 12 mai 2010 fixant les conditions de délivrance des agréments d’opérateurs de jeux en ligne, intervenue le 13 mai 2010".

Nous renouvellons nos interrogations quant à l'impossibilité du PMU à avoir pu répondre en temps et en heure aux obligations de la loi sur les paris hippiques.

ZETURF interprète la loi à sa manière.

Posted on/at 14:07 by "Actionnaires du Galop"

Dans un email adressé à ses clients il y a quelques jours, ZEturf annonce que depuis le 26 juin 2010 les internautes français ne peuvent plus créer de compte sur le site ZEturf. Seuls les internautes français ayant créé un compte avant cette date peuvent continuer à effectuer des dépôts sur le site de ZEturf, donc à JOUER.

C'est une interprétation bien personnelle de la loi, pourtant les textes sont clairs, et en acceptant de ne pas fermer aux clients français son site en .com, (comme cela a été fait par de nombreux sites de poker en ligne), ZEturf intervient en toute illégalité au regard de la loi,

Nous attendons donc de voir les mesures coercitives que prendra l'ARJEL à l'encontre de cet opérateur de paris en ligne, qui aujourd'hui intervient activement sur les paris hippiques sans reverser un centime à l'Institution.

Nous avons déjà interroger l’ARJEL sur ce point, mais notre demande est restée sans réponse. Cela préfigure de la motivation de l’ARJEL à lutter efficacement contre les opérateurs illégaux.

D'un autre côté, il faut rappeler que le PMU ne dispose toujours pas de licence pour les paris hippiques !

vendredi 25 juin 2010

35,9% des turfistes ne parieront pas en ligne.

Posted on/at 11:16 by "Actionnaires du Galop"

Selon un sondage réalisé par Tiercé Magazine, il ressort que les turfistes déclarent qu’ils ne joueront jamais aux paris sportifs à 35,9%, alors que 29,9% d’entre eux attendent encore de voir. 21,25% d’entre eux n’ont jamais placé de paris sportifs, alors que 12,7% l’ont fait pour la première fois.

jeudi 24 juin 2010

Conseil du Plat du 21 juin 2010

Posted on/at 01:44 by "Actionnaires du Galop"

Les modifications des réclamers
Historique :
En février, pour suivre une modification appliquée par le SECF (il y a très peu de réclamers au Trot), le Conseil d’Administration se dit favorable à l’harmonisation proposée par Hubert Tassin.
On présente au Conseil du Plat d’avril des propositions :
1) Ne rien changer à la situation actuelle
2) Proposition Tassin au CA février : 100% de la défense à la charge du propriétaire, même si il n’y a pas de bulletin contre lui et en cas de vente partage 50/50% de l’excédent du prix de vente entre le propriétaire et France Galop.= Impact de -475 000 € pour les propriétaires
J’ai exprimé mon inquiétude sur le risque de déstabiliser un marché qui fonctionne bien sans aucune garantie de compensation par une nouvelle clientèle hypothétique, Position largement soutenue par l’Association des entraîneurs opposée à ce changement.
Nous avons fait état du mécontentement déclaré par les principaux usagers de cette filière qui se sont manifestés à la suite du vote de cette modification au Comité du 7 juin.
Mais, comme le Conseil du Plat semblait en majorité favorable à un changement prôné par le CA et étant opposée à une diminution de la part revenant aux propriétaires, j’ai proposé un moyen terme: 50/50% dans les deux cas (rachat ou vente) entre le propriétaire et France Galop = Impact de + 225000 € pour les propriétaires … Une tentative de réduire les dégâts d’un changement inopportun.
J’ai personnellement voté pour le maintien à la situation actuelle. La majorité a choisi d’opter pour la solution intermédiaire, malgré l’opposition de la quasi-totalité des entraîneurs. Les membres qui ont voté le changement participent peu à ces courses et souhaitent les voir « moralisées ».
J’ai personnellement du mal à apercevoir l’intérêt de changer des règles qui soutiennent un marché plutôt équilibré. Cette remise en question d’une politique transactionnelle fructueuse présente le risque de revoir très vite ce budget à la baisse.
A noter que les votes ne sont pas retranscrit... Ils devraient l’être afin que chacun prenne ses responsabilités.
Il a été convenu que l’expérience serait tentée à la rentrée pour 3 à 6 mois et qu’un point serait fait avant de décider de son maintien ou d’un retour à la normale.
Je suggère qu’une vraie consultation soit alors entamée, réunissant au moins les 10 propriétaires et entraîneurs les plus actifs dans les réclamers ; ainsi que tous ceux qui souhaitent exprimer un point de vue argumenté et constructif.

Densification du Calendrier PMU 2011 :
Nous avons été informés que le CA avait opté pour une densification du calendrier PMU des courses françaises en 2011, plutôt que pour le développement des prises de paris sur les courses étrangères.
Il n’y avait pas à discuter ce choix, mais les membres du Conseil se sont montrés plutôt d’accord. J’ai signalé que pour obtenir de meilleurs enjeux la couverture des « petites » réunions étrangères devrait être améliorée, car les turfistes n’aiment pas jouer à l’aveuglette.
Et souligné que, pour organiser une densification harmonieuse :
- Nous devons connaître le coût pour France Galop de la labellisation PMU des réunions en termes de logistiques et d’indemnités de transport selon leur localisation.
- La multiplication des déplacements à des rythmes de plus en plus effrénés met en lumière des situations compliquées, voir dangereuses qui appellent une organisation améliorée : Il est impératif que les hippodromes d’accueil des réunions PMU remplissent des conditions indispensables en termes d’accueil du personnel : logement et nourriture décents et gratuits sur place, sécurité des chevaux : grille aux fenêtres des boxes et possibilité de cadenasser. Il n’est en effet pas possible d’accepter de prendre des risques au niveau des humains et des chevaux, d’autant plus que leurs conditions d’hébergement et de fatigue sont susceptibles de modifier la sécurité et la régularité des performances.

lundi 21 juin 2010

Les premiers déboires des paris sportifs.

Posted on/at 22:51 by "Actionnaires du Galop"

L'élimination programmée de la France de la Coupe du Monde de football, les scandales du week-end, et la crise sans précédent que subit le football français rejaillissent maintenant sur les paris sportifs.

Plusieurs opérateurs de paris en ligne annoncent une baisse de 30% des mises et un ralentissement significatif des inscriptions.

La bonne nouvelle (peut-être ?) est que les opérateurs vont réduire leurs investissements publicitaires, néanmoins nous avons quelques inquiétudes sur les engagements pris par le PMU avec la FFF.

Il y a quelques semaines le PMU annonçait devenir un partenaire majeur de la Fédération Française de Football et des équipes de France, partenariat conclu pour une durée de 4 ans.

Le porte-parole du PMU annonce aujourd'hui "le rapport de force change, le balancier est de notre côté" - nous sommes très interrogatifs sur cette petite phrase et les engagements financiers éventuels sous-jacents.

vendredi 18 juin 2010

Le danger des paris sportifs.

Posted on/at 22:20 by "Actionnaires du Galop"

Le PMU a choisi de ne pas communiquer les chiffres de son activité d’opérateur en ligne de paris sportifs, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur de l’Institution, en prétextant ne pas vouloir donner de signaux à la concurrence.

Ce silence n’a a priori d’ « intérêt » que si les chiffes ne sont pas bons, en effet où serait la contre publicité à commenter une augmentation significative des nouveaux clients, et une masse d’enjeux au-delà des estimations ?

A titre d’exemple, BetClic communique positivement, et annonce dans la presse 9.000 nouveaux joueurs par jour depuis une semaine, contre un rythme de 1.500 avant la législation.

Où en est le PMU ? Quels sont les retours des multiples campagnes publicitaires menées ces dernières semaines et les nouveaux clients conquis ?

Un autre point important serait de connaitre la marge dégagée sur cette nouvelle activité. Une étude récente précisait que dans le cas des paris sur le football, lorsqu’une équipe favorite gagne, l’opérateur est le plus souvent perdant, et cette perte peut aller jusqu’à 25% des enjeux, ce qui est d’ailleurs arrivé à plusieurs opérateurs lors du match récent Allemagne – Australie.

BetClic (encore lui) communique d’ailleurs largement sur cette compétition, en précisant avoir enregistré 1 millions d’euro sur ce seul match, et avoir perdu 250.000 euro, auxquels il convient de rajouter 110.000 euro au titre de taxes (11% sur les enjeux). Il est d’ailleurs intéressant de noter que les bookmakers anglais sont beaucoup mieux placés que nous sur la fiscalité, puisque les taxes ne sont calculées que sur la marge et non sur la masse des enjeux.

Il faut avoir conscience que les paris sportifs ne sont pas des paris fonctionnant sur le mode du pari mutuel, mais sur le principe des paris à côte fixe. Ce qui veut donc dire que l’opérateur prend un risque et peut perdre. Dans le cas du PMU, cette activité si elle est mal gérée peut couter par ricochet à l’Institution.

Ne pas communiquer, et laisser un seul homme aux commandes du navire PMU peut s’avérer un jeu dangereux.