mardi 18 mai 2010

Nous avons testé l'application iPhone du PMU.

Posted on/at 15:38 by "Actionnaires du Galop"

Enfin une application qui fonctionne !

Cette application (PMU) gratuite disponible à partir de l'Apple Store est plutôt bien réussie sur le plan ergonomique.

Celle-ci donne accès aux partants et aux résultats des courses du jour avec des informations plutôt détaillées, ainsi que les côtes en temps réel. Les parieurs ont en outre la possibilité de suivre un cheval en particulier grâce à un système d’alerte, ou conseiller un cheval à un ami, ils peuvent également programmer des alertes sur le départ et l'arrivée d'une course.

Grâce à un système de géo localisation, l'utilisateur peut trouver les trois points de vente PMU les plus proches, ainsi que l’itinéraire pour s’y rendre.

Enfin, un système d’actualité audio (commentaires des courses) et vidéo (rediffusion des émissions "Dans les Cordes" et "La Matinale") viennent compléter l’application.

Le seul point faible est que la prise de paris n'est pas intégrée à l'application, un lien "Pariez" génère l'ouverture d'une page web et l'accès au site PMU.FR nettement moins conviviale.

lundi 17 mai 2010

Petition sur le web contre la loi sur les paris en ligne.

Posted on/at 15:23 by "Actionnaires du Galop"

A l'initiative d'une dizaine d'opérateurs étrangers dont Betfair le leader mondial du Betting Exchange (très présent sur les paris hippiques), Stanleybet, Goldbet, Onlinecasinoreport, Victorchandler, ... une pétition circule sur le web contre la promulgation de la loi sur les paris en ligne. L'idée étant de demander à la Commission Européenne de prendre des mesures à l'encontre des Etats membres qui n'ouvriraient pas leur territoire aux sites reconnus dans un pays de l'Union Européenne.

celle-ci est disponible sur le site http://www.right2bet.net

Réponses à Fance Galop

Posted on/at 01:26 by "Actionnaires du Galop"

rConsultée sur des modifications au Code électoral de France Galop, j’en profite pour aborder des points « chauds » …
Extraits de la réponse au Conseil d’Administration de France Galop
Comité
La question de la répartition des membres du Comité de France Galop par moitié entre socioprofessionnels élus et membres cooptés a été largement évoquée et commentée ces derniers temps. Il semble qu’une évolution de cette répartition en faveur des socioprofessionnels soit souhaitable et souhaitée.
Je vous demande d’entamer une réflexion sur ce sujet.
Il ne s’agit pas d’une révolution mais d’une évolution vers une représentation plus impliquée et constructive. Certains cooptés sont très présents et seraient d’ailleurs éligibles, mais d’autres brillent par leur silence, voire leur totale absence. Il est dommage de se priver de la participation de ceux qui souhaitent s’impliquer pour respecter un quota…



Modes de scrutin
Je pense qu’une réflexion doit également être engagée sur le mode de scrutin. (Actuellement scrutin de listes)
Au trot le scrutin est nominal.
France Galop est une association et n’a pas vocation à encourager les clans. Sa gouvernance serait probablement plus sereine si les socioprofessionnels étaient élus pour leur compétence et leur engagement à construire tous ensemble le meilleur.
La politique laisserait la place au travail de fond. Il est probable que les mêmes représentants seraient élus, mais dans un meilleur climat et sans déballage. Le nouveau Comité se mettrait tout de suite à la tâche au lieu de panser les plaies de la campagne électorale.



Vote Electronique : Quel est l’objectif ?
Les expériences prouvent que c’est compliqué et éventuellement contesté
A France Galop, on sait qu’à peine la moitié des électeurs votent.
On ne peut pas raisonner comme si tout le monde était prêt à faire un effort pour voter
On sait aussi qu’à peine 20% des membres répondent aux divers sondages, même importants.
Si on consulte les électeurs par un premier mailing en mars pour leur demander comment ils veulent voter. : très peu vont répondre, pourtant il vous faudra pour chacun une adresse mail confirmée et gardée confidentielle.
Le cas des électeurs qui n’auront pas répondu n’est pas prévu !
Dans un souci d’équité, il faudra forcément envoyer le matériel papier +électronique à tout le monde
Le mailing de mars risque de n’être qu’une dépense non productive
En envoyant les deux possibilités à tout le monde, on augmente les coûts pour un résultat hypothétique et peut-être contesté …
Je propose que vous très vite après fassiez une consultation par e-mail auprès des membres sur le vote électronique. Et que vous jugiez d’après les réponses …
Bref, l’idée est intéressante mais pas forcément réalisable dans le contexte …
Restent des sujets que nous avons évoqués précédemment : Etablir le statut de l’éleveur encore inexistant au Code des courses et celui des agents de jockeys. Plus généralement, dans un souci d’équité engageant France Galop, nous avions posé en 2006 la question du financement des campagnes électorales. La question est toujours d’actualité…
Corine Barande Barbe, Présidente des Actionnaires du Galop

dimanche 16 mai 2010

ARJEL

Posted on/at 21:34 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL est composée de sept membres pour un mandat de 6 ans. Trois (dont le Président) sont nommés par décret, deux par le Président de l'Assemblée Nationale, et deux par le Président du Sénat.

Six de ces sept membres ont été nommés vendredi dernier :

Jean-François Vilotte (il assurera la Présidence)
Guy Drut (ex champion olympique, et ex Ministre des Sports)
Dominique Laurent (ex conseillère d'Etat, et ex Directrice des Sports)
Jean-Luc Pain (issu du Ministère de l'Intérieur)
Laurent Sorbier (conseiller référendaire à la Cour des Comptes)
Jean-Michel Brun (ancien Président de la Fédération Française de Lutte)

espérons que le 7ème et dernier membre de cette autorité sera issu du monde hippique (nomination prévue ce lundi).

La première réunion de l'ARJEL est prévue lundi 17 mai, avec à l'ordre du jour la validation du cahier des charges en vue de l'obtention des agréments, et la saisine des fédérations sportives afin d'identifier les évènements sportifs sujets à l'organisation de paris.

L'appel à candidature pour les demandes d'agrément sera lancé par la publication au Journal Officiel du cahier des charges (prévue mardi prochain).

vendredi 14 mai 2010

Paris en ligne.

Posted on/at 09:51 by "Actionnaires du Galop"

Suite à la promulgation au J.O. de la loi n° 2010-476 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, trois décrets d'application de cette loi seront publiés au Journal Officiel ce vendredi 14 mai, le premier voit la création officielle de l'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL), le second est relatif aux conditions de la délivrance des agréments, et enfin le troisième porte sur les compétitions sportives et les types de résultats sportifs définis par l'ARJEL.

Il semblerait que le décret "poker" ne soit pas publié ce 14 mai, suite à un recours de Malte à la Commission Européenne, ce décret ne verrait le jour que fin Mai, repoussant ainsi l'ouverture du marché du poker en ligne français durant l'été.

Par ailleurs, ce n'est que 15 à 20 dossiers qui devraient être présentés à l'ARJEL la semaine prochaine, contre les 50 attendus initialement, ceci étant essentiellement du à la complexité technique du cahier des charges, et au manque de communication du département informatique de l'ARJEL.

jeudi 13 mai 2010

Zoom sur les résultats 2009 du PMU.

Posted on/at 19:16 by "Actionnaires du Galop"

Total Enjeux 2009: 9.302,5 M€

     Part reversée aux joueurs : 6.954,3 M€ (74,8%)
     Bénéfice brut : 2.194,4 M€ (23,5%)
     Taxes sociales (CSG / RDS) : 153,8 M€ (1,7%)

          sur le bébéfice brut
          Marge Brute : 1.238,2 M€
          Part reversée aux partenaires étrangers : 22,1 M€
          Part reversée à l'Etat : 946,8 M€

               sur la marge brute
               Part reversée aux sociétés de courses : 731,4 M€
               Frais fonctionnement du PMU : 506,8 M€

Publication ce jeudi 13 mai au Journal Officiel de la LOI ...

Posted on/at 09:58 by "Actionnaires du Galop"

La LOI n° 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne a été publiée au Journal Officiel du jeudi 13 mai 2010.

Les choses vont maintenant s'accélérer afin de tenir le calendrier initialement prévu.

Dans la nuit du 12 au 13 mai, l'ARJEL a publié les formulaires définitifs pour permettre de postuler à la demande d’agrément (disponibles sur le site www.pre-arjel.fr et bientôt www.arjel.fr ). On peut regretter que ces documents ne soient mis à la disposition des opérateurs que 6 jours avant la date théorique de la remise des dossiers d'agrément, en effet l’ARJEL précise que les postulants pourront déposer leur dossier à partir du 18 mai et jusqu’à 24 mai avec des horaires spécialement aménagés (20h).

mercredi 12 mai 2010

Paris en ligne : décision du Conseil Constitutionnel.

Posted on/at 16:17 by "Actionnaires du Galop"

Sans surprise, le Conseil Constitutionnel vient de rejeter le recours contre la loi sur l'ouverture à la concurrence des paris en ligne, déposée par le PS en avril dernier.

La loi devrait donc être promulguée dans les prochains jours, et les premières demandes d'agrément devraient être soumises à l'ARJEL en milieu de semaine prochaine pour les plus prompts.

mardi 11 mai 2010

Bonus Fiscal

Posted on/at 11:00 by "Actionnaires du Galop"

Dans un article paru dans La Tribune du 10 mai, on apprend que la nouvelle loi sur les jeux en ligne offrirait au PMU un « bonus fiscal » de 12 millions d'euros par mois, soit une centaine de millions d’euros pour 2010.

Selon une source de La Tribune, seuls 40 millions d'euros seront restitués aux sociétés de courses. Le PMU garderait donc 60 millions d'euros qui serviront aux nouveaux développements et à la campagne de communication liée à l'ouverture à la concurrence des paris en ligne ... une fois encore nous semblons bien éloignés de cette décision éventuelle.

lundi 10 mai 2010

Paris en ligne : news

Posted on/at 22:41 by "Actionnaires du Galop"

GENY :
La société GENY Infos, filiale à part égale du PMU et de Serendipity Investment (Bouygues – Artemis – Pinault) va postuler à un agrément d’opérateur de paris hippiques. L’offre sera commercialisée sous la marque Genybet.fr

Publicité :
Le CSA a annoncé qu'il rendra ses conclusions sur les conditions dans lesquelles les opérateurs de paris en ligne pourront faire de la publicité entre le 1er et le 15 juin.

Il semblerait que les grands médias voient d'un très mauvais œil une position protectrice vis à vis de la jeunesse, en effet le CSA souhaite interdire la publicité à la télévision et à la radio sur les jeux ne ligne entre 5 heures et 22h30. Si bien que le sénateur François Trucy s'est cru obligé d'écrire au CSA pour le mettre en garde d'une interprétation abusive du texte, étrange non ?

La Fédération Française d'Equitation :
Après Jean-Marc Lassus, c'est au tour de Serge Lecomte, président de la Fédération Française d'Equitation, qui souhaite dans le cadre de l'ouverture du marché des jeux en ligne, que des opérateurs proposent des paris sur le sport équestre. Celui ci précise dans une interview publiée ce week-end avoir déjà entamé des discussions.

mercredi 5 mai 2010

Lucky Jack HD : 1ère chaine française dédiée aux jeux d'argent.

Posted on/at 14:13 by "Actionnaires du Galop"

La chaine TV Lucky jack HD arrive sur le câble, c'est la 1ère chaine française exclusivement dédiée aux jeux d'argent.

Concernant les paris hippiques, elle se propose dans un premier temps de fournir les côtes en direct, le reste à venir ...

Paris en ligne : agenda (suite)

Posted on/at 11:01 by "Actionnaires du Galop"

Le Conseil Constitutionnel rendra son avis sur le texte d’ouverture à la concurrence des jeux d’argent et des paris en ligne le 12 mai prochain.

La loi devrait sera promulguée juste après, et les opérateurs pourront faire leur demande d’agrément à l’ARJEL la semaine suivante, dès la publication de l’arrêté interministériel, il ne restera alors que 3 semaiens avant le coup d'envoi de la coupe du monde de football.

lundi 3 mai 2010

Paris à cote fixe : le risque

Posted on/at 21:08 by "Actionnaires du Galop"

Contrairement au pari mutuel qui reste le seul pari autorisé sur les courses hippiques, la future loi sur l'ouverture à la concurrence des paris en ligne, autorise les paris à côte fixe sur les paris sportifs (encore appelé au Royaume-Unis bookmaking).

Le PMU s'étant exprimé pour être un acteur majeur sur ce créneau, nous nous interrogeons sur le risque d'un tel dispositif. En effet, alors que le pari mutuel est sans risque pour l'opérateur, car c’est le principe de pari selon lequel l’ensemble des enjeux misés par les parieurs est mutualisé en une masse commune puis redistribué aux gagnants au prorata de leurs mises, après déduction d’un prélèvement proportionnel destiné à financer la filière hippique et à payer les taxes.

Le pari à côte fixe peut donc se révéler un cauchemar si l'opérateur est amené à payer plus que ses recettes. Nous devrons donc être extrêmement vigilant sur cette activité dès la mise en place de la loi, afin d’éviter que la filière hippique en fasse les frais.

PMU.FR nouvelle version : ça commence mal !

Posted on/at 19:52 by "Actionnaires du Galop"

A grand renfort de communication (points presse, articles dans tous les médias), Monsieur Philippe Germond, Président du PMU, annonce depuis plusieurs semaines attendre beaucoup du lancement le 3 mai du nouveau site internet PMU.FR et de la carte PMU "sans contact" permettant de parier aussi bien sur internet, que depuis son iPhone et dans un point de vente.

Malheureusement, nous venons d'apprendre que suite à des soucis techniques, le lancement du site est repoussé à une date ultérieure, de même l'onglet permettant de demander la carte "sans contact" à partir d'internet n'est pas disponible. Et l'application pour iPhone n'est pas plus disponible sur le site iTunes.

CA COMMENCE MAL ! mais il reste encore quelques semaines avant l'arrivée de la concurrence.


dimanche 2 mai 2010

Pour faire suite au communiqué de l'asociation des PP

Posted on/at 00:17 by "Actionnaires du Galop"

Pourrait-on publier sur le blog une liste exhaustive des centres d'entraînement publics financés directement ou indirectement par FG ??

samedi 1 mai 2010

Le BUG des centres d'entraînement (suite)

Posted on/at 18:24 by "Actionnaires du Galop"

Curieux communiqué que celui des P.P. dont le Secrétaire Général, Vice President coopté de France Galop a personnellement monté le dossier des centres d'entraînemnent, construisant des propositions devenues des décisions sans initier aucune concertation... Sans même l'évoquer dans les instances consultatives compétentes de France Galop. Et, au vu de "l'affaire Calas", sans en vérifier les chiffres !
A la suite de nos vives contestations, exprimées dès la distribution de ce dossier en séance du Comité du 14 décembre 2009, les vice présidents ont mis près de trois mois à constituer des Comités consultatifs  le 9 mars 2010. Les recommandations qu'ils y ont été exprimées n'ont pas été respectées : L'augmentation imposée au Comité du 19 avril sera appliquée rétroactivement au 1er avril, sans que les dits Comités consultatifs  aient obtenu les réunions et les chiffres que les  vices présidents s'étaient engagés à leur fournir.
Si l'allongement du délai de rééquilibrage a été évoqué, ainsi que la réduction de l'objectif de 60% à 50%, la version officielle n'a pas bougé d'un iota  Qui plus est, l'augmentation des galops spéciaux et la prise en compte des yearlings dès leur arrivée : deux mesures proposées pour réduire la surtaxe sur les cotisations mensuelles ont été balayées par le Conseil d'Adminitration avec la demande récurrente d'une concertation autour des chiffres avant toute décision.
Entretemps, il est apparu que les seuls chiffres analysés montraient de colossales erreurs de nature à faire apparaître un déficit en fait quasi inexistant (Calas).
Ni les protestations des socioprofessionnels, ni le doute frappant les chiffres n'ont ému le directoire de France Galop qui, sans aucun état d'âme a envoyé aux propriétaires l'annonce officielle des premières augmentations, promettant pour les suivantes des discussions "dans le cadre des comités consultatifs" !
Il est inacceptable de procéder à des augmentations dont la motivation n'est pas avérée mais au contraire mise en doute.
Si nous n'avions pas levé le lièvre de cette augmentation inscrite aux tarifs dans une annexe obscure qui ne soulignait aucun changement, les propriétaires auraient constaté le fait accompli dès janvier 2010.
France Galop fera t'elle machine arrière si, comme certains le pensent,  les chiffres montrent que le prétendu déficit ne vient pas entièrement de la seule gestion des centres d'entraînement et que des charges initialement dévolues à France Galop sont transférées aux propriétaires ?
Toujours est-il que nous n'avons à ce jour, ni chiffres ni aucune prévision de réunion consultative.
Nous avons transmis le 15 avril au Président et au Directeur Général une proposition permettant de soutenir l'ensemble des chevaux entraînés en France, que ce soit sur les centres publics ou privés. Elle n'a pas non plus été relayée ...
Ce passage en force, des plus opaques et en dépit des représentants des propriétaires, démontre une fois de plus l'urgence d'une réforme : Le rééquilibrage le plus urgent à France Galop est celui des pouvoirs. La composition actuelle, avec un Président et deux Vice Présidents cooptés ne permet pas aux élus des propriétaires de défendre leur collège qui en a visiblement besoin.
CBB.

Communiqué des P.P. sur les centres d'entraînement. (source JdG du 1er mai 2010)

Posted on/at 15:40 by "Actionnaires du Galop"

« Afin de participer sereinement aux travaux dans les commissions mises en place par France Galop, l’Association P.P.n’a jusqu'à présent pas publié de positions officielles sur la politique de réajustement des tarifs des centres d’entraînement engagée par France Galop. La demande exprimée par l’ensemble des propriétaires et des entraîneurs de pouvoir bénéficier de données chiffrées à la fois exhaustives et précises est légitime et l’Association P.P., qui a déjà engagé cette démarche, veillera, au sein des commissions mises en place sur chaque centre d’entraînement, à ce que ces engagements soient tenus.
Au delà de ce point, les propriétaires P.P. estiment devoir participer à une réflexion sur le maintien d’outils de qualité, sur l’amélioration de l’organisation et la gestion de chacun des centres. C’est dans cet esprit que ses représentants siégeront dans chaque comité de gestion au niveau local. En revanche, les P.P. ont toujours dénoncé le fort déséquilibre entre les subventions d’exploitations importantes distribuées à certains centres et notamment ceux gérés directement par France Galop et celles qui participent à l’équilibre des centres régionaux, sans oublier qu’il existe par ailleurs des centres privés dont les charges sont supportéesà 100% par les utilisateurs. » Au moment où les allocations ne progressent pas d'une manière satisfaisante, tous les propriétaires doivent être défendus d'une manière équitable.

UN BLOG POUR LES ACTIONNAIRES DU GALOP JdG

Posted on/at 10:48 by "Actionnaires du Galop"

Lors de leur assemblée générale du 6 mars dernier, l’Association des Actionnaires du Galop, présidée par Corine Barande-Barbe, a statué pour la création d’un blog http://actionnairesdugalop.blogspot.com .

En cette ère troublée, les Actionnaires du galop souhaitent donner un regard différent sur l’institution, loin des clivages et des luttes de clochers.

Alimenté quasi quotidiennement, ce blog permettra aux passionnés du galop de se tenir informés sur des sujets aussi variés que les relations avec France Galop, l’ouverture à la concurrence des paris en ligne, la vie de l'institution, etc.

Les Actionnaires du galop affirment leur volonté de changement et de transparence.

jeudi 29 avril 2010

Communiqué de l'Association des Entraineurs

Posted on/at 23:09 by "Actionnaires du Galop"

Vendredi dernier, l'Association des Entraîneurs a fait parvenir au Directeur Général de France Galop une demande pour réunir d'urgence les comités des centres d'entraînement :

Source JdG du 30avril 2010

Il apparaît que les chiffres concernant le centre d'entraînement de Calas, transmis au Conseil d'Administration et au Comité de France Galop, sont totalement erronés.

Il ressort donc à nouveau que les données économiques relatives aux centres d'entraînement, communiquées par France Galop à ses administrateurs et aux professionnels, sont sujettes à caution. Les représentants socioprofessionnels, lors du Comité du 19 avril, ont fait valoir à grand bruit, la même réalité pour les centres gérés par France Galop. Aussi, ils avaient logiquement demandé l’ajournement des décisions prises sur des bases contestables. Ces demandes n’ont pas été entendues. Nous prenons cependant acte de l’engagement du président Édouard de Rothschild, sensible à certains de nos arguments, de réunir les comités consultatifs et de leur fournir des chiffres cohérents, avant le prochain Comité du 7 juin.
Tout cela met en lumière certaines anomalies : réfléchir et décider à partir de chiffres erronés est inimaginable en 2010, et fort dommageable pour le fonctionnement et l'image de France Galop. Dans ce contexte, nous demandons au président Édouard de Rothschild d’être ouvert au dialogue, de rouvrir officiellement la totalité du dossier du financement des centres d'entraînement et de suspendre les mesures prises jusqu’aux conclusions de la relecture de ce dossier.
Philippe Bouchara, Président du Syndicat des propriétaires du galop
Corine Barande Barbe, Présidente des Actionnaires du galop
Frédéric Danloux, Président de l’Association des entraîneurs propriétaires

Médias et paris en ligne : les liaisons dangereuses, par Dominique Cordier

Posted on/at 19:00 by "Actionnaires du Galop"

A l'heure où la France s'apprête à mettre un terme définitif au monopole historique du Pari mutuel et de la Française des jeux sur les paris hippiques et sportifs, en ouvrant son marché en ligne à de nouveaux opérateurs, la majorité des groupes de presse français ont illico annoncé leur intention de prendre position sur ce créneau réputé à forte marge (de l'ordre de 15 %, pour la fourchette haute).

Le groupe Amaury, éditeur notamment du quotidien L'Equipe et du Parisien-Aujourd'hui en France, a développé, en collaboration avec Bwin, sa propre marque, sajoo.com. Le groupe M6, lui, s'est associé à Betclick, propriété de Stéphane Courbit. Canal Plus a pour sa part annoncé, au moment même où la loi été définitivement adoptée par le Parlement, un partenariat avec Ladbrokes.

Il y a quelques mois, RMC avait annoncé son mariage avec le PMU, tandis que RTL pérennisait l'accord le liant depuis avril 2009 à la Française des jeux. Que dire enfin de TF1, dont les ambitions commerciales sur le marché du pari en ligne passent à la fois par des accords avec le groupe Barrière, le PMU et la Française des jeux, mais également par Serendipity Investment, société créée en 2007 et appartenant conjointement au groupe Bouygues et à Artemis, la holding de la famille Pinault, dont le premier acte commercial consista en 2008 à faire l'acquisition d'un groupe de presse leader dans l'information hippique, dans le cadre d'un joint-venture avec le PMU.

Cet inventaire non exhaustif, qui devrait encore s'enrichir ces prochaines semaines, ne manque pas d'étonner. En effet, un opérateur de paris sportifs ne gagne que quand ses clients perdent. Et si ses clients perdent, c'est très souvent parce qu'ils manquent d'informations, voire qu'ils ont bénéficié d'informations tronquées, erronées ou orientées. D'où ce paradoxe de voir les principaux leaders d'opinion de notre pays s'enflammer devant l'ouverture de ce marché. D'où évidemment un problème d'ordre déontologique, dont il est grand temps de mesurer enfin la gravité.

Plus que le mariage de la carpe et du lapin, plus que l'alliance de l'eau et du feu, les associations, partenariats et autres joint-ventures entre d'un côté les opérateurs de paris et de l'autre les groupes de presse s'apparentent à l'union du vice et de la vertu, les premiers réalisant leur chiffre d'affaires sur la désinformation ou la "mésinformation" de leur clientèle, quand les seconds font métier de la mission inverse, celle d'informer du mieux qu'ils le peuvent leurs lectorats, leurs auditeurs, leurs téléspectateurs.

S'il ne s'agit pas de faire ici le procès des paris à cote fixe, tels qu'ils seront légalement proposés demain aux parieurs français, il convient toutefois d'en démonter le mécanisme afin que chacun puisse librement en apprécier les avantages et les inconvénients. Plutôt que de "cote fixe", il serait plus opportun d'ailleurs de parler de "cote fixée".

En effet, dans ce système anglo-saxon qui s'oppose au pari mutuel, dans lequel les gagnants sont rétribués avec l'argent perdu par les perdants, c'est l'opérateur qui fixe librement la cote qu'il propose à ses clients. Pour y parvenir, il tient compte évidemment des chances de victoire de chacun des protagonistes du pari, mais aussi de paramètres extrasportifs tels l'offre de la concurrence, l'attrait de sa cote, etc.

Si un opérateur de pari mutuel ne perd jamais d'argent, se contentant d'encaisser les paris avant d'en répartir la masse restante après paiement des prélèvements légaux entre les gagnants, un opérateur de paris à cotes fixes est parfois condamné à payer des sommes supérieures à ses recettes, quand le nombre de gagnants est trop important. Il est dès lors aisé de comprendre que tout opérateur de paris à cote fixe trouve grand intérêt à ce que ses joueurs soient le moins bien informés possible, ou que les bonnes informations restent la propriété du plus petit nombre possible de personnes…

Cela exposé, il devient légitime de se demander ce que nos groupes de presse sont partis faire dans cette galère. Car à considérer le marché du jeu comme une activité dérivée au même titre que l'édition ou la billetterie, le groupe Amaury, Canal Plus, M6, RTL, RMC et tutti quanti commettent une erreur grave, susceptible plus que toute autre de mettre en péril leur notoriété et leur réputation, lentement et patiemment acquises grâce à l'indépendance de leurs informations, susceptible aussi de briser la confiance que le grand public peut avoir en ces (ses ?) médias.

Certes, ce débat-là, celui de la confiance des Français en leurs médias, n'est pas nouveau. Il se pose cependant de manière de plus en plus récurrente, mais jamais dans les mêmes termes. Ce fut le cas lors du rachat des Echos par le groupe LVMH en 2007, puis l'année suivante, quand Serendipity Investment, société présidée alors par M. Patrick Le Lay, fit l'acquisition, à égalité de parts avec le PMU, du groupe Gény Infos.

Confinée au microcosme hippique, bien à l'écart des sphères médiatiques traditionnelles, ce rachat préfigurait pourtant les nouvelles liaisons dangereuses entre les groupes de presse et les opérateurs de paris, telles qu'elles apparaissent aujourd'hui en pleine lumière.

A l'époque, certains journalistes de presse hippique s'étaient émus qu'un opérateur de jeu, en l'occurrence le PMU, puisse prendre le contrôle d'une agence de presse leader sur son segment, l'autorisant ainsi à proposer de facto des pronostics sur les épreuves qu'il organise et qui lui assure l'intégralité de son chiffre d'affaires.

Curieux mélange des genres décidément, qui n'empêcha pas la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCRF) d'accorder son blanc-seing au rachat de Gény Infos par Serendipity Investment et le PMU.

Que les opérateurs de paris souhaitent conserver la pleine maîtrise de l'information relative aux paris qu'ils proposent est de bonne guerre, cela se devine. On eût pourtant préféré qu'au lieu de débaucher les leaders de l'information sportive, tels que nous les discernons actuellement, ils prennent leurs responsabilités en créant leurs propres vecteurs d'informations s'ils n'en disposaient encore, ou qu'ils les développent, s'ils existaient déjà.

Que les groupes de presse soient en quête de nouvelles ressources est également compréhensible. On eût pourtant préféré qu'au lieu de s'associer avec les opérateurs de paris, ils se contentent de leurs budgets publicitaires, une manne importante qui aurait dû les contenter.

Au lieu de quoi on nous promet demain une information sportive dépendant directement des opérateurs de paris en ligne, le grand quotidien sportif, la première chaîne de télévision française ou la station de radio dans l'air du temps livrant pronostics, analyses et commentaires au gré des contingences économiques des opérateurs de paris devenus partenaires.

Avant les groupes de presse, les opérateurs de paris avaient déjà réalisé quelques bonnes prises en recrutant à titre individuel quelques commentateurs sportifs parmi les plus en vue de leur microcosme. Ceux-là mêmes que l'on retrouve en tête de gondole sur les sites d'Unibet ou de la Française des jeux, entre autres. Ces débauchages, qui n'en sont qu'à leur début, risquent malheureusement de nuire à toute la corporation des journalistes sportifs, qui, veut, croyons-le, dans sa majorité, poursuivre ses relations en dehors de tout lien de vassalité avec un opérateur de paris.

Tant que le pari sportif était illicite ou peu goûté du grand public, chacun pouvait considérer que l'information fournie par les journalistes sportifs étaient fiables et sans orientation particulière. Aujourd'hui, à l'heure où les différents résultats impliqueront directement et les médias qui ont investi dans ce domaine, et les journalistes qui louent leur image aux mêmes opérateurs, le risque sera réel que les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs doutent définitivement de l'information sportive livrée, de sa véracité et surtout de son indépendance.

Dominique Cordier est journaliste