mardi 11 mai 2010

Bonus Fiscal

Posted on/at 11:00 by "Actionnaires du Galop"

Dans un article paru dans La Tribune du 10 mai, on apprend que la nouvelle loi sur les jeux en ligne offrirait au PMU un « bonus fiscal » de 12 millions d'euros par mois, soit une centaine de millions d’euros pour 2010.

Selon une source de La Tribune, seuls 40 millions d'euros seront restitués aux sociétés de courses. Le PMU garderait donc 60 millions d'euros qui serviront aux nouveaux développements et à la campagne de communication liée à l'ouverture à la concurrence des paris en ligne ... une fois encore nous semblons bien éloignés de cette décision éventuelle.

lundi 10 mai 2010

Paris en ligne : news

Posted on/at 22:41 by "Actionnaires du Galop"

GENY :
La société GENY Infos, filiale à part égale du PMU et de Serendipity Investment (Bouygues – Artemis – Pinault) va postuler à un agrément d’opérateur de paris hippiques. L’offre sera commercialisée sous la marque Genybet.fr

Publicité :
Le CSA a annoncé qu'il rendra ses conclusions sur les conditions dans lesquelles les opérateurs de paris en ligne pourront faire de la publicité entre le 1er et le 15 juin.

Il semblerait que les grands médias voient d'un très mauvais œil une position protectrice vis à vis de la jeunesse, en effet le CSA souhaite interdire la publicité à la télévision et à la radio sur les jeux ne ligne entre 5 heures et 22h30. Si bien que le sénateur François Trucy s'est cru obligé d'écrire au CSA pour le mettre en garde d'une interprétation abusive du texte, étrange non ?

La Fédération Française d'Equitation :
Après Jean-Marc Lassus, c'est au tour de Serge Lecomte, président de la Fédération Française d'Equitation, qui souhaite dans le cadre de l'ouverture du marché des jeux en ligne, que des opérateurs proposent des paris sur le sport équestre. Celui ci précise dans une interview publiée ce week-end avoir déjà entamé des discussions.

mercredi 5 mai 2010

Lucky Jack HD : 1ère chaine française dédiée aux jeux d'argent.

Posted on/at 14:13 by "Actionnaires du Galop"

La chaine TV Lucky jack HD arrive sur le câble, c'est la 1ère chaine française exclusivement dédiée aux jeux d'argent.

Concernant les paris hippiques, elle se propose dans un premier temps de fournir les côtes en direct, le reste à venir ...

Paris en ligne : agenda (suite)

Posted on/at 11:01 by "Actionnaires du Galop"

Le Conseil Constitutionnel rendra son avis sur le texte d’ouverture à la concurrence des jeux d’argent et des paris en ligne le 12 mai prochain.

La loi devrait sera promulguée juste après, et les opérateurs pourront faire leur demande d’agrément à l’ARJEL la semaine suivante, dès la publication de l’arrêté interministériel, il ne restera alors que 3 semaiens avant le coup d'envoi de la coupe du monde de football.

lundi 3 mai 2010

Paris à cote fixe : le risque

Posted on/at 21:08 by "Actionnaires du Galop"

Contrairement au pari mutuel qui reste le seul pari autorisé sur les courses hippiques, la future loi sur l'ouverture à la concurrence des paris en ligne, autorise les paris à côte fixe sur les paris sportifs (encore appelé au Royaume-Unis bookmaking).

Le PMU s'étant exprimé pour être un acteur majeur sur ce créneau, nous nous interrogeons sur le risque d'un tel dispositif. En effet, alors que le pari mutuel est sans risque pour l'opérateur, car c’est le principe de pari selon lequel l’ensemble des enjeux misés par les parieurs est mutualisé en une masse commune puis redistribué aux gagnants au prorata de leurs mises, après déduction d’un prélèvement proportionnel destiné à financer la filière hippique et à payer les taxes.

Le pari à côte fixe peut donc se révéler un cauchemar si l'opérateur est amené à payer plus que ses recettes. Nous devrons donc être extrêmement vigilant sur cette activité dès la mise en place de la loi, afin d’éviter que la filière hippique en fasse les frais.

PMU.FR nouvelle version : ça commence mal !

Posted on/at 19:52 by "Actionnaires du Galop"

A grand renfort de communication (points presse, articles dans tous les médias), Monsieur Philippe Germond, Président du PMU, annonce depuis plusieurs semaines attendre beaucoup du lancement le 3 mai du nouveau site internet PMU.FR et de la carte PMU "sans contact" permettant de parier aussi bien sur internet, que depuis son iPhone et dans un point de vente.

Malheureusement, nous venons d'apprendre que suite à des soucis techniques, le lancement du site est repoussé à une date ultérieure, de même l'onglet permettant de demander la carte "sans contact" à partir d'internet n'est pas disponible. Et l'application pour iPhone n'est pas plus disponible sur le site iTunes.

CA COMMENCE MAL ! mais il reste encore quelques semaines avant l'arrivée de la concurrence.


dimanche 2 mai 2010

Pour faire suite au communiqué de l'asociation des PP

Posted on/at 00:17 by "Actionnaires du Galop"

Pourrait-on publier sur le blog une liste exhaustive des centres d'entraînement publics financés directement ou indirectement par FG ??

samedi 1 mai 2010

Le BUG des centres d'entraînement (suite)

Posted on/at 18:24 by "Actionnaires du Galop"

Curieux communiqué que celui des P.P. dont le Secrétaire Général, Vice President coopté de France Galop a personnellement monté le dossier des centres d'entraînemnent, construisant des propositions devenues des décisions sans initier aucune concertation... Sans même l'évoquer dans les instances consultatives compétentes de France Galop. Et, au vu de "l'affaire Calas", sans en vérifier les chiffres !
A la suite de nos vives contestations, exprimées dès la distribution de ce dossier en séance du Comité du 14 décembre 2009, les vice présidents ont mis près de trois mois à constituer des Comités consultatifs  le 9 mars 2010. Les recommandations qu'ils y ont été exprimées n'ont pas été respectées : L'augmentation imposée au Comité du 19 avril sera appliquée rétroactivement au 1er avril, sans que les dits Comités consultatifs  aient obtenu les réunions et les chiffres que les  vices présidents s'étaient engagés à leur fournir.
Si l'allongement du délai de rééquilibrage a été évoqué, ainsi que la réduction de l'objectif de 60% à 50%, la version officielle n'a pas bougé d'un iota  Qui plus est, l'augmentation des galops spéciaux et la prise en compte des yearlings dès leur arrivée : deux mesures proposées pour réduire la surtaxe sur les cotisations mensuelles ont été balayées par le Conseil d'Adminitration avec la demande récurrente d'une concertation autour des chiffres avant toute décision.
Entretemps, il est apparu que les seuls chiffres analysés montraient de colossales erreurs de nature à faire apparaître un déficit en fait quasi inexistant (Calas).
Ni les protestations des socioprofessionnels, ni le doute frappant les chiffres n'ont ému le directoire de France Galop qui, sans aucun état d'âme a envoyé aux propriétaires l'annonce officielle des premières augmentations, promettant pour les suivantes des discussions "dans le cadre des comités consultatifs" !
Il est inacceptable de procéder à des augmentations dont la motivation n'est pas avérée mais au contraire mise en doute.
Si nous n'avions pas levé le lièvre de cette augmentation inscrite aux tarifs dans une annexe obscure qui ne soulignait aucun changement, les propriétaires auraient constaté le fait accompli dès janvier 2010.
France Galop fera t'elle machine arrière si, comme certains le pensent,  les chiffres montrent que le prétendu déficit ne vient pas entièrement de la seule gestion des centres d'entraînement et que des charges initialement dévolues à France Galop sont transférées aux propriétaires ?
Toujours est-il que nous n'avons à ce jour, ni chiffres ni aucune prévision de réunion consultative.
Nous avons transmis le 15 avril au Président et au Directeur Général une proposition permettant de soutenir l'ensemble des chevaux entraînés en France, que ce soit sur les centres publics ou privés. Elle n'a pas non plus été relayée ...
Ce passage en force, des plus opaques et en dépit des représentants des propriétaires, démontre une fois de plus l'urgence d'une réforme : Le rééquilibrage le plus urgent à France Galop est celui des pouvoirs. La composition actuelle, avec un Président et deux Vice Présidents cooptés ne permet pas aux élus des propriétaires de défendre leur collège qui en a visiblement besoin.
CBB.

Communiqué des P.P. sur les centres d'entraînement. (source JdG du 1er mai 2010)

Posted on/at 15:40 by "Actionnaires du Galop"

« Afin de participer sereinement aux travaux dans les commissions mises en place par France Galop, l’Association P.P.n’a jusqu'à présent pas publié de positions officielles sur la politique de réajustement des tarifs des centres d’entraînement engagée par France Galop. La demande exprimée par l’ensemble des propriétaires et des entraîneurs de pouvoir bénéficier de données chiffrées à la fois exhaustives et précises est légitime et l’Association P.P., qui a déjà engagé cette démarche, veillera, au sein des commissions mises en place sur chaque centre d’entraînement, à ce que ces engagements soient tenus.
Au delà de ce point, les propriétaires P.P. estiment devoir participer à une réflexion sur le maintien d’outils de qualité, sur l’amélioration de l’organisation et la gestion de chacun des centres. C’est dans cet esprit que ses représentants siégeront dans chaque comité de gestion au niveau local. En revanche, les P.P. ont toujours dénoncé le fort déséquilibre entre les subventions d’exploitations importantes distribuées à certains centres et notamment ceux gérés directement par France Galop et celles qui participent à l’équilibre des centres régionaux, sans oublier qu’il existe par ailleurs des centres privés dont les charges sont supportéesà 100% par les utilisateurs. » Au moment où les allocations ne progressent pas d'une manière satisfaisante, tous les propriétaires doivent être défendus d'une manière équitable.

UN BLOG POUR LES ACTIONNAIRES DU GALOP JdG

Posted on/at 10:48 by "Actionnaires du Galop"

Lors de leur assemblée générale du 6 mars dernier, l’Association des Actionnaires du Galop, présidée par Corine Barande-Barbe, a statué pour la création d’un blog http://actionnairesdugalop.blogspot.com .

En cette ère troublée, les Actionnaires du galop souhaitent donner un regard différent sur l’institution, loin des clivages et des luttes de clochers.

Alimenté quasi quotidiennement, ce blog permettra aux passionnés du galop de se tenir informés sur des sujets aussi variés que les relations avec France Galop, l’ouverture à la concurrence des paris en ligne, la vie de l'institution, etc.

Les Actionnaires du galop affirment leur volonté de changement et de transparence.

jeudi 29 avril 2010

Communiqué de l'Association des Entraineurs

Posted on/at 23:09 by "Actionnaires du Galop"

Vendredi dernier, l'Association des Entraîneurs a fait parvenir au Directeur Général de France Galop une demande pour réunir d'urgence les comités des centres d'entraînement :

Source JdG du 30avril 2010

Il apparaît que les chiffres concernant le centre d'entraînement de Calas, transmis au Conseil d'Administration et au Comité de France Galop, sont totalement erronés.

Il ressort donc à nouveau que les données économiques relatives aux centres d'entraînement, communiquées par France Galop à ses administrateurs et aux professionnels, sont sujettes à caution. Les représentants socioprofessionnels, lors du Comité du 19 avril, ont fait valoir à grand bruit, la même réalité pour les centres gérés par France Galop. Aussi, ils avaient logiquement demandé l’ajournement des décisions prises sur des bases contestables. Ces demandes n’ont pas été entendues. Nous prenons cependant acte de l’engagement du président Édouard de Rothschild, sensible à certains de nos arguments, de réunir les comités consultatifs et de leur fournir des chiffres cohérents, avant le prochain Comité du 7 juin.
Tout cela met en lumière certaines anomalies : réfléchir et décider à partir de chiffres erronés est inimaginable en 2010, et fort dommageable pour le fonctionnement et l'image de France Galop. Dans ce contexte, nous demandons au président Édouard de Rothschild d’être ouvert au dialogue, de rouvrir officiellement la totalité du dossier du financement des centres d'entraînement et de suspendre les mesures prises jusqu’aux conclusions de la relecture de ce dossier.
Philippe Bouchara, Président du Syndicat des propriétaires du galop
Corine Barande Barbe, Présidente des Actionnaires du galop
Frédéric Danloux, Président de l’Association des entraîneurs propriétaires

Médias et paris en ligne : les liaisons dangereuses, par Dominique Cordier

Posted on/at 19:00 by "Actionnaires du Galop"

A l'heure où la France s'apprête à mettre un terme définitif au monopole historique du Pari mutuel et de la Française des jeux sur les paris hippiques et sportifs, en ouvrant son marché en ligne à de nouveaux opérateurs, la majorité des groupes de presse français ont illico annoncé leur intention de prendre position sur ce créneau réputé à forte marge (de l'ordre de 15 %, pour la fourchette haute).

Le groupe Amaury, éditeur notamment du quotidien L'Equipe et du Parisien-Aujourd'hui en France, a développé, en collaboration avec Bwin, sa propre marque, sajoo.com. Le groupe M6, lui, s'est associé à Betclick, propriété de Stéphane Courbit. Canal Plus a pour sa part annoncé, au moment même où la loi été définitivement adoptée par le Parlement, un partenariat avec Ladbrokes.

Il y a quelques mois, RMC avait annoncé son mariage avec le PMU, tandis que RTL pérennisait l'accord le liant depuis avril 2009 à la Française des jeux. Que dire enfin de TF1, dont les ambitions commerciales sur le marché du pari en ligne passent à la fois par des accords avec le groupe Barrière, le PMU et la Française des jeux, mais également par Serendipity Investment, société créée en 2007 et appartenant conjointement au groupe Bouygues et à Artemis, la holding de la famille Pinault, dont le premier acte commercial consista en 2008 à faire l'acquisition d'un groupe de presse leader dans l'information hippique, dans le cadre d'un joint-venture avec le PMU.

Cet inventaire non exhaustif, qui devrait encore s'enrichir ces prochaines semaines, ne manque pas d'étonner. En effet, un opérateur de paris sportifs ne gagne que quand ses clients perdent. Et si ses clients perdent, c'est très souvent parce qu'ils manquent d'informations, voire qu'ils ont bénéficié d'informations tronquées, erronées ou orientées. D'où ce paradoxe de voir les principaux leaders d'opinion de notre pays s'enflammer devant l'ouverture de ce marché. D'où évidemment un problème d'ordre déontologique, dont il est grand temps de mesurer enfin la gravité.

Plus que le mariage de la carpe et du lapin, plus que l'alliance de l'eau et du feu, les associations, partenariats et autres joint-ventures entre d'un côté les opérateurs de paris et de l'autre les groupes de presse s'apparentent à l'union du vice et de la vertu, les premiers réalisant leur chiffre d'affaires sur la désinformation ou la "mésinformation" de leur clientèle, quand les seconds font métier de la mission inverse, celle d'informer du mieux qu'ils le peuvent leurs lectorats, leurs auditeurs, leurs téléspectateurs.

S'il ne s'agit pas de faire ici le procès des paris à cote fixe, tels qu'ils seront légalement proposés demain aux parieurs français, il convient toutefois d'en démonter le mécanisme afin que chacun puisse librement en apprécier les avantages et les inconvénients. Plutôt que de "cote fixe", il serait plus opportun d'ailleurs de parler de "cote fixée".

En effet, dans ce système anglo-saxon qui s'oppose au pari mutuel, dans lequel les gagnants sont rétribués avec l'argent perdu par les perdants, c'est l'opérateur qui fixe librement la cote qu'il propose à ses clients. Pour y parvenir, il tient compte évidemment des chances de victoire de chacun des protagonistes du pari, mais aussi de paramètres extrasportifs tels l'offre de la concurrence, l'attrait de sa cote, etc.

Si un opérateur de pari mutuel ne perd jamais d'argent, se contentant d'encaisser les paris avant d'en répartir la masse restante après paiement des prélèvements légaux entre les gagnants, un opérateur de paris à cotes fixes est parfois condamné à payer des sommes supérieures à ses recettes, quand le nombre de gagnants est trop important. Il est dès lors aisé de comprendre que tout opérateur de paris à cote fixe trouve grand intérêt à ce que ses joueurs soient le moins bien informés possible, ou que les bonnes informations restent la propriété du plus petit nombre possible de personnes…

Cela exposé, il devient légitime de se demander ce que nos groupes de presse sont partis faire dans cette galère. Car à considérer le marché du jeu comme une activité dérivée au même titre que l'édition ou la billetterie, le groupe Amaury, Canal Plus, M6, RTL, RMC et tutti quanti commettent une erreur grave, susceptible plus que toute autre de mettre en péril leur notoriété et leur réputation, lentement et patiemment acquises grâce à l'indépendance de leurs informations, susceptible aussi de briser la confiance que le grand public peut avoir en ces (ses ?) médias.

Certes, ce débat-là, celui de la confiance des Français en leurs médias, n'est pas nouveau. Il se pose cependant de manière de plus en plus récurrente, mais jamais dans les mêmes termes. Ce fut le cas lors du rachat des Echos par le groupe LVMH en 2007, puis l'année suivante, quand Serendipity Investment, société présidée alors par M. Patrick Le Lay, fit l'acquisition, à égalité de parts avec le PMU, du groupe Gény Infos.

Confinée au microcosme hippique, bien à l'écart des sphères médiatiques traditionnelles, ce rachat préfigurait pourtant les nouvelles liaisons dangereuses entre les groupes de presse et les opérateurs de paris, telles qu'elles apparaissent aujourd'hui en pleine lumière.

A l'époque, certains journalistes de presse hippique s'étaient émus qu'un opérateur de jeu, en l'occurrence le PMU, puisse prendre le contrôle d'une agence de presse leader sur son segment, l'autorisant ainsi à proposer de facto des pronostics sur les épreuves qu'il organise et qui lui assure l'intégralité de son chiffre d'affaires.

Curieux mélange des genres décidément, qui n'empêcha pas la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCRF) d'accorder son blanc-seing au rachat de Gény Infos par Serendipity Investment et le PMU.

Que les opérateurs de paris souhaitent conserver la pleine maîtrise de l'information relative aux paris qu'ils proposent est de bonne guerre, cela se devine. On eût pourtant préféré qu'au lieu de débaucher les leaders de l'information sportive, tels que nous les discernons actuellement, ils prennent leurs responsabilités en créant leurs propres vecteurs d'informations s'ils n'en disposaient encore, ou qu'ils les développent, s'ils existaient déjà.

Que les groupes de presse soient en quête de nouvelles ressources est également compréhensible. On eût pourtant préféré qu'au lieu de s'associer avec les opérateurs de paris, ils se contentent de leurs budgets publicitaires, une manne importante qui aurait dû les contenter.

Au lieu de quoi on nous promet demain une information sportive dépendant directement des opérateurs de paris en ligne, le grand quotidien sportif, la première chaîne de télévision française ou la station de radio dans l'air du temps livrant pronostics, analyses et commentaires au gré des contingences économiques des opérateurs de paris devenus partenaires.

Avant les groupes de presse, les opérateurs de paris avaient déjà réalisé quelques bonnes prises en recrutant à titre individuel quelques commentateurs sportifs parmi les plus en vue de leur microcosme. Ceux-là mêmes que l'on retrouve en tête de gondole sur les sites d'Unibet ou de la Française des jeux, entre autres. Ces débauchages, qui n'en sont qu'à leur début, risquent malheureusement de nuire à toute la corporation des journalistes sportifs, qui, veut, croyons-le, dans sa majorité, poursuivre ses relations en dehors de tout lien de vassalité avec un opérateur de paris.

Tant que le pari sportif était illicite ou peu goûté du grand public, chacun pouvait considérer que l'information fournie par les journalistes sportifs étaient fiables et sans orientation particulière. Aujourd'hui, à l'heure où les différents résultats impliqueront directement et les médias qui ont investi dans ce domaine, et les journalistes qui louent leur image aux mêmes opérateurs, le risque sera réel que les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs doutent définitivement de l'information sportive livrée, de sa véracité et surtout de son indépendance.

Dominique Cordier est journaliste

lundi 26 avril 2010

Paris en ligne.

Posted on/at 18:02 by "Actionnaires du Galop"

Ci-joint les commentaires d'un membre des Actionnaires du Galop sur la stratégie de notre institution face à l'ouverture à la concurrence des paris en ligne :

Les sociétés de courses n'ont-elles pas eu le tort de suivre à l'unanimité la proposition du patron du PMU, de se lancer dans les paris sportifs ? En faisant du sport leur allié au lieu de le combattre comme leur concurrent n° 1, les sociétés de courses et le PMU ne jouent-ils pas avec le feu ? Car ils ne peuvent plus se battre contre ceux dont ils font des alliés ! Déjà on voit que Paris-Turf propose des articles sur les pronostics des matchs de football, les informations relatives aux courses vont donc se réduire d'autant.

Si, la veille du Jockey-Club, c'est aussi la veille de la finale de la Ligue des Champions, quelle tête ferons-nous quand nous découvrirons que le site pmu.fr consacre deux-tiers de sa page d'accueil au football et un tiers seulement aux courses ?
Plus grave, combien de temps les fédérations sportives admettront-elles que l'argent misé par les amateurs de sport dans les paris sportifs du PMU revienne aux courses et non pas à ces sports ? N'auront-elles pas beau jeu de mettre en avant cette incohérence ? Ne leur tendons-nous pas une perche fatale en leur fournissant un excellent prétexte pour revendiquer la fin du monopole des paris en "dur", dès lors que l'argumentation vertueuse du PMU et des sociétés de courses depuis toujours pour défendre leur monopole (l'argent des turfistes retourne aux courses pour alimenter la filière et ses 63 000 emplois) sera sérieusement battue en brèche (au nom de quoi l'argent des amateurs de football ou de poker alimenterait-il la filière hippique ?).

Bref, il me semble que la position des courses et du PMU aurait été beaucoup plus forte, plus cohérente et plus rentable à long terme s'ils avaient décidé de consacrer toute leur énergie et leurs investissements aux courses au lieu de les partager entre les courses et leurs concurrents directs, et qu'ils risquent de perdre plus que ce qu'ils vont gagner en introduisant le loup dans la bergerie : impossibilité de mettre désormais en avant l'argumentation vertueuse devenue incohérente, fin du monopole en "dur", banalisation du PMU, perte d'identité du PMU, réduction de la place accordée aux courses dans les médias consacrés aux courses, etc.

France Pari possible nouvel entrant pour les paris hippiques en ligne.

Posted on/at 09:46 by "Actionnaires du Galop"

France Pari qui s'annonce comme le 3ème opérateur français de paris sportifs en ligne (derrière La Française des Jeux et Betclic), annonce qu'il sera prêt à élargir son offre aux paris hippiques au courant de l'été, étant actuellement en discussions avec un certain nombre d'acteurs fournissant des solutions de masses communes.

France Pari compte déjà 30.000 joueurs inscrits, en croissance de 20% par mois, est le leader en matière de paris sportifs en co-branding, et le seul aujourd'hui susceptible d'offrir le pari mutuel sur le sport.

dimanche 25 avril 2010

Le site PMU.FR dans sa version Mobile ne propose pas tous les paris.

Posted on/at 20:15 by "Actionnaires du Galop"

Nous venons de constater, à notre grand étonnement, que la version accessible par téléphone mobile du site PMU.FR ne propose pas tous les paris disponibles de la gamme, à savoir que les paris Tiercé, Quarté et Report ne sont pas disponibles.

Nous avons contacté le service client du PMU, qui nous confirme ce choix stratégique, en nous conseillant d'ailleurs d'utiliser via un ordinateur le site www.PMU.fr pour effectuer ce type de paris ( !).

On peut effectivement s'inquiéter de ce choix peut judicieux de restreindre l’offre, surtout sur des paris aussi médiatiques que le Tiercé et Quarté. Par ailleurs, si ce choix n'était st pas stratégique mais technique, c'est tout aussi inquiétant à quelques semaines de l'ouverture à la concurrence des paris en ligne.

ARJEL : formulaire de demande d'agrément disponible.

Posted on/at 20:07 by "Actionnaires du Galop"

L’ARJEL vient de publier sur son site internet le formulaire de demande d’agrément pour les opérateurs de paris sportifs en ligne, disponible à l'adresse suivante : http://www.pre-arjel.fr/-Projet-Formulaires-.html 

Les formulaires de demande d’agrément pour les opérateurs de pairs hippiques et de jeux de cercle en ligne seront « disponibles ultérieurement », selon L’ARJEL.

Publicité sur les jeux en ligne à la télévision.

Posted on/at 20:02 by "Actionnaires du Galop"

Comme nous l'indiquions dans notre post de jeudi dernier, la publicité sur les jeux en ligne à la télévision pose débat. A cet égard, le CSA lance une consultation publique, dont le contenu est disponible à l'adresse suivante :

jeudi 22 avril 2010

Restriction probable de la publicité sur les jeux en ligne à la télévision.

Posted on/at 12:16 by "Actionnaires du Galop"

Il semblerait que le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pourrait dans les prochains jours statuer sur une restriction de la publicité à la télévision concernant les paris en ligne, qui devrait aller vers une interdiction totale avant 22 heures.

Il est à noter qu'en Grande-Bretagne la publicité des opérateurs de jeux est autorisée à partir 21 heures, excepté pendant une épreuve sportive où la publicité pour les jeux est considérée comme pertinente à l’audience et au contenu télévisuel.

Si cette décision était confirmée, elle pose 2 problèmes :

- comment justifier une telle mesure alors que depuis des années le PMU communique à la télévision sans contraintes significatives ? Encore un exemple de position dominante qui pourrait être contestée par les nouveaux entrants auprès de la Commission Européenne.

- de nombreuses alliances se sont construites ces derniers mois entre opérateurs et groupe médias, avant tout pour profiter des espaces publicitaires, si cet espace se réduisait, les anticipations de business devraient être reconsidérées.

mercredi 21 avril 2010

MALTE fait retarder d'une semaine la promulgation du cahier des charges de la loi sur les jeux en ligne.

Posted on/at 23:01 by "Actionnaires du Galop"

En effet, Malte a transmis à la Commission Européenne un avis motivé sur un des décrets communiqués par la France à la Commission le 15 janvier dernier. Cet avis motivé n'a pas pour conséquence d'imposer à la France des modifications du texte, mais retardera la publication. La période dite de "statu quo" qui devait se terminer le 15 avril, sera prolongée d'un mois supplémentaire conformément au droit communautaire.

En conséquence, le décret sur le cahier des charges ne sera pas publié avant le 16 mai au mieux.

Le calendrier devient donc de plus en plus serré.

PMU Poker

Posted on/at 11:55 by "Actionnaires du Galop"

Faisant preuve d'une très grande imagination, le PMU déclinera son offre de poker en ligne sous la marque PMU Poker. Rien n'étant encore définitif, il est néanmoins fort probable que cette offre de paris en ligne ne sera pas intégrée au site PMU.FR