vendredi 16 avril 2010

Article du Racing Post reprenant les commentaires récents de Louis Romanet sur l'usage de la cravache.

Posted on/at 15:32 by "Actionnaires du Galop"

L'article ci-joint paru dans le Racing Post du 12 avril reprend les commentaires récents de Louis Romanet tenus dans le cadre de la mise en place de la commission sur le bien-être des chevaux auprès de la Fédération Internationale des Autorités Hippiques de Courses au Galop (IFHA).

Louis Romanet prédit que dans les 5 ans, l'usage de la cravache ne servira plus à obtenir un meilleur classement, mais à prévenir uniquement d'éventuels accidents. Il précise également qu'à ce jour, seule la Norvège a statuer en autorisant l'usage de la cravache que dans des situations qualifiées de dangereuses, tout autre usage étant sanctionné. Le temps est donc venu pour les autorités hippiques de légiférer en la matière.


Romanet: "whip will be outlawed in five years"

FORMER leading French administrator Louis Romanet forecast on Monday that within the next five years major racing nations would outlaw use of the whip other than for corrective purposes.

He said: "Public perception about using the whip to improve a horse's placing will lead to restriction in its use to prevent accidents, in the case of, say, a horse swerving.

"It won't happen tomorrow, but it's something that racing should be looking at, because of the influence of better quality television on public perception.

"It will require taking decisions and then teaching young people coming in through the various racing schools. But I think it will happen within five years.

"It's similar to the process for applying non-medication rules in racing, which has to be done gradually and through education."

Romanet was speaking in his role as chairman of the International Federation of Horseracing Authorities in a panel debate on animal welfare.

He pointed out that the IFHA had recently set up a welfare committee, chaired by the BHA's Tim Morris, to address welfare issue, exchange information, promote best practice and raise awareness of specific issues by talking to welfare organisations.

One of the measures taken by the IFHA, Romanet said, had been to draw up a list of examples where use of the whip was prohibited, concentrating instead on its use for "safety, correction or encouragement without abuse."

However, he said the time may come when racing authorities had to go further, and he drew attention to the rules in Norway, where the whip could only be used in dangerous situations, and now for encouragement.

Romanet's outline of work being carried out by the IFHA drew a favourable reaction from Helen Neil, chief executive of the RSPCA of Australia.

But his highlighting measures taken in Norway brought a derisory response from Peter McGauran, chief executive of Thoroughbred Breeders Australia and a former federal minister of agriculture.

McGauran, who said recent changes to the whip rules introduced by the Australian Racing Board had "reached a sensible balance," scoffed, "It's great to see that that famous racing jurisdiction of Norway is going to set the standard."

jeudi 15 avril 2010

Pour les italiens, la filière hippique française va s'écrouler.

Posted on/at 11:59 by "Actionnaires du Galop"

Lors d'un colloque tenu à Rome le 9 avril dernier sur le thème de la "Libéralisation du secteur des jeux de hasard, quelles perspectives pour l'Italie et pour la France ?", Maurizio Ughi, le président de la SNAI (Societa Nazionale Agenzie Ippiche - où ippiche veut bien sûr dire Cheval), a annoncé vouloir se positionner d'ici la fin de l'année dans les paris hippiques en ligne en France.

Il n'en a pas moins critiqué la lourdeur de la fiscalité française et qualifié de "faute" celle pesant sur les paris hippiques : "le joueur ira ailleurs, la filière hippique va s'écrouler dans deux à trois ans".

La société SNAI est cotée à la Bourse de Milan, et est l'un des principaux opérateurs de jeux italiens, exploitant notamment des hippodromes (600 millions d'euros de CA en 2009, 4 milliards d'euros d'enjeux).

Un autre gros opérateur italien, Sisal (contrôlé par Apax Partners et Permira) pourrait également se positionner sur les paris hippiques en ligne en France, bien que la décision ne soit pas encore prise pour une demande d'agrément.

Paris en ligne et Recours auprès du Conseil Constitutionnel : peu de chance d'aboutir.

Posted on/at 11:25 by "Actionnaires du Galop"

Les députés de l'opposition ont déposé le 13 avril un recours auprès du Conseil Constitutionnel contre le projet de loi relatif à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne.

Nous ne sommes pas certains qu'il y ait des arguments de nature constitutionnelle à opposer à ce projet, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette saisine de huit pages s'attache à dénoncer l'idée générale du texte, sans entrer dans le détail des 69 articles. La partie étant perdue d’avance.

Ce recours se concentre sur la philosophie du texte en précisant que le projet de loi est "outrageusement" contraire à l'intérêt général, et porterait atteinte au devoir de protection de la santé en ne prenant pas les mesures nécessaires de lutte contre l'addiction. Enfin les députés estiment que le texte ne respecte pas le principe d'égalité devant les charges publiques en instaurant une différenciation des taux de prélèvement.

mercredi 14 avril 2010

OUF ! Les photos d'arrivées sont revenues sur le site France Galop

Posted on/at 23:28 by "Actionnaires du Galop"

C'est tout de même agréable de pouvoir revoir les arrivées de nos chevaux... Surtout quand l'arrivée est disputée ! Les Actionnaires du Galop veillent ...

Les propos de Philippe Germond inquiètent ...

Posted on/at 11:57 by "Actionnaires du Galop"

Dans une interview accordée au journal Le Monde le 13 avril, Philippe Germond précise notamment :

- "En termes de fiscalité, avec les nouvelles règles de calcul qui fixent une taxe de 7,5 % sur les paris hippiques, nous devrions faire une centaine de millions d'euros d'économie en année pleine. Cette somme ira soit nourrir notre résultat net et financera la filière hippique, ce qui est la vocation du PMU, soit nous permettra de nous diversifier dans les paris sportifs."
c'est bien sûr la dernière partie de ce commentaire qui nous interpelle, si celui ci est effectivement intégralement retranscris par le journaliste du Monde, nous pouvons être inquiet sur le bonus fiscal annoncé, en effet il semblerait que Monsieur Germond ait prévu certains investissements dans les paris sportifs, au détriment donc de la filière hippique. La question sera donc posée afin d'éclaircir ce point.

- sur la structure juridique du PMU, Monsieur Germond précise que la structure de GIE (Groupement d'Intérêt Economique) pourrait constituer un handicap pour le développement du PMU si celui ci devait s'endetter, alors que celon lui une société anonyme aurait plus de facilité.
Nous suivrons ce projet éventuel s'il était avéré avec intérêt, afin d'éviter une nouvelle fois d'être mis devant le fait accompli. Un tel changement étant bien sûr structurant pour notre institution.

mardi 13 avril 2010

Paris en ligne : saisie du Conseil Constitutionnel.

Posted on/at 21:25 by "Actionnaires du Galop"

Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, qui n'a cessé de dénoncer la pression des lobbies pour faire adopter le texte et les risques d'addiction pour les consommateurs, a saisi le Conseil constitutionnel sur cette loi.

Jean-François Vilotte, futur président de l'ARJEL donne sa première interview.

Posted on/at 14:51 by "Actionnaires du Galop"

Jean-François Vilotte, futur président de l'ARJEL donne sa première interview, et certains commentaires nous paraissent intéressants :

- une fois les décrets d'application de la nouvelle loi, et dans la période de transition qui pourrait aller jusqu'à lancement de la Coupe du Monde de Football, le PMU devra avoir obtenu un agrément pour proposer des jeux en ligne.

Ce qui concrètement veut dire que sans agrément pour les paris hippiques, le site PMU.FR pourrait ne plus fonctionner, ou tout au moins être hors la loi.

- les nouveaux opérateurs de jeux, pour faire de la publicité, devront avoir obtenu leur agrément. La publicité sera encadrée, et l'ARJEL engagera des poursuites en liaison avec la police judiciaire et les douanes si des sites non autorisés faisaient de la publicité.

Certains ayant déjà commencé à faire de la publicité (direct et indirect), il sera intéressant de voir la position de l'ARJEL au terme de la période de transition.

dimanche 11 avril 2010

La TRANSPARENCE selon France Galop :

Posted on/at 19:19 by "Actionnaires du Galop"

Traditionnellement les résumés, compte rendus et procès verbaux des réunions des instances de France Galop sont approuvés à la réunion suivante. Ils restent confidentiels jusqu’à cette approbation. Et même après... Puisque les Actionnaires du Galop se sont vu reprochés par les dirigeants de divulguer des informations dans la chronique des instances qu’ils tiennent depuis juin 2000 sur leur site www.action-galop.com.
Aujourd’hui, France Galop diffuse en toute précipitation à la presse des « résumés » non validés : dont les données seront revues et parfois (souvent) complétés et corrigés, mais ces changements ne seront pas diffusés !
Nous trouvons que c’est une forme de désinformation, un moyen de passer messages et réformes en force, dans un total non respect des membres de ces instances !
A moins de prévoir à l’avenir un espace à chacun pour donner sa version de la même réunion … Ce qui ne semble pas être dans l’esprit de ces méthodes !

Les photos d'arrivées ne figurent plus sur le site www.france-galop.com

Posted on/at 19:18 by "Actionnaires du Galop"

Ne cherchez plus les photos d'arrivées sur le site www.france-galop.com, celles ci ne figurent plus.

Elles demeurent disponibles sur le site de Zeturf, mais est-ce la meilleure façon de fidéliser les parieurs et professionnels à consulter le site du PMU ?

Paris-Turf publie sur son blog et dans son quotidien le compte-rendu du dernier Conseil du Plat de France Galop.

Posted on/at 19:08 by "Actionnaires du Galop"

Mardi, s'est déroulé le premier Conseil du Plat de l'année 2010, au siège de France Galop. Une occasion, pour les socioprofessionnels élus dans cette instance, de balayer bon nombre de sujets d'actualité, passés, présents ou à venir.  François Boulard, directeur technique, effectue le tour d'horizon de tous les points abordés.

> Cagnes et Pau :

En dépit de conditions météorologiques assez défavorables, les deux meetings d'hiver organisés dans le Sud-Est et le Sud-Ouest se sont déroulés de manière jugée “satisfaisante”, même si la piste en gazon cagnoise a montré ses limites. “On a besoin de ces deux pistes, gazon et PSF, pour assurer le programme”, redisent sociopros et membres du Conseil d'Administration de FG. Cela dit, “il est nécessaire de procéder à des travaux d'assainissement et de drainage sur tout un tronçon” (au niveau du dernier tournant). Ces réalisations sont à engager sans attendre pour résoudre le problème, une bonne fois pour toutes.

> Plat/obstacle : la règle du 2/3-1/3 respectée

153,3 millions d'euros d'encouragements ont été versés en plat, en 2009, sous la forme suivante :

- 93,9 millions en prix de course

- 36 millions en primes propriétaires

- 16,6  millions en primes éleveurs

- 6,8 millions en contributions diverses (dont déplacements). 

En obstacles, ce sont 74,3 millions d'euros qui ont été rétrocédés aux acteurs sous forme de :

- 60,8 millions de prix de course

- 10,2 millions de primes éleveurs

- 3,3 millions en divers

La règle du 2/3-1/3, voulue par France Galop, est donc globalement respectée, le plat ayant obtenu en 2009 67,3 % des subsides contre 32,7 % à l'obstacle.

> Quand Chantilly s'efface

À dater de la mi-juillet, l'hippodrome de Chantilly va fermer ses portes (temporairement), le temps de construire une piste en sable fibré. Les trois épreuves de groupe III qui y étaient programmées vont être transférées à Maisons-Laffitte (Prix d'Arenberg le 13/09, Prix Eclipse le 9/10) et Longchamp (Prix d'Amale, le 9/09). Les sept listed-race cantiliennes de fin de saison seront dispersées entre les sites de Saint-Cloud, Longchamp et Maisons.

Autre décision : le Prix de la Forêt (groupe I) sera programmé désormais le dimanche de l'Arc, et non pas la veille comme en 2010. Le dimanche phare de Longchamp proposera, en conséquence, un nombre record de huit groupes I.

> Des Poules bien portantes, des réclamers à revoir

Les engagements dans les courses de groupe (et notamment les Poules et classiques) ont généré 5,3 millions d'euros en 2009, soit près de 20 % du montant des allocations distribuées dans ces épreuves. Cette enveloppe augmente d'une année sur l'autre, ce qui a permis à FG de se constituer une réserve de 1 million d'euros. 325.000 euros ont été dégagés de cette cagnotte pour doter six groupes I de 50.000 euros supplémentaires et financer le passage du Prix Djebel au niveau de groupe III.

Concernant les réclamers, le changement de règle décidé en début d'année par les trotteurs a fait réagir certaines édiles de France Galop.

Ces épreuves génèrent chaque année un excédent de 1 million d'euros côté parisien, et 800.000 euros en province. Une majorité, au sein du Conseil du Plat, convient de se pencher sur le sujet. L'idée serait que le propriétaire puisse percevoir 50 % du montant de l'excédent éventuel tout en payant 50 % de la “défense” éventuelle. Le Conseil d'Administration de France Galop aura l'occasion de se prononcer sur cette proposition qui pourrait être ensuite testée, à titre provisoire dans un premier temps.

> Centres d'entraînement : le sujet abordé

À défaut d'être à l'ordre du jour, le sujet des centres d'entraînement et de leurs coûts de revient, pris en charge par France Galop, a été abordé en fin de séance. Henri-Alex Pantall (voir encadré) et Axelle Nègre se sont fait les interprètes de tous les entraîneurs, installés dans des structures privées, émus par la situation actuelle. “De premières décisions ont été prises par le Conseil d'Administration” confirme François Boulard. “Il appartient maintenant aux trois commissions consultatives créées pour l'occasion de travailler sur ce dossier sensible et de faire des propositions qui seront soumises aux Conseils des plat et de l'obstacle”. Le sujet, c'est certain, ne sera plus enterré.

ZETURF ne sera par rentable avant deux ans.

Posted on/at 19:04 by "Actionnaires du Galop"

Dans une interview publiée sur Capital.fr, Emmanuel de Rohan Chabot annonce que Zeturf ne sera pas rentable avant 2 ans.

Pour rappel, Zeturf a été créée à Malte en 2005. En juillet 2005 Zeturf est condamné devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour le caractère illicte de son activité de prise de paris. En janvier 2006, la cour d'appel confirme la condamnation de Zeturf. Mais en juillet 2007, la Cour de Cassation donne raison à Zeturf en se fondant sur la jurisprudence européenne.

Zeturf a réalisé un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros en 2009, et affiche un TRJ (taux de retour aux joueurs) de 95%. Les mises sont taxées à 0,5% à Malte contre 15,5% en France (7,5% pour l'Etat et 8% pour financer la filière hippique), ce qui a permis à Zeturf de dégager une marge de 6,75 millions d'euros en 2009.

Pour maintenir une rentabilité comparable, Zeturf devra offrir un TRJ de 80%, ce qui le rendra nettement moins attractif.

vendredi 9 avril 2010

Signature d'un accord entre LE MONDE.FR et SPORTINGBET.

Posted on/at 12:07 by "Actionnaires du Galop"

LE MONDE.FR et SPORTINGBET viennent de signer un accord de partenariat de 2 ans.

Ce partenariat sera constitué d'un accord publicitaire et de la mise en place d'un espace co-brandé, accessible depuis les pages de la chaine Sport du MONDE.FR.

L'accord se traduira par la mise en place d'un site de paris gratuits dans un premier temps, puis un site de paris payants dès que l'ARJEL aura délivré l'agrément nécessaire.

SPORTINGBET est une société de droit britannique, cotée à la Bourse de Londres, et leader des bookmakers en ligne en Europe, en Australie et en Amérique du Sud. Elle est spécialisée dans le pari "in play" qui permet aux joueurs de parier en temps réel pendant le déroulement d'un évènement.


Signature d'un accord entre M6 et Mangas Gaming.

Posted on/at 11:40 by "Actionnaires du Galop"

M6 et le groupe français de paris sportifs et de jeux en ligne viennent de signer un partenariat stratégique d'une durée de 4 ans.

Mangas Gaming est détenue à parité par Stéphane Courbit et Les Bains de Monaco, et est opérateur de BetClic et d'Everest Poker.

L'accord semble construit autour du parrainage d'émissions de poker et de sports, portées par des figures de l'antenne M6 (Mélissa Theuriau ou Estelle Denis).

Dans une interview publiée par le journal Challenges du 8 avril, Isabelle Parize, vice-présidente de Mangas Gaming, annonce que dès le mois de juin, Mangas Gaming proposera une offre de paris hippiques.

Signature d'un accord entre Canal+ et Labrokes.

Posted on/at 09:59 by "Actionnaires du Galop"

Canal+ et le bookmaker Ladbrokes viennent de signer une joint venture qui verra les deux groupes lancer un site de jeux et de paris en ligne commun sous un nouveau nom une fois les agréments accordés par l'ARJEL.

La joint venture est basée sur un partenariat 50/50, qui se sont engagés à investir chacun 2,25 millions d'euros.

L'actuel directeur du igaming chez Ladbrokes, John O'Reilly, sera le responsable de ce nouveau groupe.

Canal+ dispose d'une option de vente pour une période de 7 ans après la fin de la cinquième année de la joint venture.

Ladbrokes s'est engagé à ne pas lancer sous sa propre marque une autre offre de paris en ligne pendant les deux ans suivant la création de cette joint venture.

Jean-François Villote, futur président de l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne).

Posted on/at 00:02 by "Actionnaires du Galop"

jeudi 8 avril 2010

France Galop et son Président ne communiquent plus que par la presse spécialisée.

Posted on/at 14:19 by "Actionnaires du Galop"

France Galop ayant décidé d'informer par communiqués de presse exclusivement, nous avons décidé, au sein de ce blog, de vous poster systématiquement ces textes.

Il est regrettable et dommageable que les professionnels apprennent dorénavant les nouvelles, souvent structurantes, concernant leur institution par la presse.

La FIAH prend note de l'impossibilité d'une doctrine commune européenne sur les gênes de courses.

Posted on/at 14:18 by "Actionnaires du Galop"

COMMUNIQUE DE LA FEDERATION INTERNATIONALE

DES AUTORITES HIPPIQUES DE COURSES AU GALOP (FIAH) du 8 avril 2010

La FIAH a pris connaissance de la position de France Galop exprimée dans un Communiqué de son Président, Edouard de Rothschild, concernant la doctrine pour le jugement des gênes en courses.

La FIAH prend note de l’impossibilité d’une évolution, à court terme, des doctrines actuelles en Europe en raison des spécificités de l’organisation et du marché des jeux des pays concernés.
Elle souligne avec intérêt la poursuite des réunions de concertation entre les Autorités Hippiques européennes afin de rechercher les points de convergence possibles à terme.

Toutefois, la FIAH tient, à cette occasion, à remercier les membres du Comité International d’Harmonisation des Codes des Courses et tout particulièrement son Président, M. Rob de KOCK, dont les efforts ont permis de trouver un terrain d’entente dans plusieurs domaines.

En effet la FIAH se félicite que les travaux de ce Comité aient permis de trouver un consensus sur des normes en matière d’utilisation de la cravache en course qui ont ainsi pu être intégrées à l’Article 11 bis dans l’édition 2010 de l’Accord International sur l’Elevage, les Courses et les Paris.

En outre, le Président de la FIAH, Louis ROMANET, tient à souligner l’importante avancée aux Etats-Unis, qui a permis d’aboutir, à compter de 2010, à l’interdiction totale de l’utilisation des stéroïdes anabolisants dans la quasi-totalité des courses et notamment dans toutes les courses de Groupes et les Listed Races.

La doctrine française de jugement des gênes en courses ne change pas.

Posted on/at 14:00 by "Actionnaires du Galop"

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de France Galop le 8 avril 2010

Déclaration du Président Edouard de ROTHSCHILD

OBJET : Réflexion sur la doctrine française de jugement des gênes en courses.
________________________________________

Boulogne-Billancourt – 8 avril 2010 - A l’occasion des diverses positions exprimées à l’issue du Qatar Prix Vermeille et de la rétrogradation de DAR RE MI, j’avais annoncé un processus de consultation et de réflexion sur la doctrine française de jugement des gênes en courses, et sur la recherche d’une harmonisation internationale.

A ma demande la concertation a été complète et approfondie.

Sous l’autorité du Président du Conseil Juridictionnel, Alain de KERMADEC et du Premier Commissaire de FRANCE GALOP, Jean-Pierre COLOMBU, plusieurs réunions ont été organisées, permettant aux principaux acteurs des courses (propriétaires, éleveurs, entraineurs, jockeys, commissaires) ainsi qu’à des observateurs (journalistes) d’exprimer leur point de vue.

Jean d’INDY, Vice Président de FRANCE GALOP accompagné d’Henri POURET, Directeur de la Réglementation, ont participé à ma demande à une réunion informelle avec les autorités anglaises et irlandaises afin de comparer les doctrines, leurs conséquences et les perspectives d’évolution envisageables pour chacun. Dans le même temps, le sujet à été maintes fois évoqué dans un certain nombre de réunions internationales.

Enfin, j’ai entrepris sur ce point un certain nombre de consultations et organisé plusieurs débats avec les membres des instances décisionnaires de FRANCE GALOP (Conseil d’Administration et Comité).

Les conclusions que je tire de ces quelques mois de consultations sont les suivantes :

1°) Au plan européen :

De nos consultations actuelles tant bilatérales qu’au sein des réunions de la Fédération Internationale, il apparaît que l’Angleterre comme l’Irlande n’envisagent pas - et pour des raisons qui tiennent aux spécificités de leur organisation et de leur marché des jeux - une évolution sensible de leur doctrine notamment pour ce qui concerne la manière d’apprécier les gênes en courses.

2°) Au plan français :

Il existe un fort consensus des acteurs français des courses pour conserver l’architecture générale de la doctrine française telle qu’elle est aujourd’hui en application.

Elle se caractérise par le déclassement de l’auteur d’une gêne derrière le concurrent gêné si la gêne a empêché ce dernier d’obtenir une allocation ou une meilleure allocation.

Elle correspond de notre point de vue aux contraintes imposées par la présence forte dans notre gamme de paris des “paris de combinaison” qui donne - plus qu’ailleurs en Europe - une importance déterminante au classement des chevaux arrivés premier, second, troisième, quatrième et cinquième (Quinté +) contrairement à d’autres pays où le jeu “gagnant” est prédominant.

Elle est l’expression d’une volonté politique de sanctionner plus sévèrement les fautes des jockeys afin d’assurer la meilleure régularité possible dans nos épreuves.

Elle induit enfin une pression plus grande sur les jockeys en matière de sécurité vis à vis des autres concurrents et de leurs chevaux à l’heure où l’opinion publique est à juste titre plus attentive à la notion de respect des animaux.

Aussi l’harmonisation des règles au niveau européen ne semble pas devoir pouvoir se réaliser à court terme.

J’ai néanmoins demandé que nous puissions poursuivre toutes les réunions de concertation des Commissaires et des services afin que l’information puisse circuler dans les meilleures conditions et qu’au fil du temps tout point de convergence puisse être acté.

Des réunions de Commissaires anglais, irlandais et français il ressort que plus de 80% des incidents de courses sont jugés, certes sur la base de doctrines différentes, mais aboutissent à des conclusions, à des décisions et à des sanctions extrêmement proches.

Les divergences entre les différentes doctrines ne sont particulièrement sensibles et mises en évidence que dans quelques cas plus médiatiques notamment dans les épreuves de sélection internationales.

Dans l’immédiat, j’ai demandé aux services de FRANCE GALOP de mettre en œuvre un certain nombre de moyens d’information afin de mieux faire comprendre et partager la doctrine et le Code français à l’ensemble des parties susceptibles d’être concernées par nos règles, notamment les professionnels anglais et irlandais qui sont habitués à des règles divergentes. Il importe que les règles de droit soient acceptées et surtout comprises par ceux qui doivent les respecter.

Conseil du Plat du 6 avril

Posted on/at 01:53 by "Actionnaires du Galop"

A l’occasion du Conseil du Plat du 6 avril, nous avons regretté que le Conseil n’ait pas été consulté sur le financement des centres et reçoive les dossiers au dernier moment.
Nous avons réaffirmé qu’aucune augmentation des cotisations sur les centres d’entraînement ne sera acceptée avant que les comités consultatifs se soient réunis et aient pu prendre connaissance des chiffres détaillés et notamment des coûts d’exploitation de ces centres. La question de compléter le financement par une subvention a été abordée, certains ont proposé que les centres privés profitent également d’une aide. Ce qui a paru envisageable en fonction de leur participation à la recette. Une forme d’indemnité aux partant Pmu entraînés en France a été évoquée. Nous allons préparer une simulation.
En ce qui concerne la proposition du Président des P.P. de faire évoluer les courses « A réclamer ». Il a été rappelé qu’il y a 15 ans, il a refusé tout net d’envisager que le propriétaire touche plus sur les excédents. Au Conseil, les réactions sont contrastées. Certains refusent tout changement, d’autres sont partisans d’un changement. En alternative à un mauvais projet qui privait les propriétaires de 500k€ au profit des sociétés organisatrices, nous avons proposé le 50% / 50 % : Ainsi le propriétaire encaisserait la moitié de l’excédent et paierait la moitié d’un rachat éventuel. Le bilan serait à l’avantage des propriétaires. Le tour de table a opté pour cette solution, recommandant une application provisoire à fin d’étude … Attendons que le Conseil de l’Obstacle donne son avis, puis le CA …

mercredi 7 avril 2010

Paris en ligne (agenda)

Posted on/at 13:32 by "Actionnaires du Galop"

Compte tenu des longues discussions parlementaires, le calendrier s'avère tendu pour voir les premiers agréments délivrés par l'ARJEL avant le début de la coupe du monde de football (11 juin).

Les premiers dossiers pourront être déposés début mai, il faudra au préalable purger tous les recours possibles, à savoir celui devant le Conseil Constitutionnel qui nécessitera 8 à 15 jours, puis les délais de carence de la Commission Européenne. S'ajoute ensuite la publication des décrets d'application qui devront notamment être examinés par le Conseil d'Etat et la CNIL.

A priori il ne restera à l'ARJEL que 2 à 3 semaines pour statuer sur les dossiers, qui pourraient être nombreux. Ce n'est d'ailleurs pas moins de 11.000 dossiers (cahiers des charges et dossiers techniques) qui ont été téléchargés sur le site de l'ARJE à fin mars.

L'ARJEL pourrait d'ailleurs faire appel à des prestataires extérieurs pour absorber ce démarrage.