mardi 23 mars 2010

Projet de Motion

Posted on/at 03:45 by "Actionnaires du Galop"

La question du financement des centres d’entraînement n’est pas nouvelle …

La logique productive et l’esprit de justice commandent, lorsque l’on demande un effort à une filière, de le partager rationnellement entre ses bénéficiaires. Il est évident que ce n’est pas le cas dans le plan proposé pour France Galop par Jean d’Indy, Secrétaire Général des P.P.

Cette subvention au financement des centres d’entraînement n’est qu’une part du service public mis en place par France Galop pour soutenir et développer la recette PMU dont les fruits sont redistribués à tous les acteurs de la filière sur tout le territoire.

A ce titre, depuis 1995, avec la décentralisation, ce soutien financier s’est étendu massivement :

- au soutien des allocations aux courses PMH, notamment celles transformées en courses PMU
- au budget des indemnités de transports
- aux coûts de fonctionnement de la logistique attachée aux déplacements des structures : Secrétariats de réunion, Commissaires, Vétérinaires, Vidéos

Par définition, les propriétaires ont financé à 100% des subventions : Au fil des protocoles, c’est sur leur part des fruits de la croissance que les subventions ont été ponctionnées.

Et plus particulièrement sur la part de ceux qui n’ont pas vu leurs opportunités locales se développer, mais au contraire leur frais pour participer au programme PMU augmenter chaque année.

L’EQUILIBRE DU GALOP est en danger.
Il n’est ni rationnel ni productif d’imaginer à partir de 2010, de distribuer l’augmentation des allocations à tous, d’où qu’ils viennent et où qu’ils aillent, en réduisant les subventions d’une seule catégorie d’acteurs : ceux, basés sur les centres d’entraînement, fournissent 70 % des partants PMU et 90% des partants dans les évènements. (53% et 70% pour Chantilly + Maisons Laffitte + Deauville)

Les documents et chiffres qui ont été fournis à l’appui de ce plan ne sont pas complets et les études entamées depuis montrent leur incohérence. Concrètement il s’agit de doubler sur trois ans les taxes appliquées aux propriétaires de chevaux entraînés sur les centres d’entraînement de Chantilly, Maisons Laffitte et Deauville et probablement sur tous les autres centres d’entraînement publics français, sans tenir aucun compte de leur participation à la recette générale.

Jusqu’ici, il n’a pas été possible de faire le bilan de l’impact de la politique de subventions menée depuis 15 ans. Pas plus que de connaître le détail des coûts de fonctionnement des centres d’entraînement. Ni de chiffrer l’impact des subventions sur l’incitation aux propriétaires à faire courir.

Le plan proposé par les P.P. pour France Galop créerait un énorme avantage aux chevaux entraînés hors de France, aux dépends de 70% des chevaux entraînés en France. Ce qui est évidemment une colossale erreur stratégique : A l’opposé du principe qui régit le « service public » de l’institution, dont l’usage est de prélever les subventions sur les augmentations d’allocations annuelles afin de partager les efforts entre tous.

En conséquence, nous refusons le principe et l'application du « plan d’Indy» et demandons au Conseil d’Administration de France Galop que les Comités consultatifs disposent des chiffres nécessaires en toute transparence et se réunissent dans les plus brefs délais pour mettre au point des propositions constructives partageant l’effort entre les utilisateurs des centres et les bénéficiaires des retombées de la recette PMU.

22 mars 2010
Corine Barande Barbe
Présidente des Actionnaires du Galop

lundi 22 mars 2010

Pour l'instant le grand gagant de l'ouverture des paris en ligne, c'est la PUB !

Posted on/at 23:15 by "Actionnaires du Galop"

Les investissements publicitaires des opérateurs de paris en ligne pourraient se monter à 750 millions d'euros pour les 3 prochaines années, selon une étude citée par le journal l'Expansion. Parallèlement RMC (partenaire d'Unibet) annonce que dès que la publicité sera autorisée, 10% de son chiffre d'affaires proviendra des opérateurs de paris en ligne. Et dans la même veine, M6 qui annoncera un partenariat avant l'été, fait déjà état de recettes publicitaires non négligeables.


Pour mémoire, l'estimation du montant des mises des joueurs français sur les sites autorisés devrait s'élever à deux ou trois milliards d'euros par année pleine, chiffre qui pourrait être multiplié par deux en 2013 (le chiffre d'affaires annuel des jeux en ligne au Royaume-Uni se monte aujourd’hui à 7 milliards d'euros partagés entre 150 opérateurs).


Le PMU, par la voix de Philippe Germont, annonçait récemment vouloir capter 20 à 25% de ce marché, soit un chiffre d'affaires de 400 à 500 millions d'euros (soit 5% du chiffre d'affaires total du PMU).


Pour atteindre ces objectifs, le PMU doit donc investir dans des actions marketing (publicité, programmes d’affiliation, ...), et nous voyons d’ailleurs très bien aujourd'hui qu'il est très actif dans ce domaine, mais quid du retour sur investissement ? quid du budget actuel ? quid de l'impact sur les comptes du PMU et de l'institution ? autant de question sur lesquelles nous souhaiterions avoir des réponses.

Portrait de Marc Hovelacque (article paru dans Week-End le 08/01/2010):

Posted on/at 22:26 by "Actionnaires du Galop"




dimanche 21 mars 2010

Ce que coûte et rapporte chaque centre d'entraînement :

Posted on/at 23:14 by "Actionnaires du Galop"

A lire dans Paris Tuf du 21 mars 2010 : "Ce que coûte et rapporte chaque centre d'entraînement "

Des chiffres intéressants ...
Juste une petite erreur dans le paragraphe à côté des « partants par centre » :

Courses PMU : le pôle de l’Oise fournit 40% des partants en Plat (27% c’est sur le total PMU+PMH)

A noter que les trois centres que l’on veut ponctionner massivement, soit Chantilly + Maisons Laffitte + Deauville réunis fournissent 53 % des partants PMU en Plat et en obstacles.
L’équilibre est précaire … Et évident le risque qu’il y aurait à surtaxer les fournisseurs de plus de la moitié des partants des courses supports d’enjeux nationaux …
Surtout si l’on sait que dans le détail, ce sont également ceux qui se déplacent le plus, fournissant de nombreux partants PMU hors de leur région.
Les régionaux vont vers Paris, mais à quelques écuries près, se déplacent moins vers les autres régions...
La subvention de France Galop (donc de l'ensemble des membres) est un servie public qui assure la pérennité et le bon fonctionnement. Toute diminution peut avoir des conséquences pour l'équilibre de la pyramide. Une telle décision doît être réfléchie par l'ensemble des acteurs.

Article paru dans Paris-Turf le 21/03/2010 au sujet du coût des Centres d'Entrainement :

Posted on/at 23:13 by "Actionnaires du Galop"

1ère partie



2ème partie



3ème partie

vendredi 19 mars 2010

MESLAY-DU-MAINE

Posted on/at 17:04 by "Actionnaires du Galop"

ci-joint article paru dans Ouest-France le 16/03/2010

La société des courses hippiques un bilan satisfaisant pour l'année 2009. 1 199 000 € ont été investis au cours de l'année passée pour divers travaux et les responsables estiment qu'une pause est nécessaire pour 2010.

L'an dernier a été marquée par la réalisation de travaux importants. Trente-huit boxes ont été construits ainsi que cinquante stalles et huit douches. L'aménagement des cuisines, salles et bureaux a été réalisé. Bernard Rezé, secrétaire, précise cependant qu' « en 2010 sera une pause sera faite dans les travaux. Il restera toutefois la finition du rond de présentation avec les lices ». Le nombre d'entrées s'élève à 7 027 soit une moyenne de 586 entrées payantes pour douze réunions dont une gratuite.

Le montant des enjeux en pari mutuel hippodrome s'élève à 426 763 € et en pari mutuel urbain à 21 673 755 €. Concernant le centre d'entraînement, les 100 boxes sont actuellement pleins. Le résultat financier est de 74 088 € contre 65 278 € en 2008 soit une progression de 8 810 €.

Le dimanche 28 mars prochain, France Galop visitera l'hippodrome pour le classement en pôle régional. Cela permet d'avoir des réunions PMU. La société l'a déjà dans la catégorie steeple-chase. Cette visite est juste une confirmation de ce classement.

Au programme
La saison hippique débutera dimanche 28 mars, à partir de 14 h, avec trois trots et quatre obstacles. Douze réunions sont programmées pour 2010 dont huit qui se joueront en PMU. Elles auront lieu lundi 19 avril à 16h, mercredi 12 mai à 16 h, samedi 17 juillet à 13 h 30, lundi 26 juillet à 17 h, mardi 3 août à 13 h 30, dimanche 8 août à 13 h 30, vendredi 20 août à 13 h 30 et le mercredi 6 octobre à 13 h 15.
La réunion élevage aura lieu jeudi 14 octobre à 13 h 30. Deux autres réunions sont prévues : dimanche 24 octobre à 13 h 30 et lundi 15 novembre à 13 h.

LE LION-D'ANGERS

Posted on/at 17:03 by "Actionnaires du Galop"

ci-joint article paru dans Ouest-France le 15/03/2010

La Société des courses du Lion-d'Angers craint pour l'avenir de l'hippodrome. La raison : l'ouverture des paris en ligne, qu'une loi votée en première lecture prévoit en juin.

Pourquoi ? Comment ?

Comment est perçue la loi par la Société des courses du Lion-d'Angers ?

Prévue pour le mois de juin 2010, la loi sur l'ouverture des paris sur Internet fait peur à Alain Peltier, président de la Société des courses. « Le modèle français était envié par tous les pays étrangers, avant que l'Europe nous oblige à ouvrir les paris sur Internet », grogne-t-il. Il craint une baisse de la fréquentation de l'hippodrome. « La loi va amoindrir les recettes traditionnelles du système mutualiste. »

Le parcours législatif est-il terminé ?

Pourtant, la loi pourrait paradoxalement rapporter gros. Le maire de Maison-Laffite, le député Jacques Myard, préside le groupe cheval à l'Assemblée nationale. Il a proposé de reverser un millième des recettes nationales du PMU aux communes organisant des réunions. Le Lion-d'Angers pourrait recevoir 77 000 €. De quoi rassurer pour l'avenir. « Il est certain que ça serait une manne tout à fait intéressante, concède Alain Peltier. Mais rien n'est fait pour le moment. » Cette loi doit passer en deuxième lecture à l'Assemblée nationale.

L'hippodrome peut-il envisager l'avenir sereinement ?

C'est en tout cas ce qu'a tenu à démontrer le président de la Société des courses lors de la dernière Assemblée générale. « Grâce à de bonnes conditions météo, on a fait plus d'entrées que l'année précédente. » Soit une augmentation de presque 12 %.

La situation financière de la Société est plutôt satisfaisante, malgré une forte baisse du résultat d'exploitation.

Il diminue de 138 000 € par rapport à l'année précédente, ce qui s'explique notamment par la suppression de subventions nationales et l'amoindrissement des recettes PMU. La Société bénéficie d'un fonds de roulement de 437 800 €.

Les investissements vont-ils continuer ?

Alain Peltier l'assure. « L' hippodrome a plein de projets. On va maintenir un minimum d'investissements. C'est indispensable pour que le Lion-d'Angers reste dans le peloton de tête. » Des légers travaux seront engagés ou poursuivis en 2010 afin de moderniser l'hippodrome.

Quelles nouveautés pour cette année ?

À noter que certaines des douze réunions PMU prévues cette année démarreront à 16 h, comme celle du lundi de Pâques ainsi que celles du 19 août et du 15 mai. « Paris nous demande une densification de la fréquentation, alors elle impose des horaires inhabituels », justifie Alain Peltier. Le 15 août, la réunion débutera à 11 h avec quatre courses d'obstacles.

L'hippodrome accueillera également l'élection de Miss Grand Ouest Manche Océan, en compagnie de Bernard Pichard.

jeudi 18 mars 2010

Paris hippiques :

Posted on/at 10:59 by "Actionnaires du Galop"

Le Président de Zeturf, Emmanuel de Rohan Chabot, annonce ce matin qu’il va offrir très prochainement par le biais de sa filiale ZETotesystem, une plateforme dédiée pour les opérateurs de pari mutuel sur les courses hippiques permettant d'agréger leurs masses d'enjeux avec celles de Zeturf.


Zetotesystem est une société créée fin 2009 à Malte.


Le PMU de part sa double collecte de paris « en dur » et sur internet est aujourd’hui le seul opérateur de pari mutuel bénéficiant d’une réelle masse d’enjeux sur les courses permettant de proposer des cotes pertinentes.


Nous nous interrogeons sur la pertinence de cotes offertes par de « petits » opérateurs n’ayant pas atteint la masse critique, ceux-ci semblent devoir se tourner naturellement vers ce que l’on appelle des super totalisateurs. Et nous nous inquiétons de l’opacité éventuelles de ces prestataires de technologie qui ne sont pas soumis à la nouvelle législation sur les paris en ligne, ceux-ci en effet ne sont pas soumis à une demande de licence.

Paris hippiques :

Posted on/at 09:14 by "Actionnaires du Galop"

En accompagnement à l'ouverture du marché des jeux en ligne, un 1er salon se tiendra à la Porte de Versailles du 5 au 7 novembre 2010. Le "Poker&Betting Show" initialement prévu pour février a été décalé à novembre, les organisateurs préférant attendre la promulgation de la loi. Une large part de ce salon sera consacrée aux paris hippiques au travers de conférences et de stands dédiés.

Paris hippiques :

Posted on/at 09:00 by "Actionnaires du Galop"

L’ouverture des paris en ligne suscite un vrai débat et de réelles inquiétudes. Nous tenterons au travers de ce blog de vous tenir informé de ce bouleversement pour notre institution. Soucieux de préserver notre filière, nous souhaitons une réelle transparence de la part du PMU et veillerons également à suivre l'évolution de la concurrence.

mercredi 17 mars 2010

Introduction :


Lors de l’Assemblée Générale des Actionnaires du Galop qui s’est tenue le 6 mars 2010 en présence du Bureau de l’association et d’adhérents venus apporter leur soutien à l’association et leur contribution au débat, il a été notamment décidé de créer ce blog.

Les Actionnaires du Galop, après avoir joué la carte de la confiance active, décident de radicaliser leur action et d’organiser une communication active.

Notre objectif étant de voir enfin apparaître la concertation, la transparence et la communication indispensables au bon fonctionnement de notre institution.

Nous vous encourageons à nous faire part de vos commentaires, et à réagir à nos prochains articles.

Les Actionnaires du Galop.

dimanche 14 mars 2010

Article paru dans Paris-Turf le 14 mars 2010 :

Posted on/at 22:15 by "Actionnaires du Galop"

mardi 9 mars 2010

Compte-rendu de la réunion sur les centres d'entraînement publics (9 mars 2010)

Posted on/at 15:21 by "Actionnaires du Galop"

Une réunion intéressante qui a permis de «remettre les bœufs devant la charrue» : d ’abord consulter les acteurs impliqués, puis débattre … Définir l’esprit dans lequel la question des centres doit être traitée et les chiffres qu’il est nécessaire de connaître avant de construire des propositions.

Il a vite été évident que la réunion sur un sujet crucial de propriétaires et d’entraîneurs issus de différentes tendances traditionnellement opposées ne tournerait pas au pugilat… L’ennemi commun semblant plutôt être les négligences passées, les méthodes dirigistes et l’opacité ambiante !

Beaucoup de questions sur les chiffres et une franche exigence de les obtenir avant de décider quoique ce soit. Un vrai souci d’égalité, de rationalisation, mais aussi de justice et d’étude de la question replacée dans son contexte en prenant en compte les évolutions des centres et la répartition à la fois des efforts et des retombées.

Quelques chiffres demandés apparaissent en cours de réunion illustrant une nouvelle proposition pour 2010.

Les intervenants font des propositions, parfois très différentes, souvent complémentaires :

- Revoir l’étalement du rattrapage : Pas question de rattraper 15 ans sur trois saisons. On parle de 5 ans ; on évoque un rythme différent selon les centres.

- Revoir la répartition des augmentations entre les cotisations, les galops, les boîtes. Une augmentation de l’assiette du prélèvement sur les gains n’est pas populaire et si prélèvement il doit y avoir, son application à tous semble logique à plus d’un, pour éviter d’opposer les différents centres et régions. L’étude aux seuls frais des propriétaires des centres paraît réductrice et appelle d’autres idées …

- Revoir la notion de couverture : Au même titre que la subvention aux indemnités de transport, le soutien aux centres d’entraînement est un service public qui doit le rester pour assurer les partants et la recette. L’idée de 50% par France Galop – 50% pour les propriétaires est prise en considération.

- L’idée de partager « l’effort de guerre » entre tous en prélevant une partie des sommes nécessaires sur l’enveloppe des allocations n’est pas rejetée par les participants : Prendre à la source plutôt que de reprendre à certains, paraît de nature à éviter que des niches profitent à une minorité et notamment à des chevaux entraînés hors du territoire. Le bonus fiscal est évoqué sur ce point et dans le cas où il ne serait pas suffisant, une revue globale des subventions type « services publics » est envisagée par certains : mêlant les indemnités de transports et le soutien aux centres publics.

- Définir les priorités en connaissance des chiffres : les propriétaires ne peuvent être appelés à couvrir que les frais que génèrent leurs chevaux. Une forte demande de transparence rappelant celle pratiquée par les mairies, les grandes entreprises et les associations en général. Sans s’étendre sur les erreurs passées, l’idée d’effort sur la gestion des centres est également retenue, sous le contrôle des utilisateurs dans le cadre des Comités consultatifs …

- L’ensemble des centres d’entraînement publics français est évoqué. Si une gestion au cas par cas peut-être profitable, il est souhaité que l’esprit et la méthode générale soit commune : Dans un esprit de cohérence et d’égalité de traitement affinée par les notions de qualité des services et du nombre de partants fournis. Personne n’oublie que toutes les subventions, qu’elles passent par France Galop ou par le Fond commun viennent toujours de l’ensemble des propriétaires.

En conclusion, cette réunion a permis de connaître de nouveaux intervenants et de se rassurer sur la solidarité qui existe entre les socioprofessionnels. Elle a confirmé un besoin d’information et de concertation parfaitement légitime. En toute logique constructive, le Conseil d’Administration devra prendre en considération les propositions des acteurs et de leurs représentants … Comme le prévoit les statuts de France Galop.

mercredi 3 mars 2010

Lettre de Corine Barande-Barbe à Hubert Monzat, Directeur Général de France Galop, à propos des centres d'entraînement publics (3 mars 2010)

Posted on/at 20:49 by "Actionnaires du Galop"

Concernant la réunion de mardi 9 mars sur les centres d’entraînement.
Votre convocation évoque les centres de Chantilly, Maisons Laffitte et Deauville. Qu’en est-il des autres centres d’entraînement ?
Le point de départ de ce dossier est une étude globale et il est évident que dans l’esprit de « FRANCE Galop », de sa politique nationale, dans un souci d’égalité de traitement des propriétaires qui utilisent les centres d’entraînement, et pour une simple cohérence, la question doit être traitée dans son ensemble avant de prendre des décisions et de les appliquer.

Comme je l’ai demandé à l’automne dernier, il est urgent de mettre à jour les chiffres de l’Ecofilière avec 2008 et 2009. La définition des indicateurs de la santé de la filière et l’analyse des points névralgiques a justement pour objectif d’éviter de prendre des mesures susceptibles d’aggraver les situations à risques.

Pour mémoire, l’ensemble des centres d’entraînement français concerne 70% des chevaux entraînés en France.
Afin de préparer ce dossier, l’objectif étant de rationaliser les coûts d’exploitation, nous avons besoin de renseignements et de réponses précises :

I.
On ne saurait répercuter sur les propriétaires que les coûts de fonctionnement concernant l’entraînement et les services dédiés aux chevaux qui s’entraînent sur place, à l’exclusion de touts autres coûts (immobilier, hippodromes, diversification, bureaux, réceptions, etc.) qui sont par nature à la charge de France Galop ou des sociétés organisatrices. En effet, il n’est pas question de faire financer par notre clientèle investisseuse des dépenses qui ne la concernent pas, sauf à lui laisser gérer l’ensemble des sommes qu’elle génère …
Nous souhaitons donc avoir, pour chaque centre, le montant exact de ces seules dépenses.

II.
Avant de valider toute décision d’augmentation de la contribution des propriétaires, l’ensemble des participants aux comités consultatifs devra connaître la nature et la répartition de ces coûts et le nombre de chevaux que chaque coût concerne. Puisque les propriétaires financent l’outil de travail, les décisions de gestions doivent être transparentes, pertinentes et collégiales.

III.
Connaître le % de partants (PMU et PMH) générés par l’ensemble des chevaux entraînés sur les centres français.
Et le % d’allocations qui revient à ces chevaux.
Ces statistiques doivent évidemment être détaillées par centre d’entraînement.

IV.
Les cotisations n’ont pas augmentées depuis 1997. Des chiffres doivent impérativement être rapprochés :
-L’augmentation des allocations distribuées en France depuis 1997
-L’évolution de la part des allocations revenant aux chevaux entraînés en France depuis 1997
-Celle des chevaux entraînés sur les différents centres ?
-L’augmentation moyenne des frais d’entraînement depuis 1997. (Alimentation, loyers, salaires, charges, RTT,etc.)

Méthodes employées jusqu’ici : On évoque toujours une augmentation de plus de 30%, mais la répartition de l’enveloppe a constamment évolué : L’assiette des primes à l’éleveur a changé. La décentralisation a eu un impact. Le budget des indemnités de transport a explosé … La masse a subventionné ces évolutions.

Le fonctionnement des centres d’entraînement doit être envisagé dans le même esprit de solidarité de la filière.
Les propriétaires qui n’élèvent pas, ceux préfèrent courir dans leur région et se déplacent peu n’ont pas profité de l’augmentation dans sa totalité : ils ne doivent pas aujourd’hui supporter seuls le déficit des centres, principaux fournissuers en partants. Les propriétaires sont, avec les parieurs ce que nous avons de plus précieux.

V.
Certaines régions se plaignent de l’impact de l’invasion des « étrangers », notamment les frontaliers qui prélèvent des masses de plus en plus importantes sur les allocations (environ 11%). Il est évident que de distribuer une augmentation à tout le monde et de reprendre une part aux seuls qui utilisent les centres aurait un effet totalement à l’inverse du soutien dont les propriétaires actifs en France ont besoin.

VI.
L’impact financier de chaque mesure envisagée doit être détaillé sur le territoire et sur chaque centre.
L’esprit de chaque mesure doit être analysé afin de ne retenir que les meilleures : à la fois efficaces et incitatives (par opposition à dissuasives). En effet, il serait paradoxal de développer et financer un département « propriétaires », d’organiser des conférences sur le propriétariat et un recrutement fondé sur le sport et la compétition récompensés par des allocations en augmentation, si par ailleurs on projette de reprendre de l’autre main une part trop importante en cotisations et sur les gains.

Quoiqu’il en soit, le dossier doit être traité dans son ensemble et rapproché de la participation des propriétaires au chiffre d’affaires. Le travail doit commencer par la définition des vraies priorités.
Il nous semble aujourd’hui que la première est d’inciter à faire entraîner et courir en France. Je suis sûre que le travail que nous entamons permettra, au prix d’un effort « de chacun et de tous » de trouver les meilleures solutions pour l’intérêt général et la pérennisation de notre activité.

J’espère que nous disposerons mardi des chiffres nécessaires pour éclairer cette étude sur la rationalisation des centres d’entraînement.

Bien cordialement
Corine Barande Barbe

lundi 11 janvier 2010

Lettre de Michel Perret,

Posted on/at 20:47 by "Actionnaires du Galop"

Michel Perret, vice-président des Actionnaires du Galop
à l'attention des Administrateurs de France Galop

Je m’insurge à propos de l’article paru dans PARIS TURF du jeudi 7 janvier 2010 reprenant les propos tenus par Hubert TASSIN dans l’article du POINT, ce dernier représentant les propriétaires au Conseil d’Administration de France Galop (Paris- Province).

Participant moi-même à la Commission des Propriétaires ainsi que l’équipe de France Galop animée par Elodie GARAMOND, sous la présidence de Gérard NICOL, afin de développer de nouvelles « vocations », nous ne pouvons admettre ces propos tenus dans la presse « Acheter un pur-sang, c’est tout sauf un placement de bon père de famille. C’est plutôt une manière rigolote de dépenser son argent. Une sorte de loterie pour riches…. ».

Je vous demande de bien vouloir sanctionner Monsieur TASSIN. On parle beaucoup d’une « Charte » de bonne conduite, il faudrait que les administrateurs commencent par se l’appliquer à eux-mêmes.

Michel PERRET
Vice Président des Actionnaires du Galop
Le lundi 11 janvier 2010