mercredi 17 mars 2010

Introduction :


Lors de l’Assemblée Générale des Actionnaires du Galop qui s’est tenue le 6 mars 2010 en présence du Bureau de l’association et d’adhérents venus apporter leur soutien à l’association et leur contribution au débat, il a été notamment décidé de créer ce blog.

Les Actionnaires du Galop, après avoir joué la carte de la confiance active, décident de radicaliser leur action et d’organiser une communication active.

Notre objectif étant de voir enfin apparaître la concertation, la transparence et la communication indispensables au bon fonctionnement de notre institution.

Nous vous encourageons à nous faire part de vos commentaires, et à réagir à nos prochains articles.

Les Actionnaires du Galop.

dimanche 14 mars 2010

Article paru dans Paris-Turf le 14 mars 2010 :

Posted on/at 22:15 by "Actionnaires du Galop"

mardi 9 mars 2010

Compte-rendu de la réunion sur les centres d'entraînement publics (9 mars 2010)

Posted on/at 15:21 by "Actionnaires du Galop"

Une réunion intéressante qui a permis de «remettre les bœufs devant la charrue» : d ’abord consulter les acteurs impliqués, puis débattre … Définir l’esprit dans lequel la question des centres doit être traitée et les chiffres qu’il est nécessaire de connaître avant de construire des propositions.

Il a vite été évident que la réunion sur un sujet crucial de propriétaires et d’entraîneurs issus de différentes tendances traditionnellement opposées ne tournerait pas au pugilat… L’ennemi commun semblant plutôt être les négligences passées, les méthodes dirigistes et l’opacité ambiante !

Beaucoup de questions sur les chiffres et une franche exigence de les obtenir avant de décider quoique ce soit. Un vrai souci d’égalité, de rationalisation, mais aussi de justice et d’étude de la question replacée dans son contexte en prenant en compte les évolutions des centres et la répartition à la fois des efforts et des retombées.

Quelques chiffres demandés apparaissent en cours de réunion illustrant une nouvelle proposition pour 2010.

Les intervenants font des propositions, parfois très différentes, souvent complémentaires :

- Revoir l’étalement du rattrapage : Pas question de rattraper 15 ans sur trois saisons. On parle de 5 ans ; on évoque un rythme différent selon les centres.

- Revoir la répartition des augmentations entre les cotisations, les galops, les boîtes. Une augmentation de l’assiette du prélèvement sur les gains n’est pas populaire et si prélèvement il doit y avoir, son application à tous semble logique à plus d’un, pour éviter d’opposer les différents centres et régions. L’étude aux seuls frais des propriétaires des centres paraît réductrice et appelle d’autres idées …

- Revoir la notion de couverture : Au même titre que la subvention aux indemnités de transport, le soutien aux centres d’entraînement est un service public qui doit le rester pour assurer les partants et la recette. L’idée de 50% par France Galop – 50% pour les propriétaires est prise en considération.

- L’idée de partager « l’effort de guerre » entre tous en prélevant une partie des sommes nécessaires sur l’enveloppe des allocations n’est pas rejetée par les participants : Prendre à la source plutôt que de reprendre à certains, paraît de nature à éviter que des niches profitent à une minorité et notamment à des chevaux entraînés hors du territoire. Le bonus fiscal est évoqué sur ce point et dans le cas où il ne serait pas suffisant, une revue globale des subventions type « services publics » est envisagée par certains : mêlant les indemnités de transports et le soutien aux centres publics.

- Définir les priorités en connaissance des chiffres : les propriétaires ne peuvent être appelés à couvrir que les frais que génèrent leurs chevaux. Une forte demande de transparence rappelant celle pratiquée par les mairies, les grandes entreprises et les associations en général. Sans s’étendre sur les erreurs passées, l’idée d’effort sur la gestion des centres est également retenue, sous le contrôle des utilisateurs dans le cadre des Comités consultatifs …

- L’ensemble des centres d’entraînement publics français est évoqué. Si une gestion au cas par cas peut-être profitable, il est souhaité que l’esprit et la méthode générale soit commune : Dans un esprit de cohérence et d’égalité de traitement affinée par les notions de qualité des services et du nombre de partants fournis. Personne n’oublie que toutes les subventions, qu’elles passent par France Galop ou par le Fond commun viennent toujours de l’ensemble des propriétaires.

En conclusion, cette réunion a permis de connaître de nouveaux intervenants et de se rassurer sur la solidarité qui existe entre les socioprofessionnels. Elle a confirmé un besoin d’information et de concertation parfaitement légitime. En toute logique constructive, le Conseil d’Administration devra prendre en considération les propositions des acteurs et de leurs représentants … Comme le prévoit les statuts de France Galop.

mercredi 3 mars 2010

Lettre de Corine Barande-Barbe à Hubert Monzat, Directeur Général de France Galop, à propos des centres d'entraînement publics (3 mars 2010)

Posted on/at 20:49 by "Actionnaires du Galop"

Concernant la réunion de mardi 9 mars sur les centres d’entraînement.
Votre convocation évoque les centres de Chantilly, Maisons Laffitte et Deauville. Qu’en est-il des autres centres d’entraînement ?
Le point de départ de ce dossier est une étude globale et il est évident que dans l’esprit de « FRANCE Galop », de sa politique nationale, dans un souci d’égalité de traitement des propriétaires qui utilisent les centres d’entraînement, et pour une simple cohérence, la question doit être traitée dans son ensemble avant de prendre des décisions et de les appliquer.

Comme je l’ai demandé à l’automne dernier, il est urgent de mettre à jour les chiffres de l’Ecofilière avec 2008 et 2009. La définition des indicateurs de la santé de la filière et l’analyse des points névralgiques a justement pour objectif d’éviter de prendre des mesures susceptibles d’aggraver les situations à risques.

Pour mémoire, l’ensemble des centres d’entraînement français concerne 70% des chevaux entraînés en France.
Afin de préparer ce dossier, l’objectif étant de rationaliser les coûts d’exploitation, nous avons besoin de renseignements et de réponses précises :

I.
On ne saurait répercuter sur les propriétaires que les coûts de fonctionnement concernant l’entraînement et les services dédiés aux chevaux qui s’entraînent sur place, à l’exclusion de touts autres coûts (immobilier, hippodromes, diversification, bureaux, réceptions, etc.) qui sont par nature à la charge de France Galop ou des sociétés organisatrices. En effet, il n’est pas question de faire financer par notre clientèle investisseuse des dépenses qui ne la concernent pas, sauf à lui laisser gérer l’ensemble des sommes qu’elle génère …
Nous souhaitons donc avoir, pour chaque centre, le montant exact de ces seules dépenses.

II.
Avant de valider toute décision d’augmentation de la contribution des propriétaires, l’ensemble des participants aux comités consultatifs devra connaître la nature et la répartition de ces coûts et le nombre de chevaux que chaque coût concerne. Puisque les propriétaires financent l’outil de travail, les décisions de gestions doivent être transparentes, pertinentes et collégiales.

III.
Connaître le % de partants (PMU et PMH) générés par l’ensemble des chevaux entraînés sur les centres français.
Et le % d’allocations qui revient à ces chevaux.
Ces statistiques doivent évidemment être détaillées par centre d’entraînement.

IV.
Les cotisations n’ont pas augmentées depuis 1997. Des chiffres doivent impérativement être rapprochés :
-L’augmentation des allocations distribuées en France depuis 1997
-L’évolution de la part des allocations revenant aux chevaux entraînés en France depuis 1997
-Celle des chevaux entraînés sur les différents centres ?
-L’augmentation moyenne des frais d’entraînement depuis 1997. (Alimentation, loyers, salaires, charges, RTT,etc.)

Méthodes employées jusqu’ici : On évoque toujours une augmentation de plus de 30%, mais la répartition de l’enveloppe a constamment évolué : L’assiette des primes à l’éleveur a changé. La décentralisation a eu un impact. Le budget des indemnités de transport a explosé … La masse a subventionné ces évolutions.

Le fonctionnement des centres d’entraînement doit être envisagé dans le même esprit de solidarité de la filière.
Les propriétaires qui n’élèvent pas, ceux préfèrent courir dans leur région et se déplacent peu n’ont pas profité de l’augmentation dans sa totalité : ils ne doivent pas aujourd’hui supporter seuls le déficit des centres, principaux fournissuers en partants. Les propriétaires sont, avec les parieurs ce que nous avons de plus précieux.

V.
Certaines régions se plaignent de l’impact de l’invasion des « étrangers », notamment les frontaliers qui prélèvent des masses de plus en plus importantes sur les allocations (environ 11%). Il est évident que de distribuer une augmentation à tout le monde et de reprendre une part aux seuls qui utilisent les centres aurait un effet totalement à l’inverse du soutien dont les propriétaires actifs en France ont besoin.

VI.
L’impact financier de chaque mesure envisagée doit être détaillé sur le territoire et sur chaque centre.
L’esprit de chaque mesure doit être analysé afin de ne retenir que les meilleures : à la fois efficaces et incitatives (par opposition à dissuasives). En effet, il serait paradoxal de développer et financer un département « propriétaires », d’organiser des conférences sur le propriétariat et un recrutement fondé sur le sport et la compétition récompensés par des allocations en augmentation, si par ailleurs on projette de reprendre de l’autre main une part trop importante en cotisations et sur les gains.

Quoiqu’il en soit, le dossier doit être traité dans son ensemble et rapproché de la participation des propriétaires au chiffre d’affaires. Le travail doit commencer par la définition des vraies priorités.
Il nous semble aujourd’hui que la première est d’inciter à faire entraîner et courir en France. Je suis sûre que le travail que nous entamons permettra, au prix d’un effort « de chacun et de tous » de trouver les meilleures solutions pour l’intérêt général et la pérennisation de notre activité.

J’espère que nous disposerons mardi des chiffres nécessaires pour éclairer cette étude sur la rationalisation des centres d’entraînement.

Bien cordialement
Corine Barande Barbe

lundi 11 janvier 2010

Lettre de Michel Perret,

Posted on/at 20:47 by "Actionnaires du Galop"

Michel Perret, vice-président des Actionnaires du Galop
à l'attention des Administrateurs de France Galop

Je m’insurge à propos de l’article paru dans PARIS TURF du jeudi 7 janvier 2010 reprenant les propos tenus par Hubert TASSIN dans l’article du POINT, ce dernier représentant les propriétaires au Conseil d’Administration de France Galop (Paris- Province).

Participant moi-même à la Commission des Propriétaires ainsi que l’équipe de France Galop animée par Elodie GARAMOND, sous la présidence de Gérard NICOL, afin de développer de nouvelles « vocations », nous ne pouvons admettre ces propos tenus dans la presse « Acheter un pur-sang, c’est tout sauf un placement de bon père de famille. C’est plutôt une manière rigolote de dépenser son argent. Une sorte de loterie pour riches…. ».

Je vous demande de bien vouloir sanctionner Monsieur TASSIN. On parle beaucoup d’une « Charte » de bonne conduite, il faudrait que les administrateurs commencent par se l’appliquer à eux-mêmes.

Michel PERRET
Vice Président des Actionnaires du Galop
Le lundi 11 janvier 2010