mercredi 21 avril 2010

Compte-Rendu du colloque tenu ce 20 avril au Sénat sur le thème des paris en ligne.

Posted on/at 02:12 by "Actionnaires du Galop"

Sous le titre « Quelle place, quel rôle pour les nouveaux entrants ?» , vous trouverez ci-joint un résumé des points importants évoqués lors de ce colloque qui s'est déroulé ce mardi 20 avril 2010.

Intervention de l’ARJEL

- 30 dossiers devraient être instruits pour une demande d’agrément avant la Coupe du Monde de Football, pour les dossiers déposés plus tard il y aura 4 mois de délais.
- L’ARJEL devrait se doter de policiers et de gendarmes, mais rien n’a encore été décidé quant aux affectations.
- A priori l’ARJEL devrait être en « vitesse de croisière » à fin 2011 avec une équipe de 80 personnes.
- L’ARJEL ne poursuivra pas les joueurs jouant sur des sites illégaux, les sites illégaux eux par contre seront poursuivis (nous sommes aux Actionnaires du Galop toujours sceptiques quant à l'efficacité à bloquer des sites illégaux).


Intervention de Jean-Marc LASSUS , président de la Fédération Française d’Equitation

- D’une manière générale intervention très agressive à l’encontre du monde des courses.
- Il insiste (lourdement) sur le fait qu’Equestre ne veut pas dire Hippique.
- Il indique que si la filière cheval regroupe 70000 emplois directs et indirects, « lui » (l’Equestre) couvre déjà 50000 (sur les 70) - scepticisme de notre part.
- Il indique que la filière Equestre ne reçoit aucune subvention ni de l’Etat, ni du PMU, ni des sociétés de courses , et cela depuis des décennies (nous croyons nous souvenir qu’à l’époque de la Société des Steeple-Chases de France (fusionnée en 1995), il existait certains flux financiers en faveur de la Fédération Equestre).
- Il se considère comme un nouvel entrant dans les paris en ligne, et propose à tout opérateur en ligne de prévoir des paris sur les concours hippiques.
- Un intervenant demande s’il "lorgne" les 1% censés revenir au Centre National du Développement du Sport, il répond oui mais aussi à une partie des 8% de la filière hippique !!! (il a le droit de rêver).

- et le meilleur pour la fin :

o Il dit que les chevaux de la filière équestre ont 15 ans en moyenne, ce sont de vrais chevaux, préparés, entretenus, par des chevaux de 3 ou 4 ans comme aux courses (c’était bien sûr une critique sur notre filière).
o Il dit que dans la filière équestre il ne pouvait pas y avoir de triche, car le but final est le sans faute, sous entendu qu’il y a de la triche aux courses (son interprétation est bien sur erronée, car il suffirait à un favori de toucher une barre exprès pour que le-dit favori ne soit pas payé).

Ce discours fait devant un parterre d’auditeurs nous parait déplacé, et il n'est pas bon de mettre dos à dos, des disciplines où les principaux acteurs ont en commun l'amour du cheval.

Interventions diverses

- Paris-Turf : une étude récente a démontré que Paris-Turf n’était plus un journal national, car il n’y a plus de rédactionnel, de commentaires détaillés sur les courses, de chroniques, ... 95% du journal n’est que le reflet des programmes de courses. De fait la commission paritaire pourrait disparaître prochainement et mettre le journal dans des difficultés sérieuses.

- La société MASSCOM (filiale à 100% de Serenpidity de Philippe Le Lay) est à la tribune pour se présenter (?) et faire sa publicité. Il s'agit d'un aggregateur de masse qui vient potentiellement concurrencer le PMU, et comme c’est un prestataire technique il n’a pas besoin de licence

- Un intervenant demande si les programmes des courses et l’information associée sera libre d’accès, et qui la délivrera et comment elle sera délivrée : personne ne savait répondre, entre Sociétés de Courses et PMU personne n’a su donner la règle, ni même l’ARJEL (à quelques semaines de l'ouverture des paris en ligne, c'est inquiétant).

- Fichier des interdits de jeu : l’ARJEL n’a pas su expliquer comment ces données seront récupérées (on est juste à 2 mois de l’ouverture des paris en ligne)

- Loi et fiscalité : la loi française pourra sans doute être revue dans les 12 à 24 mois par une baisse de la fiscalité en référence au modèle italien (baisse de la fiscalité peut vouloir dire baisse des 8% acquis à la filière hippique ?). L’ARJEL au premier rang ne contredit pas cette affirmation.

- Perspectives : l’arrivée d’acteurs asiatiques est probable, le secteur devrait d’ailleurs se « financiariser » (arrivée de fonds d’investissement, introductions en bourse, et fusion des activités de gaming/gambling à terme)

Dans les 2 ans, l'arrivée des betting shops en France est fort possible. L’ARJEL au 1er rang ne dément pas (c'est ce que nous écrivions hier dans notre blog, il se confirme que le monopole sur les paris en dur ne pourra pas être maintenu très longtemps)

- explosion du budget marketing au PMU, il semblerait (à confirmer) qu'une rallonge ait été demandée aux sociétés mères pour son budget communication suite à la mise en place effective de la loi sur les paris en ligne, de 60 millions d'euro. A ceux ci viennent bien sûr s’ajouter leur budget initial (xx millions). Ces montants sont inquiétants car disproportionnés, en effet on annonce un budget pub de 250 millions d’euros sur 3 ans pour tous les opérateurs confondus, le PMU aurait donc dépensé le budget annuel de tous les opérateurs en une année (voir moins) ? nous allons suivre ce point de très près.


Le 23/04/2010 : M. Lassus semble revenu à de meilleurs sentiments vis à vis de notre institution, puisque dans un droit de réponse accordé au Journal du Galop qui l'avait cité,  il précise "Non l'Equitation n'est pas en guerre avec les courses", ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Afin  que tout le monde puisse se faire une idée sur les propos tenus lors des "Deuxièmes assises du jeu d’argent au Sénat", vous pouvez écouter l'enregistrement audio à l'adresse suivante : http://www.Aromates.fr/download/JHA/audio.zip 

mardi 20 avril 2010

News PartyGaming (partenaire du PMU pour le poker en ligne)

Posted on/at 17:03 by "Actionnaires du Galop"

PartyGaming vient d'annoncer un deuxième partenariat B2B en France après celui du PMU (voir message blog du 30 mars). Un service en ligne de poker en marque blanche sera fourni à AB Groupe (RTL9, AB1, AB Moteurs, ...).

Par ailleurs, l'agence REUTERS annonçait hier la fusion de l'opérateur BWIN avec PartyGaming.

mise à jour du 21/04/2010 :
Le groupe AB déclinera son offre de paris sportifs et de poker en ligne sou sla marque LuckyJeux.

Paris en dur / Paris en ligne

Posted on/at 02:19 by "Actionnaires du Galop"

Le domaine de référence du projet de loi sur les paris est sans ambiguïté, seul le secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne est concerné. La prise de paris "en dur", c'est à dire dans le réseau physique des point de vente du PMU et de la FDJ, et accessoirement des casinos ne sont pas impactés.

Néanmoins, force est de constater que les dépenses publicitaires pour promouvoir les activités sur les paris en dur servent également à la promotion des activités en ligne pour un même opérateur, et c'est là que le bas blesse ! Les nouveaux entrants n'auront pas de difficulté à prouver que l'opérateur ayant une activité exercée en monopole utilise cette ressource financière (rente monopolistique) pour conquérir des parts de marché ou compenser des pertes sur un secteur ouvert à la concurrence. Ceci pose un problème en droit communautaire, et d'autres monopoles (télécommunications et électricité) ont précédemment été sanctionnés par l'Autorité de la concurrence pour abus de position dominante.

Il n'est pas certain qu'il faudra attendre le temps de la clause de revoyure (dans 18 mois) pour que ce sujet soit abordé.

Comité du 19 avril 2010

Posted on/at 01:28 by "Actionnaires du Galop"

Il n’était pas possible d’approuver le projet Procés Verbal de la réunion du Comité du 14/12/2009, qui était en fait une interprétation résumée… Procédé récurrent chez France Galop qui, depuis peu balance des comptes rendus sous forme de Communiqués à la Presse avant même leur validation…

Cette forme de ‘désinformation’ ne respecte pas les membres qui se déplacent et travaillent les dossiers, ni ceux qui, lecteurs, prennent ces résumés tronqués pour argent comptant.

Ainsi le Procès Verbal ne mentionnait pas les réserves exprimées sur le principe de l’élection des Commissaires par liste, ni le contenu des protestations sur le mode de scrutin. 20% des votants n’ont pas voté pour la liste proposée et cela mérite explication. D’autant plus que le passé récent a montré qu’il est indispensable que les membres du Comité puissent élire chaque Commissaire afin d’éviter à France Galop d’avoir ensuite à gérer des situations délicates.
A l’heure ou la légitimité et la crédibilité des Commissaires est souvent mise à mal par le public et les médias, il paraît indispensable d’être transparents et irréprochables.


Sur le dossier des centres d’entrainements nos vives protestations sur le fond et la forme étaient ‘oubliées’ ! C’est d’autant plus regrettable que ce dossier a déclenché la polémique que l’on sait.
J’ai souligné ces oublis et une incohérence : Le PV indique que ce dossier a fait l’objet d’une présentation et d’un débat lors du Conseil d’Administration du 23 novembre 2009. Alors que le compte rendu du CA du 23/11 mentionne que cette étude et les modalités de son application feront l’objet d’une présentation et d’un débat devant le Comité de France Galop. Il est clair que ce débat n’a toujours pas eu lieu ! J’ai demandé qu’il soit mis à l’ordre du jour d’un prochain Comité …
J’ai ensuite demandé des explications sur la distribution des primes FEE : Pourquoi, hormis les courses d’inédits, ne sont elles distribuées que dans les courses F et D hors périmètre France Galop et pour la plupart PMH. La vocation des primes FEE est elle de remonter les allocations de ces épreuves ? Je n’ai pas eu de réponse en séance, mais je ne désespère pas


Monsieur Philippe Germond, PDG du PMU a ensuite fait un brillant exposé sur le bilan d’activité du PMU et ses perspectives à moyen terme. C’était très intéressant et détaillé. Dans l’ensemble assez conforme aux interviews parues dans la presse hippique.
Nous avons eu l’occasion de poser des questions et de débattre.
Concernant le bonus fiscal et sa redistribution, il nous a été confirmé que la décision incombe aux Sociétés mères, et qu’une provision est gardée pour faire face d’une part au retard éventuel et d’autres part à un surcroît d’opérations de marketing pour nous défendre face à une concurrence qui va probablement lancer de ‘gigantesques campagnes de publicité’.
J’imagine et espère que ces débordements seront retenus par le souci de ne pas développer l’addiction … Et que les fruits financiers de tous les paris organisés par le PMU, dont il nous a été garantis qu’ils reviendront à la filière, permettront à celles-ci de soutenir ses actionnaires que sont les propriétaires.
Concernant la comparaison entre les spécificités du GIE qu’une journaliste a opposé à celles d’une Société Anonyme en dénombrant les qualités de cette seconde forme juridique, le Président du PMU a confirmé que le GIE ne lui posait pas de problème et qu’un changement n’était pas plus à l’ordre du jour que des acquisitions amenant le PMU a emprunter. En tout cas pour l’instant.
Philippe Germond a insisté sur l’importance de maintenir et développer la moyenne des partants pour pérenniser les enjeux. A cette occasion j’ai évoqué le surcoût de la multiplication des réunions qui est évoqué pour France Galop et qu’il convient, en toute logique, de rapprocher du surcoût impliqué pour les entraîneurs et par voie de conséquence répercuté sur les propriétaires. L’idée d’un soutien sous forme d’une prime aux partants PMU entraînés en France (où que ce soit) sur laquelle nous avions fait une proposition a été évoqué par d’autre membres et semble avoir retenu l’attention.
Il ne s’agit en aucun cas d’une assistance, mais bien d’un soutien à la recette : le programme évolue, les occasions se multiplient et avec elles les frais : il est évident que le budget engagements et forfaits des propriétaires est devenu exponentiel. Il serait déraisonnable de ne pas accompagner la multiplication de l’offre et des dépenses par des compensations distribuées en proportion de la participation à la construction de la recette. Cela relève de l’intérêt général.


Le dossier des Centres d’entraînement gérés par France Galop a ensuite été abordé sous forme d’une « information sur les décisions prises pour 2010 ».
Il n’est plus question du grand dossier sur les centres d’entraînement public dont le déficit est comblé par France Galop, donc par la collectivité.
Le débat a été vif car nous rejetons la ‘mise devant le fait accompli’ opérée depuis le départ !
La constitution de Comités Consultatifs censés se concerter à l’avenir nous semble tardive et devrait précéder toute décision. Ce n’est qu’une mascarade tant que ces Comités n’ont pas été réunis par France Galop pour étudier les chiffres qu’ils ont demandés. Beaucoup pensent qu’un amalgame est fait entre les centres et les hippodromes qu’ils abritent, alors que l’on ne doit pas taxer les propriétaires sur d’autres dépenses que celles consacrées à l’entraînement.
Rien ne s’est passé depuis la réunion organisée le 9 mars 2010 pour répondre à la grogne des socioprofessionnels. Là aussi un résumé a été transmis à la presse comme si tout le monde était d’accord… sans faire état des nombreuses demandes.
Entretemps, face aux protestations le Conseil d’Administration a concédé de réfléchir à un étalement sur 5 ans des mesures d’augmentation et à l’objectif de 60% qui pourrait être revu selon les cas, l’urgence et les conclusions des Comités consultatifs, quand ils se réuniront …
Nous maintenons notre position d’attente de connaître exactement le détail des coûts de fonctionnement avant d’appliquer quelque augmentation que ce soit.
Aujourd’hui, nous nous sommes collégialement opposés à la méthode, montant au créneau les uns après les autres et avons demandé un ajournement en attendant la réunion des Comités Consultatifs et surtout l’obtention préalable des chiffres.
Cette demande a été refusée : l’augmentation décidée par le Conseil d’Administration pour 2010 est applicable (et même appliquée depuis le 1er avril).
Le Président de France Galop, Edouard de Rothschild a toutefois reconnu que le Conseil d’Administration n’est pas toujours d’accord à l‘unanimité sur tous les sujets et que nous sommes fondés à vouloir connaître chiffres et dossier. Il s’est engagé à ce que les Comités Consultatifs des centres d’entraînement gérés par France Galop soient réunis rapidement et que leurs membres disposent des chiffres leurs permettant de faire des propositions. Il nous a assuré que rien n’était décidé pour la suite des augmentations à partir de 2011 et que rien ne se fera sans concertation.
Nous sommes au regret de constater qu’en attendant, cela implique pour 2010 une augmentation brutale et importante des taxes appliquées aux propriétaires des centres d’entraînement qui n’en avaient pas besoin.


Un point intéressant a ensuite été fait sur la diffusion des images de Courses.
Puis les modifications des Statuts de France Galop nécessaires dans le contexte de l’ouverture ont été votées. Deux membres du Comité, démissionnaires ont été remplacés.
Le ‘Point d’information de la doctrine de jugement des gênes en course’ et les ‘Questions diverses’ ont été reporté et la séance a été levée.
CBB

lundi 19 avril 2010

19 avril 2010 : Comité de France Galop : L'Ordre du Jour

Posted on/at 00:43 by "Actionnaires du Galop"

Exposé de Philippe Germond, PDG du PMU.
Les Centres d'entraînement
Premier bilan de la diffusion des images de courses
La doctrine de jugment des gênes en courses
Les statuts
Nous ne manquerons pas de questions sur tous ces sujets !

dimanche 18 avril 2010

Assemblée Générale des Actionnaires du Galop : La "Com"

Posted on/at 23:00 by "Actionnaires du Galop"

Pourquoi la presse ne publie t'elle pas toujours une news sur l'Assemblée Générale des Actionnaires du Galop ?

vendredi 16 avril 2010

Article du Racing Post reprenant les commentaires récents de Louis Romanet sur l'usage de la cravache.

Posted on/at 15:32 by "Actionnaires du Galop"

L'article ci-joint paru dans le Racing Post du 12 avril reprend les commentaires récents de Louis Romanet tenus dans le cadre de la mise en place de la commission sur le bien-être des chevaux auprès de la Fédération Internationale des Autorités Hippiques de Courses au Galop (IFHA).

Louis Romanet prédit que dans les 5 ans, l'usage de la cravache ne servira plus à obtenir un meilleur classement, mais à prévenir uniquement d'éventuels accidents. Il précise également qu'à ce jour, seule la Norvège a statuer en autorisant l'usage de la cravache que dans des situations qualifiées de dangereuses, tout autre usage étant sanctionné. Le temps est donc venu pour les autorités hippiques de légiférer en la matière.


Romanet: "whip will be outlawed in five years"

FORMER leading French administrator Louis Romanet forecast on Monday that within the next five years major racing nations would outlaw use of the whip other than for corrective purposes.

He said: "Public perception about using the whip to improve a horse's placing will lead to restriction in its use to prevent accidents, in the case of, say, a horse swerving.

"It won't happen tomorrow, but it's something that racing should be looking at, because of the influence of better quality television on public perception.

"It will require taking decisions and then teaching young people coming in through the various racing schools. But I think it will happen within five years.

"It's similar to the process for applying non-medication rules in racing, which has to be done gradually and through education."

Romanet was speaking in his role as chairman of the International Federation of Horseracing Authorities in a panel debate on animal welfare.

He pointed out that the IFHA had recently set up a welfare committee, chaired by the BHA's Tim Morris, to address welfare issue, exchange information, promote best practice and raise awareness of specific issues by talking to welfare organisations.

One of the measures taken by the IFHA, Romanet said, had been to draw up a list of examples where use of the whip was prohibited, concentrating instead on its use for "safety, correction or encouragement without abuse."

However, he said the time may come when racing authorities had to go further, and he drew attention to the rules in Norway, where the whip could only be used in dangerous situations, and now for encouragement.

Romanet's outline of work being carried out by the IFHA drew a favourable reaction from Helen Neil, chief executive of the RSPCA of Australia.

But his highlighting measures taken in Norway brought a derisory response from Peter McGauran, chief executive of Thoroughbred Breeders Australia and a former federal minister of agriculture.

McGauran, who said recent changes to the whip rules introduced by the Australian Racing Board had "reached a sensible balance," scoffed, "It's great to see that that famous racing jurisdiction of Norway is going to set the standard."

jeudi 15 avril 2010

Pour les italiens, la filière hippique française va s'écrouler.

Posted on/at 11:59 by "Actionnaires du Galop"

Lors d'un colloque tenu à Rome le 9 avril dernier sur le thème de la "Libéralisation du secteur des jeux de hasard, quelles perspectives pour l'Italie et pour la France ?", Maurizio Ughi, le président de la SNAI (Societa Nazionale Agenzie Ippiche - où ippiche veut bien sûr dire Cheval), a annoncé vouloir se positionner d'ici la fin de l'année dans les paris hippiques en ligne en France.

Il n'en a pas moins critiqué la lourdeur de la fiscalité française et qualifié de "faute" celle pesant sur les paris hippiques : "le joueur ira ailleurs, la filière hippique va s'écrouler dans deux à trois ans".

La société SNAI est cotée à la Bourse de Milan, et est l'un des principaux opérateurs de jeux italiens, exploitant notamment des hippodromes (600 millions d'euros de CA en 2009, 4 milliards d'euros d'enjeux).

Un autre gros opérateur italien, Sisal (contrôlé par Apax Partners et Permira) pourrait également se positionner sur les paris hippiques en ligne en France, bien que la décision ne soit pas encore prise pour une demande d'agrément.

Paris en ligne et Recours auprès du Conseil Constitutionnel : peu de chance d'aboutir.

Posted on/at 11:25 by "Actionnaires du Galop"

Les députés de l'opposition ont déposé le 13 avril un recours auprès du Conseil Constitutionnel contre le projet de loi relatif à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne.

Nous ne sommes pas certains qu'il y ait des arguments de nature constitutionnelle à opposer à ce projet, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette saisine de huit pages s'attache à dénoncer l'idée générale du texte, sans entrer dans le détail des 69 articles. La partie étant perdue d’avance.

Ce recours se concentre sur la philosophie du texte en précisant que le projet de loi est "outrageusement" contraire à l'intérêt général, et porterait atteinte au devoir de protection de la santé en ne prenant pas les mesures nécessaires de lutte contre l'addiction. Enfin les députés estiment que le texte ne respecte pas le principe d'égalité devant les charges publiques en instaurant une différenciation des taux de prélèvement.

mercredi 14 avril 2010

OUF ! Les photos d'arrivées sont revenues sur le site France Galop

Posted on/at 23:28 by "Actionnaires du Galop"

C'est tout de même agréable de pouvoir revoir les arrivées de nos chevaux... Surtout quand l'arrivée est disputée ! Les Actionnaires du Galop veillent ...

Les propos de Philippe Germond inquiètent ...

Posted on/at 11:57 by "Actionnaires du Galop"

Dans une interview accordée au journal Le Monde le 13 avril, Philippe Germond précise notamment :

- "En termes de fiscalité, avec les nouvelles règles de calcul qui fixent une taxe de 7,5 % sur les paris hippiques, nous devrions faire une centaine de millions d'euros d'économie en année pleine. Cette somme ira soit nourrir notre résultat net et financera la filière hippique, ce qui est la vocation du PMU, soit nous permettra de nous diversifier dans les paris sportifs."
c'est bien sûr la dernière partie de ce commentaire qui nous interpelle, si celui ci est effectivement intégralement retranscris par le journaliste du Monde, nous pouvons être inquiet sur le bonus fiscal annoncé, en effet il semblerait que Monsieur Germond ait prévu certains investissements dans les paris sportifs, au détriment donc de la filière hippique. La question sera donc posée afin d'éclaircir ce point.

- sur la structure juridique du PMU, Monsieur Germond précise que la structure de GIE (Groupement d'Intérêt Economique) pourrait constituer un handicap pour le développement du PMU si celui ci devait s'endetter, alors que celon lui une société anonyme aurait plus de facilité.
Nous suivrons ce projet éventuel s'il était avéré avec intérêt, afin d'éviter une nouvelle fois d'être mis devant le fait accompli. Un tel changement étant bien sûr structurant pour notre institution.

mardi 13 avril 2010

Paris en ligne : saisie du Conseil Constitutionnel.

Posted on/at 21:25 by "Actionnaires du Galop"

Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, qui n'a cessé de dénoncer la pression des lobbies pour faire adopter le texte et les risques d'addiction pour les consommateurs, a saisi le Conseil constitutionnel sur cette loi.

Jean-François Vilotte, futur président de l'ARJEL donne sa première interview.

Posted on/at 14:51 by "Actionnaires du Galop"

Jean-François Vilotte, futur président de l'ARJEL donne sa première interview, et certains commentaires nous paraissent intéressants :

- une fois les décrets d'application de la nouvelle loi, et dans la période de transition qui pourrait aller jusqu'à lancement de la Coupe du Monde de Football, le PMU devra avoir obtenu un agrément pour proposer des jeux en ligne.

Ce qui concrètement veut dire que sans agrément pour les paris hippiques, le site PMU.FR pourrait ne plus fonctionner, ou tout au moins être hors la loi.

- les nouveaux opérateurs de jeux, pour faire de la publicité, devront avoir obtenu leur agrément. La publicité sera encadrée, et l'ARJEL engagera des poursuites en liaison avec la police judiciaire et les douanes si des sites non autorisés faisaient de la publicité.

Certains ayant déjà commencé à faire de la publicité (direct et indirect), il sera intéressant de voir la position de l'ARJEL au terme de la période de transition.

dimanche 11 avril 2010

La TRANSPARENCE selon France Galop :

Posted on/at 19:19 by "Actionnaires du Galop"

Traditionnellement les résumés, compte rendus et procès verbaux des réunions des instances de France Galop sont approuvés à la réunion suivante. Ils restent confidentiels jusqu’à cette approbation. Et même après... Puisque les Actionnaires du Galop se sont vu reprochés par les dirigeants de divulguer des informations dans la chronique des instances qu’ils tiennent depuis juin 2000 sur leur site www.action-galop.com.
Aujourd’hui, France Galop diffuse en toute précipitation à la presse des « résumés » non validés : dont les données seront revues et parfois (souvent) complétés et corrigés, mais ces changements ne seront pas diffusés !
Nous trouvons que c’est une forme de désinformation, un moyen de passer messages et réformes en force, dans un total non respect des membres de ces instances !
A moins de prévoir à l’avenir un espace à chacun pour donner sa version de la même réunion … Ce qui ne semble pas être dans l’esprit de ces méthodes !

Les photos d'arrivées ne figurent plus sur le site www.france-galop.com

Posted on/at 19:18 by "Actionnaires du Galop"

Ne cherchez plus les photos d'arrivées sur le site www.france-galop.com, celles ci ne figurent plus.

Elles demeurent disponibles sur le site de Zeturf, mais est-ce la meilleure façon de fidéliser les parieurs et professionnels à consulter le site du PMU ?

Paris-Turf publie sur son blog et dans son quotidien le compte-rendu du dernier Conseil du Plat de France Galop.

Posted on/at 19:08 by "Actionnaires du Galop"

Mardi, s'est déroulé le premier Conseil du Plat de l'année 2010, au siège de France Galop. Une occasion, pour les socioprofessionnels élus dans cette instance, de balayer bon nombre de sujets d'actualité, passés, présents ou à venir.  François Boulard, directeur technique, effectue le tour d'horizon de tous les points abordés.

> Cagnes et Pau :

En dépit de conditions météorologiques assez défavorables, les deux meetings d'hiver organisés dans le Sud-Est et le Sud-Ouest se sont déroulés de manière jugée “satisfaisante”, même si la piste en gazon cagnoise a montré ses limites. “On a besoin de ces deux pistes, gazon et PSF, pour assurer le programme”, redisent sociopros et membres du Conseil d'Administration de FG. Cela dit, “il est nécessaire de procéder à des travaux d'assainissement et de drainage sur tout un tronçon” (au niveau du dernier tournant). Ces réalisations sont à engager sans attendre pour résoudre le problème, une bonne fois pour toutes.

> Plat/obstacle : la règle du 2/3-1/3 respectée

153,3 millions d'euros d'encouragements ont été versés en plat, en 2009, sous la forme suivante :

- 93,9 millions en prix de course

- 36 millions en primes propriétaires

- 16,6  millions en primes éleveurs

- 6,8 millions en contributions diverses (dont déplacements). 

En obstacles, ce sont 74,3 millions d'euros qui ont été rétrocédés aux acteurs sous forme de :

- 60,8 millions de prix de course

- 10,2 millions de primes éleveurs

- 3,3 millions en divers

La règle du 2/3-1/3, voulue par France Galop, est donc globalement respectée, le plat ayant obtenu en 2009 67,3 % des subsides contre 32,7 % à l'obstacle.

> Quand Chantilly s'efface

À dater de la mi-juillet, l'hippodrome de Chantilly va fermer ses portes (temporairement), le temps de construire une piste en sable fibré. Les trois épreuves de groupe III qui y étaient programmées vont être transférées à Maisons-Laffitte (Prix d'Arenberg le 13/09, Prix Eclipse le 9/10) et Longchamp (Prix d'Amale, le 9/09). Les sept listed-race cantiliennes de fin de saison seront dispersées entre les sites de Saint-Cloud, Longchamp et Maisons.

Autre décision : le Prix de la Forêt (groupe I) sera programmé désormais le dimanche de l'Arc, et non pas la veille comme en 2010. Le dimanche phare de Longchamp proposera, en conséquence, un nombre record de huit groupes I.

> Des Poules bien portantes, des réclamers à revoir

Les engagements dans les courses de groupe (et notamment les Poules et classiques) ont généré 5,3 millions d'euros en 2009, soit près de 20 % du montant des allocations distribuées dans ces épreuves. Cette enveloppe augmente d'une année sur l'autre, ce qui a permis à FG de se constituer une réserve de 1 million d'euros. 325.000 euros ont été dégagés de cette cagnotte pour doter six groupes I de 50.000 euros supplémentaires et financer le passage du Prix Djebel au niveau de groupe III.

Concernant les réclamers, le changement de règle décidé en début d'année par les trotteurs a fait réagir certaines édiles de France Galop.

Ces épreuves génèrent chaque année un excédent de 1 million d'euros côté parisien, et 800.000 euros en province. Une majorité, au sein du Conseil du Plat, convient de se pencher sur le sujet. L'idée serait que le propriétaire puisse percevoir 50 % du montant de l'excédent éventuel tout en payant 50 % de la “défense” éventuelle. Le Conseil d'Administration de France Galop aura l'occasion de se prononcer sur cette proposition qui pourrait être ensuite testée, à titre provisoire dans un premier temps.

> Centres d'entraînement : le sujet abordé

À défaut d'être à l'ordre du jour, le sujet des centres d'entraînement et de leurs coûts de revient, pris en charge par France Galop, a été abordé en fin de séance. Henri-Alex Pantall (voir encadré) et Axelle Nègre se sont fait les interprètes de tous les entraîneurs, installés dans des structures privées, émus par la situation actuelle. “De premières décisions ont été prises par le Conseil d'Administration” confirme François Boulard. “Il appartient maintenant aux trois commissions consultatives créées pour l'occasion de travailler sur ce dossier sensible et de faire des propositions qui seront soumises aux Conseils des plat et de l'obstacle”. Le sujet, c'est certain, ne sera plus enterré.

ZETURF ne sera par rentable avant deux ans.

Posted on/at 19:04 by "Actionnaires du Galop"

Dans une interview publiée sur Capital.fr, Emmanuel de Rohan Chabot annonce que Zeturf ne sera pas rentable avant 2 ans.

Pour rappel, Zeturf a été créée à Malte en 2005. En juillet 2005 Zeturf est condamné devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour le caractère illicte de son activité de prise de paris. En janvier 2006, la cour d'appel confirme la condamnation de Zeturf. Mais en juillet 2007, la Cour de Cassation donne raison à Zeturf en se fondant sur la jurisprudence européenne.

Zeturf a réalisé un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros en 2009, et affiche un TRJ (taux de retour aux joueurs) de 95%. Les mises sont taxées à 0,5% à Malte contre 15,5% en France (7,5% pour l'Etat et 8% pour financer la filière hippique), ce qui a permis à Zeturf de dégager une marge de 6,75 millions d'euros en 2009.

Pour maintenir une rentabilité comparable, Zeturf devra offrir un TRJ de 80%, ce qui le rendra nettement moins attractif.

vendredi 9 avril 2010

Signature d'un accord entre LE MONDE.FR et SPORTINGBET.

Posted on/at 12:07 by "Actionnaires du Galop"

LE MONDE.FR et SPORTINGBET viennent de signer un accord de partenariat de 2 ans.

Ce partenariat sera constitué d'un accord publicitaire et de la mise en place d'un espace co-brandé, accessible depuis les pages de la chaine Sport du MONDE.FR.

L'accord se traduira par la mise en place d'un site de paris gratuits dans un premier temps, puis un site de paris payants dès que l'ARJEL aura délivré l'agrément nécessaire.

SPORTINGBET est une société de droit britannique, cotée à la Bourse de Londres, et leader des bookmakers en ligne en Europe, en Australie et en Amérique du Sud. Elle est spécialisée dans le pari "in play" qui permet aux joueurs de parier en temps réel pendant le déroulement d'un évènement.


Signature d'un accord entre M6 et Mangas Gaming.

Posted on/at 11:40 by "Actionnaires du Galop"

M6 et le groupe français de paris sportifs et de jeux en ligne viennent de signer un partenariat stratégique d'une durée de 4 ans.

Mangas Gaming est détenue à parité par Stéphane Courbit et Les Bains de Monaco, et est opérateur de BetClic et d'Everest Poker.

L'accord semble construit autour du parrainage d'émissions de poker et de sports, portées par des figures de l'antenne M6 (Mélissa Theuriau ou Estelle Denis).

Dans une interview publiée par le journal Challenges du 8 avril, Isabelle Parize, vice-présidente de Mangas Gaming, annonce que dès le mois de juin, Mangas Gaming proposera une offre de paris hippiques.

Signature d'un accord entre Canal+ et Labrokes.

Posted on/at 09:59 by "Actionnaires du Galop"

Canal+ et le bookmaker Ladbrokes viennent de signer une joint venture qui verra les deux groupes lancer un site de jeux et de paris en ligne commun sous un nouveau nom une fois les agréments accordés par l'ARJEL.

La joint venture est basée sur un partenariat 50/50, qui se sont engagés à investir chacun 2,25 millions d'euros.

L'actuel directeur du igaming chez Ladbrokes, John O'Reilly, sera le responsable de ce nouveau groupe.

Canal+ dispose d'une option de vente pour une période de 7 ans après la fin de la cinquième année de la joint venture.

Ladbrokes s'est engagé à ne pas lancer sous sa propre marque une autre offre de paris en ligne pendant les deux ans suivant la création de cette joint venture.

Jean-François Villote, futur président de l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne).

Posted on/at 00:02 by "Actionnaires du Galop"

jeudi 8 avril 2010

France Galop et son Président ne communiquent plus que par la presse spécialisée.

Posted on/at 14:19 by "Actionnaires du Galop"

France Galop ayant décidé d'informer par communiqués de presse exclusivement, nous avons décidé, au sein de ce blog, de vous poster systématiquement ces textes.

Il est regrettable et dommageable que les professionnels apprennent dorénavant les nouvelles, souvent structurantes, concernant leur institution par la presse.

La FIAH prend note de l'impossibilité d'une doctrine commune européenne sur les gênes de courses.

Posted on/at 14:18 by "Actionnaires du Galop"

COMMUNIQUE DE LA FEDERATION INTERNATIONALE

DES AUTORITES HIPPIQUES DE COURSES AU GALOP (FIAH) du 8 avril 2010

La FIAH a pris connaissance de la position de France Galop exprimée dans un Communiqué de son Président, Edouard de Rothschild, concernant la doctrine pour le jugement des gênes en courses.

La FIAH prend note de l’impossibilité d’une évolution, à court terme, des doctrines actuelles en Europe en raison des spécificités de l’organisation et du marché des jeux des pays concernés.
Elle souligne avec intérêt la poursuite des réunions de concertation entre les Autorités Hippiques européennes afin de rechercher les points de convergence possibles à terme.

Toutefois, la FIAH tient, à cette occasion, à remercier les membres du Comité International d’Harmonisation des Codes des Courses et tout particulièrement son Président, M. Rob de KOCK, dont les efforts ont permis de trouver un terrain d’entente dans plusieurs domaines.

En effet la FIAH se félicite que les travaux de ce Comité aient permis de trouver un consensus sur des normes en matière d’utilisation de la cravache en course qui ont ainsi pu être intégrées à l’Article 11 bis dans l’édition 2010 de l’Accord International sur l’Elevage, les Courses et les Paris.

En outre, le Président de la FIAH, Louis ROMANET, tient à souligner l’importante avancée aux Etats-Unis, qui a permis d’aboutir, à compter de 2010, à l’interdiction totale de l’utilisation des stéroïdes anabolisants dans la quasi-totalité des courses et notamment dans toutes les courses de Groupes et les Listed Races.

La doctrine française de jugement des gênes en courses ne change pas.

Posted on/at 14:00 by "Actionnaires du Galop"

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de France Galop le 8 avril 2010

Déclaration du Président Edouard de ROTHSCHILD

OBJET : Réflexion sur la doctrine française de jugement des gênes en courses.
________________________________________

Boulogne-Billancourt – 8 avril 2010 - A l’occasion des diverses positions exprimées à l’issue du Qatar Prix Vermeille et de la rétrogradation de DAR RE MI, j’avais annoncé un processus de consultation et de réflexion sur la doctrine française de jugement des gênes en courses, et sur la recherche d’une harmonisation internationale.

A ma demande la concertation a été complète et approfondie.

Sous l’autorité du Président du Conseil Juridictionnel, Alain de KERMADEC et du Premier Commissaire de FRANCE GALOP, Jean-Pierre COLOMBU, plusieurs réunions ont été organisées, permettant aux principaux acteurs des courses (propriétaires, éleveurs, entraineurs, jockeys, commissaires) ainsi qu’à des observateurs (journalistes) d’exprimer leur point de vue.

Jean d’INDY, Vice Président de FRANCE GALOP accompagné d’Henri POURET, Directeur de la Réglementation, ont participé à ma demande à une réunion informelle avec les autorités anglaises et irlandaises afin de comparer les doctrines, leurs conséquences et les perspectives d’évolution envisageables pour chacun. Dans le même temps, le sujet à été maintes fois évoqué dans un certain nombre de réunions internationales.

Enfin, j’ai entrepris sur ce point un certain nombre de consultations et organisé plusieurs débats avec les membres des instances décisionnaires de FRANCE GALOP (Conseil d’Administration et Comité).

Les conclusions que je tire de ces quelques mois de consultations sont les suivantes :

1°) Au plan européen :

De nos consultations actuelles tant bilatérales qu’au sein des réunions de la Fédération Internationale, il apparaît que l’Angleterre comme l’Irlande n’envisagent pas - et pour des raisons qui tiennent aux spécificités de leur organisation et de leur marché des jeux - une évolution sensible de leur doctrine notamment pour ce qui concerne la manière d’apprécier les gênes en courses.

2°) Au plan français :

Il existe un fort consensus des acteurs français des courses pour conserver l’architecture générale de la doctrine française telle qu’elle est aujourd’hui en application.

Elle se caractérise par le déclassement de l’auteur d’une gêne derrière le concurrent gêné si la gêne a empêché ce dernier d’obtenir une allocation ou une meilleure allocation.

Elle correspond de notre point de vue aux contraintes imposées par la présence forte dans notre gamme de paris des “paris de combinaison” qui donne - plus qu’ailleurs en Europe - une importance déterminante au classement des chevaux arrivés premier, second, troisième, quatrième et cinquième (Quinté +) contrairement à d’autres pays où le jeu “gagnant” est prédominant.

Elle est l’expression d’une volonté politique de sanctionner plus sévèrement les fautes des jockeys afin d’assurer la meilleure régularité possible dans nos épreuves.

Elle induit enfin une pression plus grande sur les jockeys en matière de sécurité vis à vis des autres concurrents et de leurs chevaux à l’heure où l’opinion publique est à juste titre plus attentive à la notion de respect des animaux.

Aussi l’harmonisation des règles au niveau européen ne semble pas devoir pouvoir se réaliser à court terme.

J’ai néanmoins demandé que nous puissions poursuivre toutes les réunions de concertation des Commissaires et des services afin que l’information puisse circuler dans les meilleures conditions et qu’au fil du temps tout point de convergence puisse être acté.

Des réunions de Commissaires anglais, irlandais et français il ressort que plus de 80% des incidents de courses sont jugés, certes sur la base de doctrines différentes, mais aboutissent à des conclusions, à des décisions et à des sanctions extrêmement proches.

Les divergences entre les différentes doctrines ne sont particulièrement sensibles et mises en évidence que dans quelques cas plus médiatiques notamment dans les épreuves de sélection internationales.

Dans l’immédiat, j’ai demandé aux services de FRANCE GALOP de mettre en œuvre un certain nombre de moyens d’information afin de mieux faire comprendre et partager la doctrine et le Code français à l’ensemble des parties susceptibles d’être concernées par nos règles, notamment les professionnels anglais et irlandais qui sont habitués à des règles divergentes. Il importe que les règles de droit soient acceptées et surtout comprises par ceux qui doivent les respecter.

Conseil du Plat du 6 avril

Posted on/at 01:53 by "Actionnaires du Galop"

A l’occasion du Conseil du Plat du 6 avril, nous avons regretté que le Conseil n’ait pas été consulté sur le financement des centres et reçoive les dossiers au dernier moment.
Nous avons réaffirmé qu’aucune augmentation des cotisations sur les centres d’entraînement ne sera acceptée avant que les comités consultatifs se soient réunis et aient pu prendre connaissance des chiffres détaillés et notamment des coûts d’exploitation de ces centres. La question de compléter le financement par une subvention a été abordée, certains ont proposé que les centres privés profitent également d’une aide. Ce qui a paru envisageable en fonction de leur participation à la recette. Une forme d’indemnité aux partant Pmu entraînés en France a été évoquée. Nous allons préparer une simulation.
En ce qui concerne la proposition du Président des P.P. de faire évoluer les courses « A réclamer ». Il a été rappelé qu’il y a 15 ans, il a refusé tout net d’envisager que le propriétaire touche plus sur les excédents. Au Conseil, les réactions sont contrastées. Certains refusent tout changement, d’autres sont partisans d’un changement. En alternative à un mauvais projet qui privait les propriétaires de 500k€ au profit des sociétés organisatrices, nous avons proposé le 50% / 50 % : Ainsi le propriétaire encaisserait la moitié de l’excédent et paierait la moitié d’un rachat éventuel. Le bilan serait à l’avantage des propriétaires. Le tour de table a opté pour cette solution, recommandant une application provisoire à fin d’étude … Attendons que le Conseil de l’Obstacle donne son avis, puis le CA …

mercredi 7 avril 2010

Paris en ligne (agenda)

Posted on/at 13:32 by "Actionnaires du Galop"

Compte tenu des longues discussions parlementaires, le calendrier s'avère tendu pour voir les premiers agréments délivrés par l'ARJEL avant le début de la coupe du monde de football (11 juin).

Les premiers dossiers pourront être déposés début mai, il faudra au préalable purger tous les recours possibles, à savoir celui devant le Conseil Constitutionnel qui nécessitera 8 à 15 jours, puis les délais de carence de la Commission Européenne. S'ajoute ensuite la publication des décrets d'application qui devront notamment être examinés par le Conseil d'Etat et la CNIL.

A priori il ne restera à l'ARJEL que 2 à 3 semaines pour statuer sur les dossiers, qui pourraient être nombreux. Ce n'est d'ailleurs pas moins de 11.000 dossiers (cahiers des charges et dossiers techniques) qui ont été téléchargés sur le site de l'ARJE à fin mars.

L'ARJEL pourrait d'ailleurs faire appel à des prestataires extérieurs pour absorber ce démarrage.

mardi 6 avril 2010

Adoption du projet de loi sur les paris en ligne.

Posted on/at 17:25 by "Actionnaires du Galop"

Par 299 voix contre 223, le Parlement a adopté (comme l'avait fait le Sénat le 24 février dernier) le projet de loi ouvrant à la concurrence les paris hippiques, les paris portifs et le poker.

Le Groupe Lucien Barriere pourrait se lancer dans les paris hippiques.

Posted on/at 10:12 by "Actionnaires du Galop"

Le groupe Barrière qui sera très prochainement introduit en bourse, annonce qu'il pourrait se lancer dans les paris hippiques. Pour autant, aucun partenariat n'a encore été annoncé, on sait que la Française des Jeux est déjà partenaire du Groupe Lucien Barrière pour le poker en ligne.

dimanche 4 avril 2010

"On va dans le mur !" par Corine Barande-Barbe (article paru dans le JDG du 4 avril 2010)

Posted on/at 22:46 by "Actionnaires du Galop"

A l’heure de l’ouverture, le fonctionnement de France Galop se dégrade : les décisions sont communiquées aux membres par voie de presse ! Le Conseil d’Administration décide sans voter, sans entendre les instances et, plus grave, sans tenir compte de la voix qui s’élève en provenance directe du terrain.
Le Conseil d’Administration se réunit pour édicter, avant le Comité et avant les Conseils du Plat et de l’Obstacle, censés débattre de la politique générale de leur discipline. La question des centres ne leura jamais été présentée. La manoeuvre qui consiste à créer des Comités consultatifs (sans aucun pouvoir) qui se réuniront après que les décisions soient prises et annoncées est inacceptable.

La logique d’entreprise voudrait que France Galop définisse un objectif, puis étudie les données pour optimiser le parc de chevaux disponibles, tout en préservant les points névralgiques. Depuis 15 ans, on avance au coup par coup, sans anticiper et, brutalement, il faut boucher les trous d’une gestion empirique. En 2008, on ponctionne tout le monde en consacrant un tiers de l’augmentation des allocations au budget des indemnités de transports pour préserver la recette. En 2010, on veut ponctionner les seuls propriétaires des 70% de chevaux entraînés sur les centres. Pourquoi ?
Le nombre de galopeurs, le besoin en partants et en courses supports d’enjeux PMU et l’enveloppe des allocations mettent en évidence les priorités. Et France Galop dispose de moyens pour organiser un fonctionnement serein, sportif et incitatif à tous les niveaux.

Il n’est pas question pour les propriétaires de refuser de faire un effort (de plus !).
Mais un effort instruit de chiffres précis et assorti d’un droit de regard sur son utilisation, AVANT de le chiffrer. Les représentants socioprofessionnels se sont réunis pour travailler ensemble : à ce stade, atteindre une couverture de 50% sur 5 ans dans une gestion plus transparente leur paraît « envisageable ».
Les propriétaires ne devraient pas voir leurs taxes augmenter brutalement. Au-delà des 50% envisagés, le solde du financement des centres d’entraînement revient à la collectivité, (utilisateurs des centres compris), comme le budget des transports. Le même esprit doit animer la gestion de tout le service dit « public ». Les chiffres des enjeux sont corrects et il y aura un bonus fiscal. Quand l’Etat prévoit une taxe affectée de 8%, n’est elle pas constitutive d’aide pour soutenir l’intérêt général ?

Ne cédons pas à la tentation de faire payer les erreurs par notre clientèle.

Le Galop change: les socioprofessionnels parlent d’une même voix. Ils ne se contenteront plus de promesses : dire quelque chose et écrire autre chose ; modifier le Budget sans consultation. Les prochains Conseils et le Comité seront l’occasion de reparler du dossier des Centres d’entraînement qui devra intégrer les demandes actuelles des socioprofessionnels et une clause de « revoyure » certaine avant le prochain Budget.

Et puisque les Statuts doivent être modifiés, pourquoi ne pas envisager une modification du Décret pour augmenter la participation des socioprofessionnels au Comité et surtout au Conseil d’Administration qui n’est plus suffisamment représentatif ? »

vendredi 2 avril 2010

PMU.fr

Posted on/at 11:03 by "Actionnaires du Galop"

10h50 les cotes sont rétablies, nous nous inquiétons toujours des dysfonctionnements trop fréquents du site PMU.fr surtout à l'aube de l'arrivée de concurrents techniquement "affutés".

PMU.fr : nouveau problème informatique

Posted on/at 10:40 by "Actionnaires du Galop"

Ce matin sur le site PMU.fr à 10h30 aucune cote n'est disponible pour les courses de la journée.

jeudi 1 avril 2010

La vérité sur les amendements déposés sur le projet de loi pour l’ouverture à la concurrence des paris en ligne :

Posted on/at 14:31 by "Actionnaires du Galop"

Qui était visé par ces amendements

- Stéphane Courbit (principal actionnaire de Mangas Gaming) à l'heure où la régie publicitaire de France Télévisions va lui être confiée, un amendement réclamait l'interdiction de toute publicité en faveur des opérateurs de jeux et paris en ligne dans les programmes des chaines de télévisions et des radios publiques.

- le fournisseur d'accès Free (qui s'est allié à Chiligaming), un amendement réclamait l'interdiction de la publicité pour les jeux dans les services d'une société de communication au public en ligne qui détient tout ou partie du capital d'une entreprise opérateur de jeux ou de paris en ligne.

- dans la même logique les opérateurs de téléphonie étaient visés (Orange notamment)

- Winamax, un amendement souhaitait que l'agrément ne soit pas délivré aux entreprises dont le nom de domaine laisse entendre que le gain est systématique (genre gagner-au-poker).

Confidentiel

Posted on/at 00:46 by "Actionnaires du Galop"

Un groupe d’opérateurs en ligne étrangers s’apprête à proposer de sponsoriser les chevaux des centres d’entraînement français, pour s’assurer qu’il y aura toujours le nombre de partants nécessaires pour préserver les enjeux dans nos courses !

Affaire à suivre …

mercredi 31 mars 2010

2ème jour d’examen à l’Assemblée Nationale en 2ème lecture du projet de loi sur l’ouverture à la concurrence des paris en ligne.

Posted on/at 22:35 by "Actionnaires du Galop"

Les débats ont été une nouvelle fois interrompus suite à une interruption de séance à 17h30 afin que les députés UMP puissent se rendre à l’Elysée. Les députés de l’opposition ont vivement critiqué l’interruption des travaux.

La majorité n’a déposé aucun amendement, et a décidé de repousser les 200 amendements de l’opposition, pour une adoption définitive le 6 avril prochain.

Dépenses de publicité.

Posted on/at 22:07 by "Actionnaires du Galop"

En plein 16ème arrondissement de Paris (Porte d'Auteuil), le PMU et France Galop s’affichent sur une surface de 216 m2. Une bâche "Clear Channel" dévoile des créations réalisées par l’agence de publicité DDB pour France Galop et par Publicis Conseil pour le PMU, et pour une période annoncée d’un an. Benoit Cornu, directeur de la communication du PMU, justifie cet investissement couteux dans le cadre de l’ouverture des paris en ligne à la concurrence.












A quoi correspond le 1% évoqué dans l'affaire du financement des centres ?

Posted on/at 13:48 by "Actionnaires du Galop"

Le prélèvement de 1% sur les gains en victoires (sans les primes) est appliqué depuis des années à Chantilly et Maisons Laffitte. Il devait être temporaire, mais il perdure ... Bien qu'il ne soit mentionné nulle part, sauf dans une annexe du Budget ... et au débit du propriétaire. Jamais dans les plaquettes ou pages web qui détaillent les allocations. Si bien que beaucoup de propriétaires n'étaient pas conscients de ce prélèvement.

Le projet voulait étendre cette taxe à tous les centres et SURTOUT englober les primes, sans consulter personne, ce qui est énorme ! Puis l’étendre encore aux 2è et 3è places, ce qui ferait que certains gagneraient moins que d’autres et surtout pas le nominal affiché sur le programme !

Finalement, le 1% reste ce qu’il était : sur les seuls gains en victoires, mais il est désormais également appliqué à Deauville. Il semble que les autres centres aient refusé d’en entendre parler et auraient obtenu gain de cause... Mais pour en être sûr, il faudra attendre que les medias grand public nous en parlent. Puisque c'est la nouvelle forme de communication de France Galop !

COMPTE-RENDU DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE FRANCE GALOP DU MARDI 30 MARS 2010.

Posted on/at 11:17 by "Actionnaires du Galop"

Boulogne-Billancourt – le 31 mars 2010 - Le Conseil d’Administration de France Galop s’est réuni le mardi 30 mars sous la Présidence de Monsieur Edouard de ROTHSCHILD.

Les administrateurs ont examiné :

1. Les résultats de France Galop
La situation arrêtée au 28 mars, présente un Chiffre d’affaires du PMU en hausse de 0,8% et un produit brut des paris (PBP) à + 1% (National France). Le PBP des paris augmente au total de 2,2 % avec les courses étrangères et les courses régionales. Les résultats restent globalement plutôt positifs.

2. Le bilan des meetings de Pau et Cagnes
Les membres du Conseil d'Administration ont été informés des bilans des Meetings d'hiver de Pau et Cagnes. Malgré des conditions météorologiques défavorables (gel, neige et pluie), l'ensemble des réunions ont pu être courues dans des conditions satisfaisantes (une seule réunion à Pau a été déplacée de quelques jours). Par ailleurs, conformément aux souhaits d’une majorité de professionnels, le Conseil d’Administration a rappelé la nécessité de conserver les deux pistes plates (PSF et gazon) de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer. En conséquence, des travaux de drainage indispensables devront être entrepris sur la piste en gazon à l'intersaison afin de garantir les conditions techniques nécessaires à la parfaite organisation du meeting.

3. Le point sur l’ouverture du marché des jeux en ligne
L’adoption en seconde lecture par le Parlement du projet de loi sur l’ouverture du marché des jeux en ligne devrait permettre une promulgation de la loi courant mai 2010 et une ouverture du marché avant le début de la Coupe du Monde de football.

4. Les allocations 2010
Il avait été décidé par le Conseil d’Administration de novembre 2009 une augmentation des encouragements et allocations de 1% pour 2010, tout en convenant de refaire un point lors du Conseil d’Administration de fin mars 2010. A la lumière du calendrier de promulgation de la loi relative à l’ouverture du marché des jeux en ligne (et de l’impact fiscal lié), le Conseil d’Administration a décidé de maintenir l’augmentation des encouragements et allocations à hauteur de 1% pour 2010.

5. Le financement des centres d’entrainement
Le Conseil d’Administration de France Galop a pris connaissance des positions exprimées lors de la réunion des comités consultatifs de gestion des centres d’entraînement de Chantilly, Deauville et Maisons-Laffitte en date du 09 mars 2010.

Le Conseil d’Administration a pris acte :

  • de la demande d’Associations de propriétaires et d’entraîneurs visant à échelonner les mesures d’augmentation des tarifs d’entraînement sur une période plus longue que 3 ans, en portant celle-ci à 5 ans, tout en actant le principe d’une actualisation annuelle de ces tarifs
  • de faire le choix de mesures spécifiques selon les sites. Les besoins de rattrapage pour atteindre l’objectif initial d’un taux de couverture des coûts de fonctionnement de chaque centre par les propriétaires à hauteur de 60 % représentent en effet des efforts différents et n’impliquent pas la même urgence.
En conséquence, le Conseil d’Administration a décidé la mise en œuvre, à compter du 2° trimestre 2010, d’un certain nombre de mesures, détaillées ci-dessous.

Pour 2011 et au-delà, aucune mesure n’est décidée à ce jour, dans l’attente des propositions des comités consultatifs de gestion qui vont se réunir à nouveau dans les semaines à venir.

Les mesures entrant en application au 01 avril 2010 sont les suivantes :

• Centre d’Entraînement de Chantilly
  • augmentation de 10 euros du montant de la cotisation mensuelle d’entraînement, porté à 74 euros HT,
  • augmentation de 2 euros du montant des galops gazon, porté à 15 euros HT,
  • application d’un tarif de 10 euros HT par galop gazon sur les pistes intérieures,
  • application d’un tarif de 7 euros HT par passage aux stalles de départ.
Le cumul de ces mesures en année pleine, sur la base des volumes d’activités de 2009, représenterait un montant de recettes supplémentaires de 450 keuros environ.

Ce montant représente 38 % de l’effort financier à réaliser pour atteindre un taux de couverture des coûts de fonctionnement du centre d’entraînement par les propriétaires à hauteur de 60 %.

Centre d’Entraînement de Maisons-Laffitte
  • augmentation de 22 euros du montant de la cotisation mensuelle d’entraînement, porté à 60 euros HT,
  • augmentation de 2 euros du montant des galops gazon, porté à 15 euros HT.
Le cumul de ces mesures en année pleine, sur la base des volumes d’activités de 2009, représenterait un montant de recettes supplémentaires de 194 keuros environ.

Ce montant représente 13 % de l’effort financier à réaliser pour atteindre un taux de couverture des coûts de fonctionnement du centre d’entraînement par les propriétaires à hauteur de 60 %.

Centre d’Entraînement de Deauville
  • augmentation de 10 euros du montant de la cotisation mensuelle d’entraînement, porté à 56 euros HT,
  • augmentation de 4 euros du montant des galops gazon, porté à 12 euros HT,
  • application d’un prélèvement de 1 % sur les victoires.
Le cumul de ces mesures en année pleine, sur la base des volumes d’activités de 2009, représenterait un montant de recettes supplémentaires de 63 keuros environ.

Ce montant représente 16 % de l’effort financier à réaliser pour atteindre un taux de couverture des coûts de fonctionnement du centre d’entraînement par les propriétaires à hauteur de 60 %.

6. La diffusion des images de courses

Un premier bilan des audiences des émissions diffusées sur France 3 a été fait après 5 mois d'exposition (période septembre 09 / février 2010). Les résultats d'audience sont conformes aux performances globales de l'antenne France 3 sur le créneau horaire avec près de 900 000 téléspectateurs en moyenne le week-end et 640 000 téléspectateurs en semaine pour l'émission "En course sur France 3" (diffusion en direct du Quinté). En moyenne, l'audience du Quinté est plus que doublée du lundi au samedi et en augmentation de 30 % le dimanche par rapport à l'ancienne exposition Canal +.

Le programme court "La minute Epique" réunit quant à lui en moyenne 1 200 000 téléspectateurs chaque jour. Sur ce dernier sujet, une réflexion sera menée pour faire évoluer le concept créatif et le créneau de programmation.

7. Les conditions générales des courses 2010

Le Conseil d’administration a adopté les conditions générales des courses pour l’année 2010.

8. La modification des Statuts de France Galop

Il a été décidé de soumettre au vote du Comité de France Galop du 19 avril prochain une modification des Statuts de France Galop résultant de l'ouverture prochaine du marché des paris en ligne.

9. L’aménagement du Code électoral

Dans la perspective des élections de fin 2011, il a été décidé de lancer une consultation technique sur les modalités d’un passage au vote électronique et de présenter une proposition d’aménagement du code électoral intégrant cette évolution au Conseil d’Administration du mois de mai pour une approbation par le Comité de juin 2010. En tout état de cause, en cas d’introduction de ce nouveau dispositif de vote, la possibilité d’un vote traditionnel par voie postale pourra être maintenue.

10. Le fonds de reconversion des chevaux

Le Conseil d’Administration a réaffirmé son attachement à la pérennité du fonds de reconversion des chevaux de courses. Il a en conséquence été décidé d’équilibrer le budget 2010 de ce fonds par le biais d’une subvention additionnelle de France Galop de 50 000 euros.

Pour 2011 et au-delà et afin de garantir la pérennité du fonds qui nécessite de disposer d’une dotation annuelle de 250 000 euros, il a été demandé de procéder à une présentation lors d’un prochain Conseil d’Administration de 2 solutions alternatives :

  • une subvention directe de France Galop de 250 000 euros,
  • la mise en place d’un prélèvement de 1/1000ème sur l’ensemble des allocations.
Par ailleurs, le recours au service de ce fonds pour le placement d’un cheval (facilité par la mise en place d’un numéro vert) s’accompagnera du paiement d’un montant fixe forfaitaire couvrant les frais de base (transport, vétérinaire, castration).

11. La réflexion sur les circuits financiers des courses à réclamer

Le Conseil d’administration s’est montré favorable à l’opportunité d’engager une réflexion sur les circuits financiers des courses à réclamer. Il a décidé de saisir pour avis les Conseils du Plat et de l’Obstacle et de demander à la commission du code d’étudier les conditions d’application de cette évolution avant de prendre sa décision lors d’un prochain Conseil d’Administration.

Méthodes et objectifs...

Posted on/at 01:19 by "Actionnaires du Galop"

Les méthodes sont incroyables !
Ni celles d'une association et à mille lieues de la politique d'entreprise annoncée :
Les intérêts particuliers dominent au détriment de l'intérêt général.

Mais les chiffres sont têtus et les responsables devront assumer leurs choix. N'y a t'il pas un paradoxe certain à pénaliser ceux qui soutiennent la recette ?
Il faut évidemment plutôt développer l’incitation, à commencer par les centres d'entraînement : Alors que les lots se creusent, ce qui nuit à l’intérêt général, savez vous que 40% des partants au galop sont des partants PMH ?
Ce réservoir de chevaux est sous exploité : on leur offre, à proximité de leurs écuries des tas de petites courses à 6 partants, parfois 5. .. soit une distribution d’allocations très loin du sport et du spectacle !
Pendant ce temps on taxe les centres comme Chantilly qui court 91% de ses partants dans des courses PMU ...On croît rêver !

Hausse brutale des tarifs des centres d’entraînement

Posted on/at 00:34 by "Actionnaires du Galop"

Sur la forme :
Le JdG titre ce soir : « Tout sur les hausses de tarifs dans les centres d’entraînement ». On y retrouve tous les chiffres de l’augmentation. De même dans Paris Turf.
Une fois de plus les socioprofessionnels apprennent leur destin par la presse …
Pas de Communiqué Officiel ! Ou bien doit-on considérer que c’en est un ?
Ce sujet aura été complètement traité en dehors des Conseils du Plat et de l’Obstacle, seules instances statutaires compétentes en la matière … Qu’à cela ne tienne, il n’y a qu’à changer les statuts !
Force est de constater que le Conseil d’Administration de France Galop ne réunit pas un quorum de propriétaires de chevaux entraînés sur les centres d’entraînement publics parisiens de nature à leur permettre d’évaluer l’impact qu’auront leurs décisions en matière d’incitation …

Sur le fond :
Il semble que la résistance ait eu quelques résultats, mais pas suffisamment !
Il y a eu concertation, certes… Mais elle n’a pas été vraiment entendue et on voit que l’Egalité des chances reste un vœu pieux.
A noter que les Présidents d’associations (Actionnaires du Galop, Association des entraîneurs, Associations des Entraîneurs Propriétaires et Syndicat des propriétaires se sont regroupés en une motion pour demander un ajournement de l’application du plan proposé par J. d’Indy, Secrétaire Général des P.P. (Province Paris) et laisser le temps aux Comités consultatifs d’étudier la réalité des chiffres et de construire des propositions alternatives.

Mais on ne se refait pas : A France Galop, on décide d’abord et on consulte ensuite !
Les propriétaires sont comme toujours considérés par France Galop comme des « cochons de payants » et non comme des membres.Il faudra en parler au fameux Département des propriétaires !

En conclusion, on note un recul sur certains points et notamment le délai, mais rien d’acquis.
TOUT RESTE A FAIRE !

mardi 30 mars 2010

Jeux en ligne : débuts difficiles pour François Baroin

Posted on/at 23:02 by "Actionnaires du Galop"

Comme nous l’annoncions plus tôt dans la journée, l’opposition a tenté de faire rejeter le projet de loi relatif à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, et des incidents ont perturbé la 1ère journée des débats.

Après avoir présenté une motion de procédure, l’opposition a tenté de réitérer le « coup » du rejet de la loi Hadopi. En effet, à l’annonce du vote de nombreux députés PS ont surgi dans l’hémicycle, laissant alors la majorité minoritaire. Mais au lieu de procéder au vote, le président de séance, Tony Dreyfus (PS) a suspendu la séance. Dans un brouhaha général, et sous les quolibets, Monsieur Baroin est intervenu en accusant le PS de vouloir « faire un coup ».
Les députés UMP n’étant toujours pas assez nombreux, une seconde suspension de séance a été demandée. C’est alors Bernard Accoyer qui est venu au perchoir, l’UMP étant redevenue majoritaire, la motion a été mise au vote et rejetée. Jean-Marc Ayrault (PS) dénonçant la présidence de l’Assemblée Nationale d’avoir interrompu un vote en cours a lancé « On débat d’un texte sur les jeux en ligne, et cela commence par une tricherie ! ».

Les Verts au vert ou… le Vert est dans le fruit.

Posted on/at 16:05 by "Actionnaires du Galop"

Entendu dimanche à Auteuil :
Il y a quelques jours un monsieur costume cravate, mallette en cuir à la main, aurait arpenté les allées d'Auteuil. Ni un policier, ni un inspecteur des impôts… mais un huissier.
Son travail aurait été, disent certains, de compter le nombre de personnes présentes sur l'hippodrome, mandaté par un parti politique Vert. Il aurait dénombré 312 passionnés… Cela ne fait pas beaucoup par hectare !
Attirer la foule le dimanche ou le jour du Grand Steeple, c'est possible. Mais en semaine c'est quasiment mission impossible. Et cela n'échappe pas à tout le monde.

Un Actionnaire du Galop au champ.

DERNIERE MINUTE : loi sur les paris en ligne

Posted on/at 12:58 by "Actionnaires du Galop"

Alors que les débats devraient débuter dans quelques heures, nous apprenons que l’opposition a déposé près de 200 amendements afin de faire barrage sur la loi de régulation du marché des jeux d’argent en ligne. Cette levée de boucliers vise à retarder sa mise en application. Si certains de ces amendements peuvent être qualifiés de rédactionnels, d’autres visent à revenir sur le principe même d’ouverture à la concurrence. Plusieurs amendements visent également les rapports étroits qui ont pu s’établir, ou qui pourraient s’établir entre opérateurs de jeu, médias et groupe de télécommunication. Le débat parlementaire prévoit donc d’être houleux.

Le PMU en ordre de bataille pour l’ouverture des paris en ligne doit encore fiabiliser son infrastructre technique :

Posted on/at 12:22 by "Actionnaires du Galop"

On en sait tous les jours un peu plus sur les conditions de participation du PMU à l’ouverture des paris en ligne. A grand renfort de publicités et de programmes d’affiliation, le PMU a déjà noué deux alliances que l’on peut qualifier de structurantes :

- concernant les paris sportifs, le PMU a noué une alliance exclusive avec l’irlandais Paddy Power, lequel sera rémunéré sur la marge générée, en contrepartie celui-ci ne s’installera pas en France. Cet accord a été conclu pour 5 ans.

- concernant le poker en ligne, un accord a été conclu avec l’anglais Party Gaming, par contre celui n’est pas exclusif, et s’il le souhaite Party Gaming pourra donc également opérer en France sous son propre nom.

Il est intéressant de noter que le Groupe Lucien Barrière, déjà sponsor de France Galop, a finalement choisi de s’associer avec la Française des Jeux pour son offre de poker en ligne.
De son côté la Française des Jeux s’active également. Après avoir raté la reprise du britannique Camelot, exploitant la loterie du Royaume Uni (National Lottery) et laissé ainsi filer la 5ème loterie mondiale, avec plus de 5 milliards d’euros de CA, pour cause de lourdeurs administratives (la FDJ ne serait pas parvenue à déposer son offre dans les temps), elle vient d’acquérir son partenaire technique LVS (Laverock Von Schoultz) pour 16,66 millions d’euros. Le britannique LVS est un spécialiste de plates-formes de prises de paris qui avait déjà collaboré avec la FDJ pour mettre en place son site internet ParionsWeb. Les ambitions de la Française des Jeux sont assez similaires à celles du PMU puisque celle-ci table sur une pénétration du marché de 25% à l’horizon 2012.

Un site www.pronospmu.com (absent des principaux moteurs de recherche) a été lancé en février, permettant aux internautes de faire des pronostics sur des matchs des championnats professionnels de football et de rugby, et d’être récompensés par des cadeaux.

Il est certain que le PMU devra faire de gros efforts pour fiabiliser son infrastructure technique, et ce dans les 2 à 3 mois à venir s’il souhaite tenir une place importante dans les paris en ligne. Si les pannes répétitives, et les imperfections du site www.pmu.fr (comme ce fut le cas lors de la dernière réunion de Dubai), devaient perdurer, il y a fort à parier que les internautes se tourneront vers des sites légaux beaucoup plus fiables.

Paris en ligne :

Posted on/at 11:30 by "Actionnaires du Galop"

Le Groupe Amaury, notamment propriétaire de l'Equipe et du Parisien serait prêt à se lancer dans les paris en ligne, et s'apprête à demander 3 licences : poker, paris sportifs et paris hippiques.

C'est l'entreprise sajoo.fr, créée conjointement par le Groupe Amaury et BWIN, et récemment installée à Boulogne Billancourt, qui développera cette activité.
sajoo.fr table sur un équilibre à 3 ans.


sajoo.fr a déjà engagé des discussions avec Zeturf et le fonds d'investissement Serendipity présidé par Patrick Le Lay, l'intérêt de sajoo.fr étant de pouvoir mutualiser ses mises avec Zeturf (et d'autres prétendants) afin de créer une masse commune capable de concurrencer le PMU.

Nous avons déjà fait part dans ce blog de notre interrogation sur cette gestion des masses communes, dans la cas présent par la société ZETotesystem (filiale de Zeturf) immatriculée à Malte, exclue de tout cadre légal français, et n'entrant donc pas dans le cadre de la nouvelle loi sur les paris en ligne.

Projet de loi sur les paris en ligne :

Posted on/at 09:31 by "Actionnaires du Galop"

Les députés entament ce mardi (30 mars) en deuxième lecture l'examen du projet de loi sur l'ouverture à la concurrence des jeux d'argent et de hasard en ligne.

Un vote favorable devrait intervenir au plus tard demain mercredi.

Le calendrier est serré, le dispositif devant être en place pour le 11 juin, date d'ouverture de la prochaine Coupe du Monde de Football.

samedi 27 mars 2010

Dubai Worl Cup vs PMU.fr

Posted on/at 20:47 by "Actionnaires du Galop"

Bravo à Gloria de Campeao !
Mais pas à PMU.fr !
Le départ prévu à 18h45 est retardé : grâce à cela on voit les chevaux au rond et devant les boîtes …
La course se courre à 18h53
Mais PMU.fr ne prend plus de pari en ligne après 18h45. Tout est bloqué. Dommage, non ?
Surtout qu’il y avait des intérêts français, c’est le moins que l’on puisse dire !
C'est plutôt inquiétant.

jeudi 25 mars 2010

Nomination chez Barouin :

Posted on/at 13:18 by "Actionnaires du Galop"

Didier Banquy, ex Directeur Général délégué du PMU de 2003 à 2004, est nommé directeur de cabinet du nouveau ministre du Budget François Barouin. Il avait été précédemment directeur de cabinet du secrétaire d’Etat au budget en 2004, et Secrétaire Général de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne depuis 2005.