mardi 28 décembre 2010

Arjel le marché des jeux en ligne est légal à 90 % - Entretien-bilan avec Jean-François Vilotte, président de l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), six mois après leur légalisation.

Posted on/at 20:18 by "Actionnaires du Galop"

Le Point.fr : Comment se porte le secteur du pari en ligne ouvert en juin ? Jean-François Vilotte : On dénombre 2,4 millions de comptes ouverts, dont 1,4 million devenus définitifs, c’est-à-dire que leurs titulaires ont adressé aux sites les documents permettant de les identifier. Mais les trois secteurs sont dans des situations différentes. Le poker marche bien avec 280.000 comptes joueurs actifs chaque semaine sur un total de 511.000 comptes actifs. Il devance ainsi les 150.000 comptes actifs qui, chaque semaine, parient sur les sports et les 130.000 qui parient sur les courses de chevaux.Quels sports sont les plus prisés ?
Le football, même s’il n’est pas aussi dominant qu’en Italie, où il concentre 92 % du montant des paris sportifs. En France, le ballon rond représente 57 % des mises. Il a été très fort jusqu’à l’élimination de la France en Coupe du monde. Ensuite, c’est le tennis avec 23 % des mises, devant le volley-ball et le basket avec 4 % des mises. Le rugby n’attire que 2 % des mises.Les opérateurs de paris sportifs, comme Betclic ou Bwin, se plaignent de perdre de l’argent. Ils pressent l’État d’alléger la fiscalité qui les frappe. Est-ce que vous soutenez leur revendication ?
D’abord, l’Arjel n’a pas pour but de pousser à une explosion du marché des jeux en ligne. Les jeux d’argent, ce n’est pas une activité économique banale, elle comporte des dangers. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la publicité en faveur des sites de jeu est encadrée. Concernant la fiscalité, la loi prévoit une clause de rendez-vous dix-huit mois après son entrée en vigueur. Les premières données ne justifient pas que ce rendez-vous soit anticipé.
Stéphane Courbit, le propriétaire de Betclic, va plus loin en coupant drastiquement son soutien financier au monde sportif…
J’avoue avoir du mal à comprendre les opérateurs de paris sportifs : au moment de demander leur licence, tous ont déposé auprès de l’Arjel leur plan d’affaires. Or, à l’analyse, il apparait que certains qui se plaignent aujourd’hui sont en avance sur leur tableau de marche… En outre, sur le premier exercice, les pertes s’expliquent assez naturellement par le coût de recrutement des clients. D’aucuns ont fait le choix de dépenser de grosses sommes dans la publicité et le marketing afin d’obtenir plus rapidement une part de marché importante au détriment de leur rentabilité, tout est question de stratégie. L’Autorité de régulation n’a pas à se prononcer sur ce débat.Stéphane Courbit déclare également que l’Arjel n’a pas les moyens de lutter contre les sites illégaux. Qu’en pensez-vous ?Essayons d’observer les chiffres posément. Avant la légalisation, on estimait que les joueurs français dépensaient plus de 1 milliard d’euros sur les sites illégaux, 600 millions sur les paris sportifs et 400 millions sur les paris hippiques. La Française des jeux était le seul opérateur légal et représentait, disait-on, 4 % de l’ensemble. Cinq mois après l’ouverture du marché en France, les paris sportifs représentent 390 millions d’euros et les paris hippiques 370 millions d’euros. Soit 760 millions d’euros au total. Faites la projection sur un an et vous constaterez qu’on est en phase avec ce que l’on supposait être le chiffre gris du pari illégal. L’Arjel est fondée à dire que 90 % du marché a basculé dans le domaine légal. Le nombre de joueurs français qui jouent sur des sites illégaux est devenu marginal. Le nombre de sites pirates qui accueillent illégalement les joueurs français est également très restreint.Selon vous, la partie contre la piraterie des jeux d’argent serait donc gagnée ?
L’Arjel a assaini le marché. Il faut continuer à être vigilant. Désormais, nous serons probablement confrontés à des démarches plus volontaristes de la part de sites et de joueurs qui ne respectent pas la loi. Ils emploieront des moyens techniques plus importants pour la contourner.
Vous êtes chargé par le ministère des Sports de rédiger un rapport autour de l’éthique du sport face aux paris. Avez-vous, à ce stade, déjà constaté des dérives ?
Chantal Jouanno, la ministre des Sports, a confirmé la mission qui m’avait été confiée par Roselyne Bachelot et qui se traduira par la remise d’un rapport fin mars. Les paris sportifs et hippiques n’ont pas créé la corruption, mais ils ont multiplié le nombre de ceux qui ont un intérêt économique à falsifier la compétition. C’est donc le risque de fraude qui s’est accru. Il y a des mesures à prendre. J’observe, par exemple, que les Italiens ont créé un délit pénal de fraude sportive, ce qui n’existe pas dans la loi française. Il y a des actions de formation, de sensibilisation à mener. De même qu’il est souhaitable de centraliser les informations sur les paris pour détecter les mouvements suspects. L’aspect international ne doit pas être négligé, car une manifestation sportive qui a lieu en France peut faire l’objet d’une corruption pour servir des intérêts situés à l’étranger. Pour éviter les conflits d’intérêts, on peut aussi généraliser l’interdiction des paris à toutes les personnes accréditées par une épreuve sportive

lundi 6 décembre 2010

Le PMU signe un accord avec la Belgique (JdG du 7.12.2010)

Posted on/at 23:55 by "Actionnaires du Galop"

Le PMU, deuxième opérateur mondial de paris hippiques derrière la Japan Racing Association (J.R.A.),
avec un chiffre d’affaires de plus de 9 milliards d’euros, a annoncé il y a quelques mois son souhait de
se déployer à l’étranger.  Le modèle original français de soutien à la filière peut être applicable à d’autres pays où il n’existe pratiquement plus de courses hippiques, malgré une forte demande des parieurs.
Aujourd’hui lundi 6 décembre, Philippe Germond, Président-directeur général, a annoncé lors d’une
conférence de presse conjointe avec le ministre du Budget de Wallonie et les représentants de la filière
hippique belge, la signature d’un accord visant à développer les activités du secteur hippique en Belgique.
Dans les prochaines semaines, le PMU proposera aux parieurs belges des paris mutuels sur les courses françaises et participera au financement de la filière hippique belge, à l’image de ce qu’il fait en France où il
permet le maintien d’un secteur de plus de 75.000 emplois. Le PMU apportera également son savoir-faire
en matière de prévention du jeu excessif.Parallèlement, Equidia recherche un accord en vue de la diffusion de la chaîne dans un bouquet numérique belge. Ce déploiement s’inscrit dans un nouveau cadre légal des jeux. La loi belge du 7 mai 1999 sur les jeux de hasard, modifiée en janvier 2010, intègre dorénavant deux principes forts partagés par le PMU : la reconnaissance du rôle de la filière hippique belge et l’autorisation du pari mutuel sur les courses étrangères. Par ailleurs, l’évolution de la fiscalité sur les paris proposés en points de vente et sur internet, permet d’organiser un retour financier vers la filière hippique belge.

samedi 4 décembre 2010

"Les opérateurs de jeux en ligne paieront une taxe sur les paris hippiques, mais abaissée à 4,6%". (Igaming - Alexandra Musseau - 3 décembre 2010)

Posted on/at 19:31 by "Actionnaires du Galop"

Suite à l’adoption du projet de loi de Finances pour 2011, la redevance sur l’organisation des courses revenant à France Galop et au Cheval Français, due par les opérateurs de paris hippiques en ligne, a été convertie en une taxe directement versée à l’Etat suivant l’article 11 quinquies. Cette décision intervient afin de renforcer la sécurité juridique du retour à la filière équine au regard du droit communautaire, puisque cette redevance était actuellement en attente de validation par la Commission européenne.
En contrepartie, le taux du prélèvement sur les paris hippiques en ligne et sur le réseau physique sera abaissé à 4,6% tandis que le taux des mises engagées sur les paris sportifs restera à 5,7%. Ce nouveau dispositif s’appliquera avec un effet rétroactif au 3 août 2010, date à laquelle le décret fixant le taux de cette redevance a été publié.
Cette réforme devrait permettre au PMU de dégager en année pleine 106 millions d’euros de marge brute sur la base d’un chiffre d’affaires de 9,4 milliards d’euros. La TVA appliquée sur cette marge s’élevant à 17 millions d’euros, la marge nette pour le PMU serait de l’ordre de 86 millions d’euros.
Le rapporteur de la Commission des Finances a expliqué que « le montant reversé à la filière équine pourrait aller plus loin qu’une simple compensation : un effet volume résultant de la progression de la masse des paris et donc du chiffre d’affaires des opérateurs peut en effet être anticipé, ce qui devrait engendrer une hausse du bénéfice net du PMU et renforcer le financement de la filière équine. »
Pour rappel, 250 millions d’euros de mises ont été enregistrées sur les sites agréés de paris sportifs et les paris hippiques ont constitué 215 millions d’euros de mises.
Source : Net-iris.fr

vendredi 3 décembre 2010

France : L’ARJEL lance une procédure de sanction contre trois opérateurs agréés

Posted on/at 17:49 by "Actionnaires du Galop"

L’autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) a engagé une procédure de sanction à l’encontre de trois opérateurs agréés.
Le régulateur français a mis en demeure trois sociétés de jeux en ligne « conformément à la procédure de sanction décrite dans l’article 43 de la loi n°2010-476 relative l’ouverture et à la concurrence des jeux d’argent et de hasard en ligne » mais n’a pas précisé les noms de ces opérateurs ou pour quels manquements à la législation relative aux jeux en ligne ils avaient été mis en demeure.
L’article 43 de la loi mentionne également tout manquement d’un opérateur à ses obligations législatives liées à l’article 7 de la loi sur les jeux en ligne, qui concerne les communications commerciales des opérateurs.
L’article 7 stipule que tout message publicitaire doit être assorti d’un message de mise en garde contre le jeu excessif ou pathologique, ainsi que d’un message faisant référence au système d’information et d’assistance. Toute promotion d’offres de jeux en ligne est interdite dans les publications, services de communication et programmes audiovisuels ou cinématographiques présentés comme s’adressant aux mineurs.
L’ARJEL procédera à la notification des griefs aux opérateurs concernés et transmettra cette notification au Président de la commission des sanctions, qui nommera les 0pérateurs concernés si la commission décide de les sanctionner. Les délais dans lesquels de telles mesures seraient annoncées n’ont pas été précisés.
Jean-Francois Villote, Président de l’ARJEL, n’a pas nommé les sites concernés dans une interview publiée par Les Echos ce vendredi, mais a déclaré : « Sans entrer dans le détail, je peux vous dire que les problèmes soulevés relèvent de la procédure d’ouverture des comptes, mais aussi des modérateurs de jeux, imposés par la loi. »
Les sanctions applicables vont d’un simple avertissement, la réduction d’une année au maximum de la durée de l’agrément, la suspension de l’agrément pour trois mois au plus ou encore le retrait pur et simple de l’agrément.
La commission des sanctions pourra aussi imposer une sanction pécuniaire en fonction de la gravité du manquement. Ce type de sanction pourrait atteindre jusqu’à 5% du montant du chiffre d’affaires hors taxes de l’opérateur.
IGamingFrance. 3 décembre 2010

jeudi 18 novembre 2010

La Cour australienne donne raison aux courses face à Betfair. Blog ParisTurf

Posted on/at 23:09 by "Actionnaires du Galop"

Ce n'est peut-être pas la dernière manche, mais les autorités du New South Wales Racing en Australie ont été confortées dans leur bon droit, dans le conflit qui les oppose depuis deux ans au géant mondial du “betting exchange” Betfair, ainsi qu'au groupe Sportsbet. En jeu, un chèque gelé plus de 120 millions de dollars, correspondant aux redevances que Betfair s'est refusé d'acquitter, en direction des caisses de NSW Racing. De fait, Betfair a contesté devant la justice, jusqu'à la Cour Suprême, la loi introduite en septembre 2008, qui a établi que l'opérateur devait reverser aux courses 1,5 % des enjeux transitant par ses services, ponction effectuée donc en amont sur le chiffre d'affaires. Betfair a contesté ce préalable, voulant faire reconnaître par la Justice le principe différent d'une ponction opérée en aval sur les profits de l'opérateur, arguant de surcroît que le dispositif en place était discriminatoire aux dépens de Betfair et à l'avantage de son concurrent Tabcorp (mutuel). Betfair a 28 jours pour faire appel. Dans l'immédiat, NSW Racing pavoise, en faisant valoir que le principe acquis d'une redevance pérenne est un droit dû à d'une institution qui fait vivre 50.000 personnes. G.de Chevigny

mardi 16 novembre 2010

L’ARJEL tire un nouveau bilan des jeux en ligne lors du débat organisé par l’Autorité de la Concurrence

Posted on/at 17:56 by "Actionnaires du Galop"

A l’occasion du débat organisé, ce lundi 15 novembre, par l’Autorité de la Concurrence sur les jeux en ligne, l’ARJEL a indiqué que le montant des mises a atteint 350 M€ pour les paris en ligne sur les cinq mois qui ont suivi l’ouverture du marché français, avec une mise moyenne de 110€ par semaine et de 8€ par pari.
700 000 joueurs ont parié au moins une fois, 150 000 d’entre eux étant considérés comme réguliers. Si le football reste le sport numéro 1 avec 57% des mises, le tennis tire son épingle du jeu avec 25% des mises. Les paris hippiques ont quant à eux généré 314 M€ de mises, avec 120 000 comptes actifs toutes les semaines. Quant au poker, le montant des mises a atteint 2,385 Mds€.
Jean-François Vilotte, son Président, a profité du débat organisé sur les jeux en ligne pour faire un bilan. Il a notamment souligné que 2,5 millions de comptes joueurs avaient été ouverts, dont 1,3 pouvant être considérés comme « définitifs », après vérification des éléments requis. 1,7 million de comptes ont été actifs au moins une fois, alors que 500 000 sont utilisés au moins une fois par semaine. Il a également annoncé que le droit au pari avait rapporté 330 000€ aux organisateurs d’évenements sportifs via le droit au pari.
Les opérateurs de paris en ligne ont quant à eux manifesté une nouvelle fois leur mécontentement vis-à-vis de ce droit au pari qu’Antonio Costanzo, responsable affaires publiques de Bwin, a qualifié de « préjudiciable et d’injustifié ».  Source : lesechos.fr

mercredi 10 novembre 2010

Nouvelles coupes franches dans le financement des allocations en Angleterre (Blog Paris Turf)

Posted on/at 20:38 by "Actionnaires du Galop"

Pompe aspirante et refoulante du prélèvement que les courses anglaises perçoivent des bookmakers (non pas en amont sur leur chiffre d'affaires, mais en aval sur leur bénéfice d'exploitation déclaré au fisc), le Levy Board avait déjà annoncé des coupes franches dans les subventions qu'il est appelé à délivrer pour 2011 aux hippodromes et qui participent au financement des allocations et de divers services communs. En une nouvelle annonce, il revoit ses comptes (encore) à la baisse. Entre temps, il y a eu le constat d'échec des tables rondes organisées avec les représentations officielles des bookmakers, dont l'objectif était de définir de nouveaux accords de coopération financière, susceptibles d'endiguer la chute des ressources du Levy Board.
Les books ont refusé de mettre la main au portefeuille, rejetant vers d'autres la responsabilité de la baisse de leur contribution, là où les porte-parole des courses dénoncent les délocalisations massives des books vers divers paradis fiscaux, afin de se soustraire au prélèvement que le fisc anglais leur impose (et qui reflue donc vers les caisses du Levy Board). Sans compter le cas particulier du betting exchange (Betfair), en plein développement, et dont les courses ne voient pas un “radis” - sauf la bonne conscience que se ménage Betfair en sponsorisant de nombreuses courses.
L'échec de ces négociations - le clash, dos à dos - reporte le problème vers un tiers: l'état, qui va décider à la place des intéressés. Celà promet d'âpres joutes politiques, mais dans l'attente des éventuelles nouvelles règles que devra imposer le gouvernement, le Levy Board doit faire avec ce qu'il a, à l'heure de l'établissement de son budget 2011.
D'où sa déclaration du début de semaine : en plus des amputations déja actées et sans perspective de nouveaux flux financiers, le budget du Levy Board doit prévoir une diminution supplémentaire de 10 millions de livres, ramenant ses ressources de 70 à 60 millions. L'an dernier, il reposait sur 94,5 millions. Si tout çà se vérifie, la contribution du Levy Board aux dotations de courses s'expose à se limiter à 34 millions, contre 54 cette année et 64 il y a deux ans. Les sociétés de courses anglaises, entreprises privées multiples et concurrentes, s'exposent à devoir solliciter de plus en plus leurs fonds propres, ou s'accorder sur des amputations sur le calendrier. Des plans gobaux avaient cité le chiffre de 150 réunions en moins sur 1.500 ; mais en fin de compte, face à la résistance compréhensible des organisateurs, le calendrier 2011 devrait ne sacrifier qu'une vingtaine de dates.
G.deChevigny

lundi 25 octobre 2010

Le gouvernement baisse la fiscalité sur les courses hippiques. Source : La Tribune.fr

Posted on/at 16:50 by "Actionnaires du Galop"

Le Gouvernement a pris vendredi une mesure rare en ces temps de restrictions budgétaire : il a abaissé la fiscalité sur les paris hippiques de 5,7 %, à 4,6 %, avec effet rétroactif au 31 août.
Dans le cadre des discussions sur la loi de finances 2011 actuellement en cours, le Gouvernement a présenté vendredi, à son initiative un amendement à l'Assemblée Nationale. Le texte qui a été adopté prévoit une baisse de la fiscalité d'Etat sur les paris hippiques de 5,7 a 4,6% avec effet rétroactif au 3 aout 2010.
Cette décision qui peut surprendre dans le contexte actuel est destinée à compenser une redevance de 8 % sur les paris hippiques, votée dans le cadre de la loi sur l'ouverture à la concurrence des jeux sur internet entrée en vigueur cet été. En raison d'une opposition de la Commission européenne, cette redevance affectée n'a pour l'instant pas être mise en place.
Elle était destinée à financer la filière hippique. Le nouveau dispositif se traduira mécaniquement par un accroissement de même montant du résultat du PMU, qui reverse l'intégralité des ces profits à ses deux sociétés mères, France Galop et le Cheval Français (courses de trot). Le financement de la filière sera ainsi pérennisé.
Toutefois, la mobilisation de la filière ne baisse pas car cet avantage est a priori provisoire. « Dans l'immédiat, le dispositif de substitution proposée par le Gouvernement est le seul moyen de nature a nous garantir un reversement équivalent à celui des sommes dues par les nouveaux operateurs prenant des paris hippiques sur internet » précise le porte parole de France Galop, la société de course chargé de la filière galop.
Héléna Dupuy

samedi 23 octobre 2010

TAXE AFFECTÉE : L’ÉTAT SE SUBSTITUE AUX OPÉRATEURS - JDG

Posted on/at 00:13 by "Actionnaires du Galop"

Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, les sociétés mères ont un souci avec les nouveaux opérateurs qui, pour l’instant, se refusent à verser les 8 % qu’ils doivent à la filière. Leur argument, pour faire simple, est que ces 8 % n’ont pas été "validés" par Bruxelles.
Pour compenser ce manque à gagner, l’État a décidé de baisser sa fiscalité sur les paris hippiques. En résumé, le PMU paiera moins d’impôts ; du coup, il rendra plus aux sociétés mères ; et ce "plus" aura la même valeur que ce que les sociétés auraient dû toucher des opérateurs.
Directeur général de France Galop, Hubert Monzat nous a confié les détails de l’opération : « Le gouvernement nous a confirmé sa décision de procéder, par un amendement présenté à son initiative ce jour à l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011, à une baisse de la fiscalité d’État sur les paris hippiques de 5,7 % à 4,6 % avec effet rétroactif au 3 août 2010. Cette baisse compense à due concurrence l’affectation au budget de l’État de la redevance de 8 % sur les paris hippiques en ligne, cette baisse se traduisant mécaniquement par un accroissement de même montant du résultat du PMU. Il s’agit, à priori, d’une mesure provisoire destinée à compenser la neutralisation du décret fixant le taux et les modalités de recouvrement de la taxe affectée dont le principe a été voté par le Parlement français, dans l’attente de l’ouverture, puis du déroulement et des conclusions de la procédure d’instruction que devrait engager à l’encontre de ce texte le collège des commissaires européens vers la mi-novembre – procédure susceptible de durer jusqu’à dix-huit mois.
Dans l’immédiat, le dispositif de substitution proposé par le gouvernement est le seul moyen de nature à nous garantir un reversement équivalent à celui des sommes dues par les nouveaux opérateurs prenant des paris hippiques sur Internet.
Le caractère rétroactif de la baisse de la fiscalité d’État au 3 août, date de publication du décret précisant le dispositif de la taxe affectée, se traduira au surplus sur le budget 2011 pour les deux sociétés mères. Une  telle recette rétroactive n’aurait en effet en aucun cas été possible dans l’hypothèse d’une application pure et simple de la taxe affectée de 8 % telle qu’initialement projetée... Ceci étant, ce dispositif transitoire mis en place avec beaucoup d’efficacité par les cabinets Baroin et Le Maire ne doit en rien nous démobiliser au titre du combat de la taxe affectée de 8 % telle que votée par le Parlement français ! ». L’amendement a été adopté vendredi soir par l’Assemblée Nationale.

vendredi 22 octobre 2010

Opérateurs : reversement, une solution intermédiaire

Posted on/at 21:44 by "Actionnaires du Galop"

Ce vendredi, un amendement a été présenté par le Gouvernement et devait être voté par l'Assemblée Nationale, dans le cadre du Projet de loi de finances pour 2011. Il se traduit par une baisse de la fiscalité de l'État sur les paris hippiques de 5,7 % à 4,6 % avec effet rétroactif au 3 août 2010. Cette baisse va servir de dispositif de substitution aux sommes dues par les nouveaux opérateurs en ligne, dont les reversements sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. En effet, le principe de la taxe affectée, prévue initialement par le Gouvernement français, ne peut être mis en place pour l'instant, tant que la commission Européenne n'a pas donné son feu vert, l'instruction de ce dossier pouvant durer dix-huit mois.
Par ce tour de passe-passe, les cabinets des ministères du Budget et de l'Agriculture ont trouvé une parade pour accroître le résultat du PMU et, par ricochet, le reversement à la filière hippique. De leur côté, les nouveaux opérateurs vont pouvoir provisionner les sommes “gelées” et investir en conséquence pour tenter de gagner de nouvelles parts de marché.
François Hallopé  (Paris Turf Blog 22/10/2010)

lundi 11 octobre 2010

Article du 03/10/2010 - LE MONDE

Posted on/at 23:46 by "Actionnaires du Galop"

MARCHE DES JEUX EN LIGNES : Les premiers chiffres (JdG)

Posted on/at 21:39 by "Actionnaires du Galop"

Le président de l’ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne), Jean- François Vilotte, a décrit, lundi aprèsmidi, les grandes tendances du marché français des jeux en ligne depuis l’ouverture officielle, en juin 2011.
31 opérateurs agréés, titulaires de 41 licences (21 pour le poker, 13 pour les paris sportifs et 7 pour les paris hippiques). Le nombre total d’opérateurs est plus faible que la plupart des estimations pré-ouverture (50 à 60 opérateurs). La proportion "3 poker", "2 sport" et "1'hippisme" est conforme aux attentes. Il y a trois fois plus d’opérateurs de poker parce que c’est le type de site le moins lourd à mettre en place et le moins risqué sur le plan financier ; il y a deux fois plus d’opérateurs de paris sportifs car, malgré un coût et un risque plus élevé, cela semblait le marché le plus porteur ; il y a le moins d’opérateurs hippiques car, même si le risque est égal à zéro en pari mutuel, le marché était réputé moins en progression, surtout face à un opérateur historique très dominant.
260M€ joués sur le sport.
  230M€ sur l’hippisme (chiffres arrêtés au 3/10).
  500 M€ sur le poker ?
Soit 990M€ joués au total en quatre mois. Commentant les 490M€ officiellement annoncés sur le sport et les courses, le président de l’Arjel explique : « Nous sommes en ligne avec l'objectif de faire asculer vers l'offre légale la majorité de l'offre illégale, estimée à 1 milliard d'euros par an. »
Le chiffre d’affaires du poker n’est pas officiel. Mais on parle de 500M€, soit le double du sport… alors que le poker a commencé un mois plus tard ! Il est vrai qu’au poker, le recyclage des masses est infiniment plus fréquent que dans le sportif ou l’hippisme – ce qui booste le chiffre d’affaires mais rapporte proportionnellement beaucoup moins à l’opérateur. Cela devrait d’ailleurs inciter certains opérateurs (comme le PMU) à communiquer non pas sur le chiffre d'affaires mais sur le produit brut des paris – c’est-àdire sur la marge brute.
2 millions de comptes joueurs, dont 1,3 million définitifs. 500.000 personnes jouent régulièrement (sportif+ hippique). 100€ : enjeu moyen/joueur/semaine.Paris sur le foot = 56% des paris sportifs.
Quelques mois avant l’ouverture, Patrick Le Lay avait expliqué dans une interview au Figaro que le modèle des paris en ligne était sensiblement le même que celui de l’abonnement à la télévision par câble ou par satellite – soit un panier mensuel de 25 à 35€. Ces premiers chiffres lui donnent tort.
Mais, vu de notre petit monde des courses, cela ne nous étonne guère, car le panier moyen hebddomadaire du turfiste est plus proche de 180€ que de 25…
Quant au football, il confirme dans l’univers des paris la prédominance dont il jouit déjà sur les terrains de sport et dans les médias. Cela étant, certains lui promettaient 80% de marché.
La victoire du ballon rond est donc moins nette que prévu.

dimanche 10 octobre 2010

L'ARJEL dresse un premier bilan de la libéralisation des jeux en ligne lundi à Monaco

Posted on/at 17:59 by "Actionnaires du Galop"

Le premier salon des jeux en ligne s'ouvre lundi à Monaco, quatre mois après la libéralisation du marché des paris sportifs et hippiques et du poker sur internet, l'occasion de dresser un bilan de l'activité des opérateurs et des joueurs. Pendant trois jours, le "Monaco iGaming Exchange" proposera huit colloques aux acteurs des jeux en ligne (opérateurs, autorités de régulation des différents pays, prestataires techniques ...) et aux médias. Parmi les sujets abordés, sont prévus la lutte contre la fraude et le blanchiment, la réglementation et ses éventuelles évolutions, ou les relations entre les sports et les jeux en ligne.
Lundi soir, la cérémonie des "Monaco iGaming Awards" récompensera les huit meilleurs opérateurs de jeux en ligne. Depuis le 8 juin, 41 agréments (21 pour le poker, 13 pour les paris sportifs et sept pour les paris hippiques) ont été accordés à 31 opérateurs par l'Autorité de régulation des jeux en ligne en France. Intralot, une société internationale de paris sur internet, a reçu jeudi un agrément de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), pour les paris sportifs.
Trois opérateurs disposent des trois agréments : BetClic, PMU et SPS Betting France.
Le président de l'Arjel, Jean-François Vilotte, qui interviendra lundi à Monaco, a d'ores et déjà indiqué les grandes tendances des paris en ligne depuis l'ouverture du marché. Entre le 8 juin et le 3 octobre, 260 millions d'euros de mises de paris sportifs et 230 millions d'euros de mises de paris hippiques ont été enregistrés. L'Arjel devrait dévoiler à la fin de ce mois les chiffre pour le poker.
L'Arjel, qui est chargée de délivrer les licences d'exploitation et de surveiller l'activité des opérateurs, a dénombré deux millions de comptes de joueurs ouverts auprès des opérateurs, dont 1,3 million sont définitifs. M. Vilotte a précisé que 500 000 personnes jouaient régulièrement aux paris sportifs et hippiques. Ils parient en moyenne 100 euros par semaine.
"Avant le vote de la loi, certains s'inquiétaient de l'explosion de la demande et d'autres craignaient que l'Eldorado des paris en ligne reste introuvable", rappelle M. Vilotte. Or, relève le président de l'Arjel, avec au moins 500 millions d'euros de mises légales en quatre mois, "nous sommes en ligne avec l'objectif de faire basculer vers l'offre légale la majorité de l'offre illégale, estimée à 1 milliard d'euros par an".
Il par ailleurs souligné que ce premier bilan marquait la "passion des Français pour le sport". Selon lui, la semaine durant laquelle les paris sportifs les plus nombreux ont été enregistrés a été paradoxalement la semaine qui a vu la mutinerie des joueurs de l'équipe de France de football et leur élimination en Afrique du Sud. Les paris sur le football, a fait remarquer M. Vilotte, représentent la majorité (56%) des paris sportifs des joueurs.
À Monaco, les opérateurs devraient par ailleurs dénoncer une nouvelle fois une fiscalité française beaucoup trop élevée, selon eux, et demander que le taux de retour au joueur (ce qui revient au joueur), actuellement fixé à un maximum de 85 % en France, soit laissé à l'appréciation des opérateurs. La loi française sur les jeux en ligne prévoit une clause de revoyure au bout de 18 mois qui pourrait se traduire par des ajustements réglementaires, notamment sur la fiscalité.
(L'Orient- Le Jour.com)

Jeux d’argent en ligne : 500 000 parieurs actifs selon l’Arjel (Infoweb)

Posted on/at 17:25 by "Actionnaires du Galop"

L’autorité de régulation a livré les premiers chiffres à La Tribune 4 mois après l’ouverture du marché. Environ 500 000 Français parient chaque semaine sur les sports, les courses hippiques et le poker.  10/10/2010 - Info web

Mission sur la fraude et les paris (Sport.fr)

Posted on/at 17:22 by "Actionnaires du Galop"

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a confié au président de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) une mission de réflexion sur les moyens de lutter contre la fraude lors des compétitions sportives dans le contexte de libéralisation du marché des paris sportifs.

Le président de l'Arjel, Jean-François Vilotte, est chargé de formuler des propositions visant à prévenir et combattre les atteintes à la "sincérité des compétitions sportives", précise le ministère.
Samedi 9/10/10 sur Sport.fr

samedi 9 octobre 2010

QUE FAIT L'ARJEL ? (Paris Turf 9/10/2010)

Posted on/at 18:27 by "Actionnaires du Galop"

Que ce soit au Cheval Français ou à France Galop, on se pose beaucoup de questions concernant l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne). L'une concerne sa volonté et sa capacité à interdire les sites illégaux. Malgré un référé et une ordonnance du TGI de Paris, prononcée début août, demandant aux fournisseurs d'accès à internet (FAI) de bloquer des sites illégaux de paris, ces derniers continuent en effet de fonctionner, sans problème. Est également dénoncé le fait que certains nouveaux opérateurs agréés aient procédé à des réinscriptions automatiques de leurs comptes clients - ce qui était interdit en théorie -, sans que l'ARJEL ne trouve quelque chose à redire. Par ailleurs, l'ARJEL se refuse de donner pour l'instant à la filière hippique les chiffres d'affaires réalisés par chacun des nouveaux opérateurs. Ce “manque de transparence commerciale” est mal vécu et commence à faire parler de plus en plus, au sein des Sociétés Mères, regrettant le manque de volontarisme à la fois de Bercy et de l'ARJEL pour clarifier les choses. F.Hallopé (Paris Turf)



François Hallopé

vendredi 8 octobre 2010

Jeux en ligne : déjà 104 millions d'euros de publicité (Journal du Net)

Posted on/at 17:24 by "Actionnaires du Galop"

Vendredi 8 octobre 2010, 15h11



Selon Kantar média les opérateurs de jeux en ligne ont dépensé près de 104 millions d'euros en publicité entre les mois de janvier et d'août 2010. Internet est le premier média, à 44,7 millions d'euros, devant la télévision (37,4), la presse (17) et la radio (4). Cinq annonceurs ont contribué à hauteur de 84% à l'ensemble des dépenses : la Française de Jeux en tête, à 26,4%, devant Betclic (18,7%), PMU (17,8%), Winamax (10,8%) et Bwin (10,4%). Les dépenses publicitaires à la télévision se sont élevées à 16,1 millions d'euros sur le seul mois de septembre.
Depuis le lancement du marché au mois de juin, 40 licences ont été délivrées par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) à 30 opérateurs, dont 21 pour le poker, 12 pour les paris sportifs, et 7 pour les paris hippiques. Le PMU qui s'était déclaré leader des paris en ligne au mois de juin avec 9 millions de visiteurs uniques vient d'obtenir un agrément pour les paris hippiques, après ceux du poker et des paris sportifs. Betclic et SPS Betting France ont également les trois licences.

dimanche 26 septembre 2010

"Arjel, premier bilan"

Posted on/at 21:42 by "Actionnaires du Galop"

IGA Magazine version papier propose, dans son numéro 6 qui sera accessible sur le site igamagazine.com dès lundi, un "premier bilan" de l'Arjel, avec Jean-François Vilotte.
Voici l'analyse qui précède l'interview du président de l'Arjel: Tout le monde l’attendait au tournant, Jean-François Vilotte. L’ouverture n’aurait certainement pas lieu avant le début de la Coupe du monde de football, ce n’était pas possible, disait-on. Et pourtant! Mission accomplie. Cela signifie-t-il pour autant que le pari de l’Arjel est gagné? Les choses ne sont pas si simples…
Mission accomplie? Quand on lui demande s’il est satisfait du travail de l’Arjel, sous son égide, Jean-FrançoisVilotte se garde de tout triomphalisme. L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Lamour (lire l’interview de ce dernier en pages 22 et 23) quand il était ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative de Jacques Chirac est avant tout un vrai politique. Il sait que l’autorité qu’il préside n’a gagné que la première bataille et que, même s’il s’agissait d’une bataille essentielle et que personne ne conteste sérieusement sa victoire, son combat ne fait que commencer et que la route est semée d’embûches.
C’est avant tout sur le plus ardu des dossiers, celui de la lutte contre les nombreux sites considérés comme illégaux que l’Arjel est désormais attendue. Si la volonté du législateur existe bel et bien, ce qui n’est pas contestable, les moyens de dissuader ces sites de continuer leurs activités en France puis, si cela ne s’avère pas suffisant, de les “censurer” ne sont pas forcément probants. L’Arjel a tenté de “marquer son territoire” d’emblée, en engageant des actions en justice. Cela ne suffit pas. Jean-FrançoisVilotte le sait, qui indique qu’une collaboration des différents États européens est nécessaire. Ce qui semble bien chimérique… Avec son humour habituel, Emmanuel de Rohan Chabot, le patron de ZEturf, répond (lire en pages 20 et 21): “Reparlons en 2131” lorsqu’on lui demande s’il croit en une harmonisation législative internationale. En matière de jeux d’argent en ligne, il est en effet préférable de ne pas miser sur une quelconque harmonisation des lois et des règles en Europe. Cela n’arrivera pas…
Autre délicat sujet sur lequel l’Arjel est attendue: les nécessaires évolutions de la loi dans les mois et les années qui viennent. Les politiques, incompétents sur le sujet, feront bien entendu appel à Jean-François Vilotte et à l’Arjel, dont le rôle ne sera donc pas négligeable – sauf en cas d’alternance. S’il importe de saluer la très grande réussite de l’Arjel de Jean-François Vilotte dans sa première bataille, la guerre ne fait que commencer. Rien n’est gagné, rien n’est joué…

vendredi 24 septembre 2010

COMMUNIQUE du PMU

Posted on/at 16:21 by "Actionnaires du Galop"

Le PMU, opérateur global sur le marché des jeux et paris en ligne
L'ARJEL, Autorité de Régulation des Jeux En Ligne, a délivré au PMU, jeudi 23 septembre, son agrément pour l’activité de paris hippiques en ligne.
Le PMU disposait depuis le 8 juin des agréments pour les paris sportifs et le Poker en ligne. La loi faisait obligation au PMU d’obtenir également un agrément sur son activité de paris hippiques en ligne, sur laquelle elle continuait d’opérer légalement, dans l’intervalle. Le dossier avait été déposé le 5 août à l’ARJEL, qui disposait d’un délai de 4 mois pour l’étudier.
Grâce à son offre globale de paris hippiques et sportifs et de poker en ligne, le PMU réaffirme sa position de 1er site de paris sur le marché français. Il poursuit une stratégie volontariste, visant à renforcer son leadership sur le segment hippique tout en développant une offre complète et compétitive de paris sportifs et de poker.

mardi 21 septembre 2010

Droit au pari, monopoles et opérateurs-organisateurs d’événements sous la loupe de l’Autorité de la concurrence (La Revue - juridique)

Posted on/at 18:01 by "Actionnaires du Galop"

DROIT DES JEUX ET PARIS EN LIGNE Mardi 21 Septembre 2010
L’ouverture à la concurrence du marché des jeux d’argent et de hasard en ligne à compter du 12 mai 2010 a ouvert une brèche dans le monopole traditionnel du PMU et de la FDJ.
Cette nouvelle donne et l’arrivée d’une trentaine d’opérateurs agréés proposant paris sportifs, mutuels ou encore jeux de poker en ligne ne sont pas sans conséquences sur le droit du sport et soulèvent de nombreuses questions de droit de la concurrence.
Il est d’ailleurs prévu dans la nouvelle loi un mécanisme de consultation réciproque entre l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) et l’Autorité de la concurrence outre la transmission à cette dernière des projets de convention organisant le « droit au pari » entre organisateurs de manifestations sportives (fédérations…) et opérateurs.
Toutefois et en pratique, compte tenu des impératifs liés à l’ouverture du marché en lien avec la Coupe du Monde de Football et à la durée des procédures internes de l’autorité, cette dernière n’a pas été en mesure de rendre un avis utile sur chacun des projets de convention transmis dans le délai de 15 jours prévu par la loi.
Or, au regard de la complexité de ces conventions et des effets potentiels de certaines pratiques commerciales et tarifaires pratiquées par les opérateurs du secteur ou par les fédérations, l'Autorité de la concurrence estime opportun de procéder à d’un examen approfondi des conditions de concurrence sur le secteur et d'émettre un avis permettant de guider les opérateurs du secteur et d’éviter des pratiques discriminatoires ou la mise en place d'exclusivités déguisées.
Par ailleurs, de nombreuses questions se sont fait jour ces dernières semaines concernant les règles applicables aux opérateurs, eux-mêmes organisateurs d’événements, comme par exemple le Groupe Amaury, actionnaire du site Sajoo et organisateur du Tour de France via Amaury Sport Organisation, ou encore les opérateurs sponsorisant certains athlètes ou équipes de football. Peuvent-ils proposer des paris sur les manifestations impliquant ces derniers ?
Ces liens verticaux doivent être contrôlés et encadrés, de même que les distorsions susceptibles d’exister entre les opérateurs historiques (PMU et FDJ) et les nouveaux entrants, compte tenu de leur poids sur le marché.
On comprend dès lors la décision n°10 SOA-03 du 15 septembre 2010 portant sur le secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne par laquelle l’Autorité de la concurrence s’est saisie d’office pour avis.
L'Autorité va établir dans les prochains mois un avis général sur l'état de la concurrence sur le marché en tenant compte : de la loi d'ouverture, de la facilité d'accès, de la position favorable des opérateurs historiques (…) et pourra émettre des recommandations sur les bonnes pratiques commerciales à mettre en œuvre dans ce secteur afin de garantir une l'existence d'une libre concurrence sur le marché des jeux et paris en ligne.

lundi 20 septembre 2010

Le Conseil d'administration de France Galop s'est réuni ce lundi sous la présidence d'Edouard de Rothschild.

Posted on/at 23:45 by "Actionnaires du Galop"

Bilan du meeting de Deauville : Les membres du Conseil d'administration ont été informés du bilan du meeting de Deauville. Il convient de noter la bonne tenue de la moyenne des partants ainsi que les bons résultats des chevaux entraînés en France qui ont remporté 14 courses de Groupes sur 18. L’état de la piste en gazon a, par ailleurs, été jugé bon jusqu’à la fin du meeting grâce au positionnement de 60% des courses sur la P.S.F., et ce, pour la deuxième année consécutive. Le niveau global de la fréquentation du public s’est maintenu au regard de 2009 avec une légère progression le week-end, et ce, malgré une météo moins clémente.
Activité 2010 : La situation arrêtée au 12 septembre présente un chiffre d’affaires des paris hors hippodrome en hausse de 0,3% et un produit brut des paris à + 0,7 %. En ce qui concerne le différentiel trot/galop, les éléments recueillis ont permis d’identifier les causes (3 réunions de retard pour le galop, impact négatif des dimanches avancés sur les événements galop, léger fléchissement du nombre de courses de plus de 14 partants, notamment en obstacle). Au final, le différentiel trot/galop ne devrait pas excéder 1%, s’inscrivant dans un cycle conjoncturel habituel aux deux disciplines et ne traduisant en aucun cas un décrochage de l’activité galop au regard du trot.
Projet de calendrier 2011: Le projet de calendrier a été construit selon les principes suivants : densification des mardis et des vendredis (passage de deux à trois réunions tuilées), passage à trois réunions tuilées tous les lundis, passage à trois réunions tuilées tous les jours de la semaine sur la période hivernale (janvier, février, décembre), extension des dimanches avancés à l’ensemble de l’année, reconduction de l' offre actuelle (courses de sélection) de courses étrangères complétée par une offre de mini-meetings de fin de journée afin de proposer des rendez-vous réguliers aux parieurs. Dans le cadre de l’examen du projet de calendrier 2011, le Conseil d’administration a réaffirmé qu’il convenait de prendre toutes les mesures adaptées à l’égard des sociétés de courses qui ne respecteraient pas le cahier des charges lié à l’organisation des réunions sur leur site. Tout manquement grave aux consignes de sécurité pourrait ainsi se traduire par le retrait de tout ou partie des réunions supports de paris enregistrés en dehors de l’hippodrome concerné.
Projet du New British Champions’ Day : Le Conseil d’administration de France Galop a pris connaissance des dernières évolutions concernant le projet de création d’une grande journée de courses à Ascot en Grande-Bretagne à la mi-octobre. Le Conseil d’administration a souligné l’intérêt d’un tel projet pour l’ensemble des acteurs des courses en Europe. Pour assurer le succès de ce nouveau rendez-vous dans le calendrier européen, le Conseil d’administration de France Galop a déterminé l’importance d’un délai minimum de 3 semaines entre cette future journée et le week-end du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe. Dans cette perspective, deux solutions sont envisageables : Décaler d’une semaine le New British  Champions’ Day, ou avancer le week-end du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe d’une semaine. Cette  dernière hypothèse ayant de nombreuses incidences sur l’ensemble du calendrier européen, elle ne pourra pas être envisagée dès 2011 et devra faire l’objet d’une étude et d’une large consultation afin d’en évaluer toutes les conséquences. France Galop a communiqué cette décision au Comité européen des courses principales.
À la suite du Conseil d’administration, il s’est tenu une réunion des administrateurs de France Galop afin de faire le point sur l’évolution du projet Longchamp, dont il sera fait état lors du prochain Comité de France Galop.

jeudi 16 septembre 2010

Remember Rose : la France, c’est fini ! (TURF MAGAZINE 15/09/10)

Posted on/at 12:51 by "Actionnaires du Galop"

Nous savions que, depuis l’incident du Grand Steeple-Chase de Paris (le cheval s’était pris dans les élastiques dès le départ et n’avait pu défendre ses chances), en mai dernier, le propriétaire de Remember Rose, Monsieur Iten, était très vexé de la tournure prise par les événements.
A tel point qu’il avait prévenu Jean-Paul Gallorini, son entraîneur, que son champion allait probablement quitter la France. Mercredi matin, nous avons eu confirmation de cette information, suite à un coup de fil de Jean-Paul Gallorini : « Monsieur Iten n’a pas encore pris une décision définitive, mais il y a fort à parier que pour Remember Rose, la France c’est fini ! Deux possibilités s’offrent à lui : soit le cheval retourne en Irlande, son pays de naissance, pour poursuivre sa carrière. Soit il ira en Suisse dans sa propriété, pour couler une retraite heureuse. Pour l’heure, Remember Rose est toujours engagé au départ du Prix La Haye Jousselin, le samedi 25 septembre à Auteuil. Je le prépare normalement, mais tout laisse croire qu’il ne disputera pas cette épreuve.»... L’Irlande ou la Suisse ?
- L’incident du Grand Steeple est-il à l’origine de cette situation ?
«Absolument ! Monsieur Iten a été très vexé du peu de considération manifestée en cette occasion par les responsables de France Galop. Il en a déduit que les Français, du moins certaines personnes du monde hippique, n’aimaient pas Remember Rose. Idem pour une certaine presse. Même l’attitude de Christophe Pieux qui s’est perdu en déclarations, par rapport à Remember Rose et Mail de Bièvre, l’a beaucoup déçu. Monsieur Iten est un vrai passionné, un sportsman. Ses chevaux, il les aime comme ses enfants, ils font partie de sa famille. Quand on les touche, on le blesse ! Là, il estime qu’on lui a manqué de respect, cela ne l’amuse plus du tout de voir son cheval se produire sur nos pistes. Sa décision n’est pas encore complètement arrêtée, mais j’ai l’impression que l’histoire Remember Rose risque fort de se terminer ici.» Affaire à suivre.

jeudi 9 septembre 2010

MOTION DU COMITE DE LA S.E.C.F.

Posted on/at 15:20 by "Actionnaires du Galop"

Sur proposition de la Commission de la Province, le Comité réuni le 8 Septembre 2010, après avoir pris connaissance des déclarations du Président du Syndicat des Eleveurs du Galop en date du 18 Août relatives à l'inadaptation des statuts et plus particulièrement de la gouvernance de France Galop et à leur évolution vers une organisation avec Conseil de Surveillance et Directoire, considère que la réforme préconisée n'est ni
souhaitable ni utile.
Il est tout d'abord observé qu'une modification de l'organisation de France Galop aurait inévitablement une incidence sur celle de la SECF, et que cette évolution n'est envisageable qu'en concertation avec les 2
Sociétés-Mères.
Pour sa part, la SECF est attachée à la forme et à la nature associatives qui répondent à sa mission de service public et favorise une meilleure prise en compte des intérêts des professionnels des courses, grâce au
fonctionnement d'un système fondé sur le bénévolat, le dévouement et la défense de l'intérêt général assuré par 240 Sociétés de courses réparties sur 68 départements français.
En outre, la forme associative permet de conserver un régime fiscal adapté aux besoins de financement du secteur professionnel et de rester dans le domaine agricole.
Une plus grande participation des représentants socio-professionnels aux instances dirigeantes et décisionnaires est possible dans le cadre associatif actuel, comme c'est le cas au Trot, et l'adoption d'une
gouvernance inspirée de celle des sociétés commerciales ne paraît ni nécessaire, ni opportune.
Il doit d'ailleurs être souligné que le modèle français a fait la preuve, au fil du temps, de son efficacité et de sa réussite tandis qu'à l'étranger, les sociétés de capitaux ont la plupart du temps conduit à l'appauvrissement, voire à la ruine, de la branche professionnelle qu'elles sont censées financer.

Service médias Cheval Français

vendredi 20 août 2010

Emmanuel de Rohan-Chabot (Zeturf) dans la presse.

Posted on/at 15:39 by "Actionnaires du Galop"

Dans une interview accordée à iGaming France cette semaine, nous avons relevé ce commentaire d'Emmanuel de Rohan-Chabot, président de Zeturf :

"« la mise en commun par le PMU des enjeux réalisés « en dur » (et donc protégés par le monopole) et des enjeux en ligne pose un gros problème de distorsion de concurrence. Là se trouve sans doute un angle d’attaque juridique »"

nous avions déjà évoqué et marqué notre inquiétude quant cet éventuel abus de position dominante, nous en entendrons sans doute prochainement parler.

Michel Guerriche

mardi 17 août 2010

Ventes de Deauville 2010.

Posted on/at 12:08 by "Actionnaires du Galop"

Les commentaires d’après-vente me font penser à cette théorie du verre à moitié, et du verre à moitié plein. Pour certain tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, on se rassure en évoquant le mauvais temps qui pourrait avoir dissuadé certains acheteurs ( ?), que finalement la vacation du samedi a été soutenue et que l’arrivée de nouveaux acheteurs que l’on pressent actifs est un facteur encourageant. Pour d’autres c’est le début de la fin, des résultats en demi teinte, la contagion à effet retard de la crise économique et financière mondiale qui vient gangrener le monde du turf. Chacun y allait de son analyse ce week-end à Deauville, et à chacun de se faire un avis, tous ces arguments étant à la fois pertinents et incomplets. Dans un monde où l’équilibre économique est un facteur déterminant, ce sont avant tout les chiffres qui parlent.

Le nombre de chevaux présentés est en baisse depuis plusieurs années, on a sans doute ici voulu privilégier la qualité à la quantité, et l’essai n’a pas été concluant cette année :

2008 – 2009 => -2,10%


2009 – 2010 => -8,50%

Le nombre de chevaux invendus explose cette année, et les ventes amiables n’ont pas compensées ce déficit – 31% en 2010 contre -23% en 2008 et -25% en 2009.

Le ratio prix de saillies / prix de vente moyen par étalon est en baisse et est préoccupant pour le moyen terme si celui ne se relève pas rapidement, cette baisse pourrait avoir un impact profond sur l’élevage français, à titre d’exemple on peut citer MONSUN qui dans le Top 10 des étalons faisait un prix moyen en 2009 de € 296.000 contre € 257.000 cette année.

Certains ont attribué la baisse du CA et des prix moyens à la défection de l’acheteur Shadwell, celui-ci pesait pour 10% du chiffre d’affaires 2009, mais si on décortique les chiffres on s’aperçoit que cette baisse conjoncturelle impacte tous les opérateurs institutionnels qui ont limité leurs dépenses cette année.

Voici un tableau comparatif des top acheteurs 2009 sur 2010 :

 






 

Il y a bien sûr de nouveaux acheteurs très actifs (Charles Gordon Watson Bloodstock, Sir Robert Ogden, Sylvain Vidal, …) mais l’analyse côté vendeurs est préoccupante et vient relativiser l’activité de ces nouveaux intervenants.

Voici un tableau comparatif des top vendeurs 2009 sur 2010 :













Dans ce top vendeurs, deux haras voient leur CA augmenter de manière significative, malheureusement l’anlayse du prix moyen par cheval vient relativiser ces bons résultats :

- le haras des Monceux présentait 8 yearlings en 2009 pour un prix moyen de € 200.875 contre 15 yearlings en 2010 pour un prix moyen de € 152.333,

- et Coulonces Consignment présentait 10 yearlings en 2009 pour un prix moyen de € 109.000 contre 15 en 2010 pour un prix moyen de € 96.600.

En tout état de cause, l'analyse des résultats montrent que ces ventes 2010 ont été le reflet du temps de ce week-end du 15 août ... et les ventes à venir seront suivies avec beaucoup d'attention.

Michel Guerriche

jeudi 12 août 2010

Le PMU dépose enfin son dossier de demande d'agrément auprès de l'ARJEL.

Posted on/at 18:33 by "Actionnaires du Galop"

Quelques heures après avoir publié l'information concernant la possible illégalité du site PMU.FR pour la prise de paris par internet, le média IGA Magazine corrige un peu le tir, en indiquant sur son site internet que cette information était partiellement exacte et que le PMU avait en fait 3 mois pour déposer sa demande d'agrément et non pour disposer dudit agrément - dont acte !

Il semblerait que le PMU ait effectivement déposé une demande d'agrément le 5 août dernier.

On peut s'étonner de ce dépôt tardif et pratiquement quelques jours avant le sursis donné par l'Arjel, nous suivrons avec attention la réponse de l'Arjel à cette demande d'agrément.

Lu dans la presse : Le PMU dans l'illégalité à partir de ce soir minuit ...

Posted on/at 15:58 by "Actionnaires du Galop"

Lu dans la presse le 11 août 2010 (source IGA Magazine) :

"Aussi incroyable que cela puisse paraître, le PMU sera dans l'illégalité absolue s'il continue à proposer des paris en ligne sur les courses de chevaux après minuit ce soir! En effet, le PMU n'a obtenu qu'une licence provisoire de l'Arjel pour les paris hippiques...

Cette licence, obtenue le 12 mai 2010, n'était valable que pour une durée de 3 mois. Elle arrive donc à échéance ce soir... et ne pourra être renouvelée avant la fin des vacances de l'Arjel. Insolite, non? Reste à savoir qui fera un référé pour que l'accès au site du PMU, qui sera dans l'illégalité, soit interdit."


Nous nous étions d'ailleurs fait l'écho de cette abérante nouvelle dans nos commentaires des 9 et 28 juin sur ce blog.

Pour confirmer ces propos, l'ARJEL publie d'ailleurs le commentaire suivant sur son site concernant le PMU :

Paris hippiques : Pari Mutuel Urbain est autorisé en vertu de l’article 68 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 à continuer d’exercer son activité dans le domaine des paris hippiques à condition de se conformer aux obligations définies par cette loi et de demander l’agrément auprès de l’ARJEL au plus tard 3 mois à compter de la publication du décret n° 2010-482 du 12 mai 2010 fixant les conditions de délivrance des agréments d’opérateurs de jeux en ligne, intervenue le 13 mai 2010.

Paris en ligne : le match Norvège - France du 11/08/2010

Posted on/at 11:11 by "Actionnaires du Galop"

On aurait pu penser que dans la continuité de la coupe du monde de football, le PMU allait continué de proposer des paris sur l'Equipe de France de football, et par exemple tout récemment (hier) sur la match amical Norvège - France, voire même rembourser les paris enregistrés sur la victoire de la France si celle ci perdait ... eh bien non ! les parieurs français n’ont pas pu parier sur ce match du 11 août.

Le PMU et la Fédération Française de Football n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente sur le droit au pari institué par la régulation des jeux en ligne. Les opérateurs de paris sportifs doivent verser à l’organisateur des rencontres sportives un pourcentage des mises pariées sur les évènements. Par exemple pour le championnat de France de Ligue 1 le droit au pari est fixé à 1% du montant total misé sur tous les matchs de foot du championnat.

En résumé, en plus des bugs techniques (toujours aussi fréquents), il y a maintenant les bugs organisationnels, qui vont bien sûr nuire à la fidélisation des parieurs, lesquel ne manqueront pas d'aller parier sur d'autres sites qui proposent et proposeront des paris sur l'équipe de France de football.

mercredi 11 août 2010

Demande de chiffres à Monsieur Monzat sur les "courses à réclamer"

Posted on/at 20:45 by "Actionnaires du Galop"

Monsieur,

Vous avez sans doute lu dans la presse spécialisée (Jour de Galop) que notre association « les Actionnaires du Galop » essayait de mener une étude sur les courses à réclamer.Afin de finaliser cette analyse, il nous manque des informations primordiales, à savoir le détail des défenses sans concurrence, or celles-ci ne figurent dans aucune des communications de France Galop, que ce soit sur le site, ou dans les documents de travail communiqués à Corine Barande-Barbe (présidente de l’association) .Je vous serai gré de me faire adresser ces éléments au format de votre choix (format papier ou fichier) pour les courses PMU et PMH depuis le 1er janvier de cette année.
Je vous remercie par avance pour votre collaboration.
Cordialement.
Michel Guerriche

A méditer ...

Posted on/at 00:50 by "Actionnaires du Galop"

Un article récent du journal irlandais Daily Record faisait le triste constat que les paris sportifs détrônaient largement le turf au Royaume-Uni.

A l'heure actuelle, les bookmakers britanniques doivent reverser 10% de leurs profits au hippisme britannique. Cette année, cette manne devrait diminuer de 24.5 millions de livres, pour atteindre 70 M£.

Selon la British Horseracing Association, ceci est une vraie catastrophe (celui ci planifiait 150 M£). Parallèlement, les profits des opérateurs ont considérablement augmentés, preuve que les paris sportifs cannibalisent les paris hippiques.

mardi 10 août 2010

JDG du mardi 10 août 2010 : Carte Blanche à Corine Barande-Barbe ...

Posted on/at 11:13 by "Actionnaires du Galop"

Ci-joint l'intégralité de l'article paru dans le JDG du 10 août 2010

Dans un contexte en pleine évolution, les sujets ne manquent pas. Fin juillet, le bureau de notre association s’est réuni pour faire le point sur les sujets d’actualité.

MISE EN ROUTE DE L'OUVERTURE DES PARIS EN LIGNE
Ses effets et conséquences, qu’ils soient décevants ou bénéfiques ne font, pour l’instant, l’objet d’aucune information auprès de la filière. On peut regretter ce silence paradoxal, car en effet, l’avenir des acteurs dépend du bon fonctionnement et du développement des enjeux. Les dépenses importantes du PMU en publicité méritent une analyse, un suivi et une concertation sur leur avenir.
Toute la filière est mise à contribution par la multiplication des opportunités et l’organisation de plus en plus complexe et coûteuse qu’elle engendre.
Le développement des réunions du matin et du soir compliquent à la fois le spectacle et l’entraînement. Depuis le 1er août, les déplacements du personnel en nocturne et semi-nocturne sont majorés de 15 à 35% selon les destinations. Nous demandons un suivi légitime des résultats financiers de ces développements et une répercussion sur la part revenant aux investisseurs.

CENTRES D'ENTRAINEMENT PUBLICS / PRIVES
Nous pensons que le problème des centres d’entraînement peut être traité globalement et de façon juste : puisque les dirigeants ont décidé de "rationnaliser" les dépenses … Qu’elles le soient en fonction de leur productivité ! Pour favoriser la recette PMU qui est désormais largement dispersée sur tout le territoire, il suffit de verser une indemnité à tout partant PMU entraîné en France, dans le public ou dans le privé. Une indemnité étudiée pour compenser les frais des centres d’entraînements et encourager les chevaux à participer à la recette.

PSF DE CHANTILLY
La décision est confirmée (on n’attend plus que le versement du Conseil régional). Cette création s’inscrit dans une logique rationnelle : à courte et moyenne portée de la plupart des chevaux qui courent en France, de nouvelles réunions à Chantilly impliquent d’importantes économies de fonctionnement et d’énergie pour France Galop, comme pour les acteurs.

LA REFORME DU JURIDICTIONNEL
Là aussi, il est permis de se demander combien de temps l’Institution pourra fonctionner dans un tel flou sur :
- le choix et la compétence des Commissaires, leur désignation et leur validation annuelle sous forme de "liste";
- le caractère plus ou moins éternel de leur nomination selon les cas. Sur l’étendue de leurs pouvoirs et leur
absence de devoirs définis et de comptes à rendre. Sur l’absence de recours en cas d’erreur, voire d’abus … Une situation qui nous amène à proposer en complément au code des courses qui énumère très bien les devoirs des acteurs un ouvrage complémentaire indispensable à l’égalité.

UNE CHARTE DES SOCIOPROFESSIONNELS
Les acteurs ne sont pas des potaches au collège. Ils supportent d’énormes responsabilités en construisant et produisant l’économie du spectacle proposé comme support d’enjeux aux turfistes.
Nous proposons qu’à la fois toutes les formations de socioprofessionnels et les indépendants, quelles
que soient leur catégorie, leur tendance, ou leur localisation, se réunissent concrètement et/ou virtuellement
pour définir ensemble les contours et le respect de leurs droits et la réciprocité qu’ils souhaitent trouver à leurs devoirs.
Plutôt que de transformer les détails qui les séparent en fossés, n’est-il pas temps que les socioprofessionnels
s’unissent pour être reconnus, respectés et défendus en tant que tels ?

REFORME DES RECLAMERS
Les avis sont très partagés. Les idées fusent, des plus compliquées aux plus burlesques…
Avant de vouloir changer la règle, je pense qu’il faut se poser la question de la solidité juridique de la réforme
proposée qui remet en cause le concept même des "réclamers". Quoiqu’il en soit, nous avons demandé une concertation. Il est indispensable qu’elle soit ouverte à tous ceux qui souhaitent s’exprimer. Les décideurs doivent connaître les positions des acteurs. S’il le faut, nous sommes prêts à organiser le débat transparent que mérite une telle réforme à la fois des usages et du marché des galopeurs. En regard de ce qui se passe sur le terrain, les chiffres qui ont été proposés aux instances, comme ceux publiés, nous semblent incomplets. Il s’agit d’un marché "public". Nous demandons que les défenses sans concurrence ne soient plus gardées
secrètes. Il est impossible de prendre une décision éclairée sans connaître la réalité des flux qui changeront.
En attendant, les Actionnaires du galop proposent une analyse mensuelle détaillée des "réclamers" jusqu’à la fin de l’année. Vous trouverez dans un prochain numéro de JDG l’analyse du mois de juillet.
Rappelons qu’au commencement, les ventes à réclamer se déroulaient aux enchères après la course …
Lorsque l’on change une règle établie, son fondement peut être remis en  cause. Il me semble que deux questions fondamentales se posent :
• France Galop, "association loi de 1901 à délégation de pouvoirs publics", at-elle vocation à profiter de la totalité (actuellement) ou même la moitié (proposition) de l’excédent du prix de vente d’un cheval d’un propriétaire à un autre ? Ce n’est pas du tout évident ! Même si le fruit de cette opération vient enrichir les finances de l’association France Galop, dont seule une partie est reversée en allocations à l’ensemble des acteurs … On peut imaginer que le total de l’excédent doive revenir au propriétaire du cheval vendu, moyennant quelques frais de gestion.
• Lorsqu’un cheval court à réclamer, le prix de mise en vente est décidé avant la course. À la suite de cette course qui constitue un élément nouveau, le propriétaire du cheval a, comme aux enchères, le droit de racheter son cheval à un prix supérieur à tout autre acquéreur qui présente une offre. En l’occurrence, les offres sont cachetées et c’est une affaire d’évaluation de la performance et de la valeur du cheval. Si un acquéreur a estimé le cheval plus cher que son propriétaire, celui-ci est vendu.
Lorsque aucun acheteur n’a fait d’offre, le cheval appartient encore par définition à son propriétaire. Serait-il concevable que ce propriétaire doive désormais payer pour garder un cheval qui est à lui et dont personne ne veut ? Je ne crois pas. Il n’y a transaction que lorsqu’il y a un acheteur et un vendeur.
J’imagine les contentieux qui vont apparaître dès l’application-test de cette réforme … Il est permis de penser que France Galop pourra prélever des frais de gestion sur les opérations à réclamer et devra finalement s’en tenir là. Avant de commencer une expérience déjà largement contestée, j’invite nos dirigeants à réfléchir sur les conséquences juridiques de cette réforme. Et sur l’opportunité de remettre en cause le concept actuel des "réclamers", en tant que marché de chevaux "moyens" ; mais aussi et surtout en tant que catégorie d’opportunités dont la donne ne peut changer sans une concertation préalable et éclairée.

vendredi 6 août 2010

COMMUNIQUE : LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE FRANCE GALOP CONFIRME SA DÉCISION DE RÉALISER UNE P.S.F. SUR L’HIPPODROME DE CHANTILLY

Posted on/at 21:39 by "Actionnaires du Galop"

 
Vendredi 6 août 2010, à 18h, le Conseil d’administration de France Galop a été consulté au cours d’une conférence téléphonique qui s’est tenue sous la présidence d’Édouard de Rothschild. Seul sujet à l’ordre du jour : les suites à donner au projet de réalisation d’une piste en sable fibré (P.S.F.) sur l’hippodrome de Chantilly. En effet, contrairement à ce qui était prévu, le Conseil régional de Picardie ne versera pas la subvention attendue de 1,5M€.

Ce versement n’est toutefois pas définitivement abandonné, mais possiblement différé au début 2011. « Le principe même de la contribution du Conseil régional n’est pas remis en cause, au regard notamment des assurances fournies par le président de la Communauté de communes de l'aire cantilienne. Il s'agit d'un simple décalage dans le temps », explique France Galop. Mais « le calendrier de réalisation des travaux, qui devaient débuter au 1er août, ne peut plus être respecté.

Il convenait dès lors de tirer les conséquences de cette situation imprévue. » Conscient que France Galop s’était engagé avec les entreprises chargées du projet (Colas et Polytrack), le Conseil d’administration a donc « décidé de confirmer sa décision de principe de réaliser une piste en sable fibré sur l'hippodrome de Chantilly, tout en reportant la réalisation à la date effective de versement de la subvention de la collectivité régionale. » Et afin de mettre à profit la situation actuelle pour réaliser des travaux qui étaient programmés sur les pistes d'entraînement de Chantilly à court ou moyen terme (piste All Along et piste ronde des Aigles) et utiliser ainsi les matériaux fabriqués, « la décision a été prise de confirmer les travaux de rénovation prévus sur la P.S.F. d'entraînement All Along à Coye-la-Forêt et d'engager dès à présent ceux de la P.S.F. ronde des Aigles, permettant ainsi l'utilisation effective immédiate des matériaux en cours de fabrication et à même d'être acheminés au
titre du projet de P.S.F. de l'hippodrome de Chantilly. »

jeudi 5 août 2010

COMMUNIQUE DE L'UNION DE LA PRESSE HIPPIQUE

Posted on/at 11:31 by "Actionnaires du Galop"

COMMUNIQUE DE L'UNION DE LA PRESSE HIPPIQUE

Malgré les différents tours de table avec le service technique de France-Galop, géré par François Boulard et les demandes répétées de l'Union de la Presse Hippique concernant le respect des horaires pour la déclaration des partants, les retards persistent.

Lors du premier quinté du meeting estival de Deauville, 25% des partants n'avaient toujours pas de monte à 11h16 !
"Je suis désolé de ce retard" avoua Eric Buhet, en charge de la validation des partants ce vendredi matin. En attendant des explications plus précises dès le 6 aôut de la part du directeur technique de France-Galop, l'Union de la Presse Hippique rappele aux instances dirigeantes qu'un journaliste hippique a besoin de connaitre tous les paramètres, dont notamment les montes, pour établir son pronostic.

Pour rappel, face à l'augmentation des réunions et surtout la multiplication des courses matinales, cet horaire de 10h30 est beaucoup trop tardif, surtout lorsque des dérives sont constatées.

Des doléances qui ont été comprises par les décideurs du Cheval Français qui fournissent la liste définitive des partants ainsi que des montes à 9h30 et même à J-3 lors des grandes courses.

Panne importante le dimanche 1er août.

Posted on/at 09:02 by "Actionnaires du Galop"

L'édition du 3 août du quotidien Ouest France fait état d'une panne générale du PMH survenue dimanche dernier ayant touché 24 hippodromes en France et perturbé les enjeux jusqu'à 15 h 15. C'est un manque à gagner supplémentaire pour les sociétés des courses.

mercredi 4 août 2010

Edouard de Rothschild émigre

Posted on/at 17:00 by "Actionnaires du Galop"

L'AFP qui reprend une information du journal israélien Yediot Aharonot indique que le Président de France Galop, Edouard de Rothschild a émigré lundi en Israël.

Le journal précise qu'Edouard de Rothschild n'abandonnera pas ses affaires en France, et qu'il vivra une partie du temps dans sa maison de Tel-Aviv.

mardi 3 août 2010

ZEturf annonce 2 partenariats importants.

Posted on/at 09:12 by "Actionnaires du Galop"

ZEturf annonce deux partenariats importants, avec SFR et le quotidien Le Parisien / Aujourd'hui en France (propriété du groupe Amaury, déjà opérateur de paris en ligne via Sajoo).

Emmanuel de Rohan Chabot, précise que l'objectif de ZEturf est de « devenir la première alternative crédible au PMU en multipliant les partenariats, créant ainsi une masse d’enjeux conséquente que nous pouvons offrir à nos partenaires en masse commune ».

ZEturf est désormais proposé sur le site de SFR avec une double offre : 3€ gratuits / 50 € de bonus. ZEturf est également proposé sur les sites des quotidiens Le Parisien et Aujourd'hui en France.

lundi 2 août 2010

Bras de fer ARJEL / FAI sur les sites illégaux.

Posted on/at 16:19 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL a reçu récemment une fin de non recevoir de la part des Fournisseurs d'accès à Internet suite à sa demande d'interdire aux internautes français l'accès à certains sites de paris illégaux. Pour justifier leur refus, certains FAI ont fait valoir que l'article de la loi sur les jeux en ligne qui les oblige à filtrer n'est pas entré en vigueur. Il manquerait un décret d'application...

Les sept fournisseurs d'accès à Internet convoqués par le tribunal de grande instance de Paris le 27 juillet dernier seront a priori fixés sur leur sort le 6 août.

mardi 27 juillet 2010

ZETURF conteste le monopole du PMU.

Posted on/at 12:40 by "Actionnaires du Galop"

ZEturf conteste le monopole du PMU et décide de recourir au Conseil Constitutionnel.

L'interrogation de ZEturf porte sur la loi de 1891 qui légifère le monopole des sociétés de courses (en l'occurrence France Galop pour les courses de galop) et pose par conséquence la question du PMU, délégué par les sociétés de courses pour enregistrer des paris hippiques hors des hippodromes.

Emmanuel de Rohan Chabot précise que la loi instaure un régime discriminatoire, dont découle un monopole qui porte atteinte aux "libertés économiques fondamentales sans justification suffisante". Autrement dit, le monopole des courses et des paris hippiques, qui repose sur la mission d'intérêt général de l'élevage des chevaux et sur la protection des parieurs, n'est pas justifié selon ZEturf.

ZEturf a d'ailleurs toujours indiqué qu’il avait la capacité à organiser des courses hippiques sur le territoire français (en plus de la prise de paris sur internet). C'est une approche assez différente d'autres opérateurs, qui eux critiquent l'abus de position dominante du PMU, et le financement de son activité sur internet par son réseau en dur, lesquels concurrents envisagent des actions juridiques au niveau européen.

Dans les deux cas, affaires à suivre ...

Une nouvelle homologation entre en vigueur pour les cravaches.

Posted on/at 12:26 by "Actionnaires du Galop"

A compter du 1er juillet 2010, une nouvelle homologation entre en vigueur pour les cravaches. 

Les nouvelles cravaches doivent comporter une étiquette infalsifiable sur laquelle est inscrit un numéro d’homologation délivré par France Galop. Sont concernés tous les utilisateurs, à savoir les jockeys, cavalières et gentlemen de plat et d’obstacles. Pour les premiers, deux modèles possibles, avec une claquette d’au minimum 18 centimètres sur 3, ou de 25 centimètres sur 3. Pour ceux d’obstacles, seul le second modèle est agréé. Dans tous les cas, la longueur totale de la cravache ne doit pas dépasser 68 centimètres.

Dans le même temps, le nombre de coups de cravache est aussi réformé, en étant limité à 8.

lundi 26 juillet 2010

Dernière minute ...

Posted on/at 22:42 by "Actionnaires du Galop"

En ce lundi 26 juillet, l'ARJEL vient de délivrer de nouveaux agréments, en ce qui concerne les paris hippiques, Zeturf France et Geny Infos sont les nouveaux promus.

jeudi 22 juillet 2010

De nouveaux agréments délivrés par l'ARJEL (dans quelques jours).

Posted on/at 09:46 by "Actionnaires du Galop"

L'ARJEL annonce pouvoir délivrer une vingtaine de nouveaux agréments dès la semaine prochaine.

Nous sommes impatients de voir si le PMU est enfin arrivé à remplir les contraintes du cahier des charges du régulateur. Nous serons également attentifs au sort réservé à Zeturf qui opère sans aucune dérogation (contrairement au PMU) depuis la promulgation de la loi sur les paris en ligne, donc en toute illégalité, sans reverser à la filière hippique, et sans aucune intervention de l'ARJEL.

mercredi 21 juillet 2010

Poker en ligne.

Posted on/at 11:31 by "Actionnaires du Galop"

L'excellent site www.pokerscout.com spécialisé dans l'analyse du trafic des rooms de poker, vient d'intégrer les sites de poker français à son classement.

Les sites de poker en ligne en .fr représentent 4% du trafic mondial de poker en ligne, et force est de constater que ce sont les sites PokerStars et Everest qui dominent le marché français. La poker room du PMU n'apparaissant pas dans la liste des sites les plus fréquentés ...

On dépense sans compter encore et encore.

Posted on/at 11:16 by "Actionnaires du Galop"

Les rumeurs vont bon train, mais il semblerait que le PMU s'apprête une nouvelle fois à effectuer un investissement marketing supplémentaire, couteux et dont les retombées restent très aléatoires.

Déjà l'année dernière l'AS Saint Etienne avait eu beaucoup de mal à trouver un « sponsor maillot », et cet été la situation est la même, mais c'était sans compter sur le PMU qui lui ne compte plus, et pourrait donc satisfaire les dirigeants du club pour les deux saisons à venir.

Après les paris perdants remboursés, les bonus à n »en plus finir, c'est maintenant le tour du sponsoring des clubs de football qui s'invite à la table des investissements du PMU, et tout cela justifié par l’ouverture des paris en ligne, affaire à suivre ...

jeudi 15 juillet 2010

Bien choisir ses partenaires ...

Posted on/at 11:39 by "Actionnaires du Galop"

Ça commence bien !!! L'irlandais PaddyPower, partenaire exclusif du PMU pour les paris sportifs vient d'être mis en demeure par l'ARJEL de cesser ses activités de prises de paris en France dans le cadre de la lutte contre les sites de paris illégaux.

Pour rappel, lorsque ces mises en demeure ne sont pas suivies d’effet, une saisine du Président du Tribunal de Grande Instance de Paris, en la forme des référés est effectuée afin qu’il puisse ordonner le blocage de l’accès à ces sites aux hébergeurs ou aux fournisseurs d’accès. Les premières audiences dans le cadre de cette nouvelle procédure instituée par la loi du 12 mai 2010, pourraient intervenir avant la fin de ce mois.

L'accord PaddyPower / PMU prévoit une rémunération de l'opérateur irlandais sur la marge générée, en contrepartie celui-ci ne s’installera pas en France. Cet accord a été conclu pour 5 ans. Il est donc avéré que PaddyPower continue d’intervenir sur le marché français à partir de sa base irlandaise, sans avoir au préalable demandé d’agrément, et en concurrence frontale avec son partenaire le PMU.

Nous n’enregistrons aucun commentaire du PMU.

Par ailleurs, sur les 19 mises en demeure adressées par la Président de l’ARJEL, le site Zeturf ne figure toujours pas, lequel continue pourtant ses activités de prises de paris sur les courses françaises de manière illégale à partir de Malte sans reverser 1 cents d'euro à la filière hippique.

mercredi 14 juillet 2010

Le serveur du PMU inaccessible

Posted on/at 20:37 by "Actionnaires du Galop"

Impossible de jouer sur le Grand Prix de Paris par internet. Le site PMU inaccessible pendant les dernières 15 minutes !

Courses en direct.

Posted on/at 12:12 by "Actionnaires du Galop"

Les utilisateurs de Smarphones peuvent depuis quelques jours suivre l'ensemble des courses en direct grâce aux images et commentaires d'Equidia. Ce service est gratuit et accessible via l'émulation du www.pmu.fr sur smartphone (à ne pas confondre avec l'application iPhone qui malheureusement n'offre pas ce service).

Les joueurs de poker ralent ...

Posted on/at 12:05 by "Actionnaires du Galop"

La loi sur les paris en ligne donnant un cadre légal au poker en ligne est un vrai paradoxe. En effet ne limiter l'accès aux sites de poker agréés par l'ARJEL aux seuls joueurs français revient à créer des frontières sur un terrain qui a la qualité de ne pas en avoir (internet). On autorise aux opérateurs agréés un petit morceau du Web alors que l'intérêt réside justement dans l'immensité du réseau. Ce confinement est d'autant plus étonnant que l'Euro millions était lui arrivé à s'ouvrir vers l'Europe au travers d'accords avec les autres pays européens.

Les autorités avancent pouvoir ainsi garantir un meilleur contrôle et une plus grande prévention des fraudes. Ces arguments ne tiennent pas, les fraudes possibles qui sont principalement le prêt d'un compte à un autre joueur, l'usage de "robots", la collusion entre joueurs, le transfert d'argent illicite (inexistant en tournoi), demeurent même si le joueur est inscrit sur un site légal. De plus, tous les sites sérieux ont mis en place des mesures pour détecter ces fraudes.

A terme, le niveau des joueurs français va baisser, ils n'auront plus accès aux tournois internationaux, l'attente avant de jouer sera plus longue et les possibilités de gains seront plus faibles. A n’en pas douter, ce volet de la loi n’a pas été suffisamment analysé.

mardi 13 juillet 2010

Des chiffres très très inquiétants !

Posted on/at 10:43 by "Actionnaires du Galop"

Un mois après la libéralisation, c'est finalement l'ARJEL qui lève le voile sur les chiffres de l'activité des paris en ligne :

- l'ARJEL comptabilise 52 millions d'euros de mises pour les paris hippiques (tout opérateur confondu)

- les paris sportifs enregistrent 72 millions d'euros (58,5 millions pour le football, et 13,5 millions pour le tennis)

- le PMU a fait 80% de son activité avec le football.



Ces chiffres sont très inquiétants à plusieurs titres :

- les paris hippiques sont en baisse puisque le PMU avait enregistré en moyenne 55 millions d'euros de paris en ligne par mois en 2009 (660 millions d'euros en année pleine), la baisse est d'autant plus importante que les chiffres indiqués s'interprètent tout opérateur confondu

- le PMU a fait 80% de son activité sur les paris sportifs, il faut rappeler que l'Institution ne bénéficie pas d'un quelconque reversement à la filière hippique sur les paris sportifs, mais ce n'est que la marge nette qui est réintégrée dans le bilan du PMU

- le PMU a augmenté de 74% ses frais de publicité, ce qui va venir grever son bilan de manière significative, et donc impacter le retour à la filière.

lundi 12 juillet 2010

Le face à face PMU / FDJ.

Posted on/at 22:08 by "Actionnaires du Galop"

C'est finalement un match inédit que se livrent et vont se livrer le PMU et la Française des Jeux. En effet, s'ils gardent tous les deux leurs prérogatives dans leurs réseaux physiques respectifs (toujours monopolistiques mais pour combien de temps ?), ils se retrouvent en concurrence frontale et pour la première fois de leur histoire sur les paris sportifs et sur le poker sur internet.

Bien que le PMU ait toujours réalisé un chiffre d'affaires plus important sur internet que la Française des Jeux, le PMU souffre d'un déficit technologique qui risque de peser sur son développement. La Française des Jeux joue la force tranquille, et son président Christophe Blanchard-Dignac a décidé de tout développer en interne et de maîtriser à 100% la technologie. C'est pourquoi l'ambitieuse offre poker développée avec le Groupe Barrière ne sera disponible qu'à la rentrée.

Sur le plan marketing, la FDJ a signé des alliances de poids : TF1 et Orange. Celles du PMU sont un peu en dessous : RMC et MSN.
Last but not least, la FDJ dispose de 36.000 points de vente contre 10.660 pour le PMU ...